Pyongyang a lancé un ultimatum à Séoul en menaçant de l’attaquer, à moins que la Corée du Sud ne s’excuse des manifestations hostiles à son régime.
L’avertissement de Pyongyang intervient au lendemain du départ du secrétaire d’Etat américain John Kerry d’Asie du nord-est, où il a effectué une tournée de quatre jours pour apporter son soutien à ses alliés sud-coréens et japonais, et incité la Chine à calmer son voisin.
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens : le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il --tous deux décédés-- et le petit-fils Kim Jong-Un.
Qualifiant ces actes de « monstrueux » et « trois fois maudits », le commandement suprême de l’armée nord-coréenne a averti mardi que « (son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul ».
La communauté internationale craignait depuis plusieurs semaines que le Nord ne marque l’anniversaire du 15 avril en procédant à un tir de missile. Mais l’armée s’est bornée à lancer un ultimatum à Séoul, ajoutant que si la Corée du Sud voulait vraiment le dialogue et les négociations, « elle devrait s’excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord ».
Le ministère sud-coréen de la Défense a qualifié ces déclarations de « regrettables » et répété que Séoul prendrait « des mesures de représailles sévères et résolues en cas de provocations ».
Jusqu’à présent, le Nord avait rejeté les ouvertures au dialogue et qualifié par exemple de « sournois » l’appel de Séoul à une négociation à propos du site industriel intercoréen de Kaesong, quasiment fermé. À Washington, la Maison Blanche a précisé lundi que les conditions de reprise de dialogue avec Pyongyang restaient inchangées. « Cela a toujours été notre position (…). La Corée du Nord doit s’engager à respecter les obligations internationales comme cela a été convenu », a rappelé le porte-parole Jay Carney.
Washington a par ailleurs invité la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye le 7 mai. Ces premières discussions entre le président Barack Obama et la chef d’Etat sud-coréenne nouvellement élue permettront de mettre en avant la coordination continue entre les deux pays alliés pour « dénucléariser la péninsule coréenne et contrer la menace de la Corée du Nord », selon la Maison Blanche.
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens : le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il --tous deux décédés-- et le petit-fils Kim Jong-Un.
Qualifiant ces actes de « monstrueux » et « trois fois maudits », le commandement suprême de l’armée nord-coréenne a averti mardi que « (son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul ».
La communauté internationale craignait depuis plusieurs semaines que le Nord ne marque l’anniversaire du 15 avril en procédant à un tir de missile. Mais l’armée s’est bornée à lancer un ultimatum à Séoul, ajoutant que si la Corée du Sud voulait vraiment le dialogue et les négociations, « elle devrait s’excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord ».
Le ministère sud-coréen de la Défense a qualifié ces déclarations de « regrettables » et répété que Séoul prendrait « des mesures de représailles sévères et résolues en cas de provocations ».
Vers une reprise du dialogue ?
Lundi, depuis Tokyo, John Kerry, a souligné que « les Etats-Unis rest(ai)ent ouverts à des négociations honnêtes et crédibles sur la dénucléarisation », mais que « la balle (était) dans le camp de Pyongyang. » Kim Yong-Hyun, expert sur la Corée du Nord à la Dongguk University à Séoul, note un léger infléchissement dans les propos de Pyongyang. « L’accent est à présent placé sur les conditions de reprise du dialogue et ça vaut la peine d’être noté », déclare-t-il.Jusqu’à présent, le Nord avait rejeté les ouvertures au dialogue et qualifié par exemple de « sournois » l’appel de Séoul à une négociation à propos du site industriel intercoréen de Kaesong, quasiment fermé. À Washington, la Maison Blanche a précisé lundi que les conditions de reprise de dialogue avec Pyongyang restaient inchangées. « Cela a toujours été notre position (…). La Corée du Nord doit s’engager à respecter les obligations internationales comme cela a été convenu », a rappelé le porte-parole Jay Carney.
Washington a par ailleurs invité la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye le 7 mai. Ces premières discussions entre le président Barack Obama et la chef d’Etat sud-coréenne nouvellement élue permettront de mettre en avant la coordination continue entre les deux pays alliés pour « dénucléariser la péninsule coréenne et contrer la menace de la Corée du Nord », selon la Maison Blanche.
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