Le Nettoyage ethnique des Chrétiens du Sinaï est ignoré, non seulement des autorités égyptiennes, mais surtout, par les médias dominants et les groupes des droits de l’homme en Occident.
Parmi les évènements largement ignores, non seulement par les autorités égyptiennes, mais également par les médias dominants et les organisations des droits de l’homme en Occident, les terroristes musulmans ont, au cours des dernières semaines, attaqué les familles chrétiennes et les ont forcées à quitter leur maisons et à abandonner leurs boutiques dans la ville de Rafah, dans le Sinaï. Les terroristes ont menacé de poursuivre leur Jihad contre les Chrétiens jusqu’à ce que tous aient quitté le Sinaï.
Selon des rapports émanant du Sinai,, tous les Chrétiens qui vivaient traditionnellement à Rafah ont déjà fui leurs domiciles après avoir été victimes de pressions de la part des terroristes musulmans.
Ces Chrétiens affirment qu’avant la “révolution” égyptienne, ils jouissaient de bonnes relations avec leurs voisins musulmans et se sentaient plus en sécurité. Mais sous la Présidence de Mohamed Morsi, les Chrétiens du Sinaï se sont trouvés abandonnés à eux-mêmes pour faire face aux gangs musulmans.
Les forces de sécurité égyptiennes ont, finalement, commencé à opérer à l’encontre des terroristes, seulement à la suite du meurtre de 16 gardes-frontières, il y a quelques semaines, apparemment tués par des Jihadistes du Sinaï. Mais ces forces ne se sont pas montrées à même ni désireuses de protéger les familles chrétiennes du Sinaï, dont la vie s’est transformée en enfer comme jamais, depuis le « Printemps Arabe » qui s’est déroulé en Egypte.
Le journal égyptien Al-Yom al-Sabe ( le Septième Jour) a révélé que les familles chrétiennes ont été contraintes de quitter Rafah, à la suite de l’incendie de l’église locale, perpétré par les terroristes musulmans. Il écrit que les terroristes ont tagué des grafitis sur les murs de l’église détruite, appelant les Chrétiens à quitter Rafah immédiatement.
L’attaque de l’église était la dernière du genre, dans une série d’agressions contre les maisons et les commerces appartenant à des Chrétiens
Ehab Lewis, l’un des Chrétiens qui a fui Rafah, a témoigné que pas un seul Chrétien ne demeurait dans la ville. Lewis, ancien instituteur d’école, a dit : « Je vivais à Rafah avec ma famille et nous avons tout abandonné par criante pour nos vies. Ils menaçaient de brûler ma maison. Ils ont attaqué la boutique de mon voisin et détruit tout ce qui se trouvait à l’intérieur. Lui aussi s’est vu forcé de s’enfuir ».
Lewis a déclaré que tous les Chrétiens de Rafah avaient reçu des menaces de mort avant de choisir la fuite. « Nous avions peur d’envoyer nos enfants à l’école », raconte t-il. D’autres Chrétiens et lui-même accusent les autorités égyptiennes d’avoir détourné les yeux de leur calvaire. Au lieu de faire face aux terroristes musulmans, les autorités égyptiennes ont conseillé aux familles chrétiennes de déménager vers la ville d’Al Arish dans le Sinaï.
“Ca ne paut pas être une solution”, se plaint amèrement le Père Kuzman, un dirigeant local de la communauté chrétienne. “Au nom de quoi nous demande t-on de quitter notre terre sainte ? La seule solution acceptable, de la part des autorités, est de faire respecter la loi et l’ordre et de protéger leurs citoyens. Le gouvernement ne devrait pas laisser la frontière grande ouverte au profit des terroristes armés ! ».
Le Père Michaël George affirme que le nettoyage ethnique du Sinaï chrétien a eu lieu, alors que les autorités égyptiennes ont préféré ne rien faire pour l’empêcher.
Les familles chrétiennes vivant dans le Sinaï disent qu’ils regrettent le bon vieux temps d’avant le « Printemps Arabe », alors qu’ils pouvaient mener une vie relativement normale.
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