Les médias évoquent l’arrestation de l’un et la mort de l’autre auteur des attentats qui ont endeuillé le marathon de Boston, mais ils évitent les vraies questions.
Pourquoi est-ce toujours l’islam, quel que soit l’adjectif qu’on se plaît à lui coller, qui se trouve sur le devant de la scène terroriste ?
Ces attentats ne sont pas isolés. Ils font partie d’une série encore plus meurtriers, la même semaine, qui ont ensanglanté l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, la Somalie et, dans une certaine mesure, l’Egypte, secouée par des affrontements entre les partisans du protégé des américains, l’islamiste Morsi, et la résistance laïque égyptienne, qui s’inquiète des sombres perspectives pour le pays, où la sécurité des Coptes est menacée dans le silence total de la Maison Blanche.
C’est moins la nationalité des auteurs de ces attentats qui importe, qu’ils soient tchétchènes ou autres, c’est la foi qu’ils partagent.
Ils s’abreuvent d’une loi qui ignore les frontières, politiques et humaines, et les spécificités culturelles, historiques et linguistiques. Ils ne sont pas citoyens d’un pays, ils sont musulmans.
Les Etats Unis n’ont pas compris, surpris par le lobby musulman naissant, que la liberté de culte a des limites, que tous les cultes ne doivent pas bénéficier du même statut tel qu’il est défini par le Premier Amendement de la Constitution de 1791, quand l’islam était absent du paysage religieux américain. Les Etats Unis vont découvrir qu’on ne ne fait pas d’un caïman, qui rêve de dévorer son maître, un animal de compagnie.
Les Américains sous évaluent la haute nocivité de la bête. Au lieu de chercher à éradiquer le mal à la racine, ils jouent en Arabie Saoudite au charmeur de serpent.
© Salem Ben Ammar pour www.Dreuz.info
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