vendredi 12 avril 2013

Des anarchistes revendiquent l'attentat contre La Stampa


La Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué l'envoi d'un colis piégé mardi à la rédaction de La Stampa et a menacé les journalistes de nouvelles attaques, ont annoncé vendredi les médias italiens.
Le colis piégé adressé au grand quotidien de Turin, propriété du groupe Fiat, contenait un système capable de faire exploser le paquet, mais l'explosion ne s'était pas produite, un employé ayant détecté le dispositif à temps.

Selon La Stampa, des colis similaires ont été adressés récemment aux carabiniers et aux bureaux d'Equitalia, l'agence italienne de collecte des impôts.

Dans une lettre parvenue vendredi au journal de Gênes Secolo XIX, la Fédération anarchiste informelle/Front révolutionnaire (Fai/Fri) a revendiqué cet attentat.

Les auteurs "dédient" leur initiative à deux des leurs, détenus après l'attentat contre Roberto Adinolfi, patron d'Ansaldo Nucleare, une filiale de Finmeccanica qui produit des réacteurs nucléaires, blessé par balle à la jambe le 7 mai 2012 à Gênes (nord). Ils affirment avoir envoyé un autre colis piégé à la cellule d'enquête de Brescia (nord). 

Dans leur revendication, ils annoncent la poursuite de cette campagne et "profèrent des menaces claires contre les journalistes qui ont suivi cette affaire et les enquêtes sur les mouvements anarco-insurrectionnels", a indiqué Secolo XIX sur son site.
Les soupçons des enquêteurs s'étaient immédiatement porté sur ce mouvement, qui a revendiqué de nombreux attentats similaires en Italie et à l'étranger depuis le début des années 2000.

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