Les législatives ont été entachées d'irrégularités. Mais "la population a pris conscience qu'elle vit en démocratie", souligne un observateur.
Où commence un exercice réussi de démocratie ? En Ukraine, l'OSCE a dénoncé lundi un scrutin marqué par un "recul de la démocratie", notant des "abus de pouvoir", "un rôle excessif de l'argent dans cette élection", "l'emprisonnement d'importantes figures de l'opposition" et notamment l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko ou encore un "déséquilibre dans la couverture médiatique" du scrutin. L'élection, pour laquelle le Parti des régions, au pouvoir, arrive en tête, semble ne pas s'être déroulée sous les meilleurs hospices démocratiques. De fait, plusieurs cas de fraudes ont été recensés par les observateurs et plusieurs vidéos ont été diffusées sur Youtube qui démontrent des cas de tricherie.
Du cas le plus lambda du "sympathique électeur" qui se porte au secours d'une vieille dame qui n'a pas trouvé la bonne case à cocher sur son bulletin de vote (noter tout d'abord un électeur qui transporte plusieurs bulletins dans un sac plastique).
A la salle de dépouillement totalement inaccessible qui peut permettre un meilleur bourrage des urnes.
En passant par un vote étrangement orchestré à quelques encablures du bureau de vote.
Les résultats officiels portant sur le dépouillement des bulletins dans 70% des bureaux de vote, pour les sièges répartis à la proportionnelle (225 sur un total de 450), donnent 33,27% des voix au Parti des régions (au pouvoir), 23% à l'alliance d'opposition Batkivchtchina et 14% aux communistes.
Le parti d'opposition Udar du célèbre boxeur Vitali Klitschko a obtenu 13% et la formation nationaliste Svoboda (Liberté) 9%.
Ioulia Timochenko, emprisonnée depuis août 2011 et condamnée il y a un an à sept ans de prison a commencé une grève de la faim pour protester contre ce qu'elle considère comme une "falsification des élections", a annoncé lundi son avocat, le député Sergui Vlassenko.
Où commence un exercice réussi de démocratie ? En Ukraine, l'OSCE a dénoncé lundi un scrutin marqué par un "recul de la démocratie", notant des "abus de pouvoir", "un rôle excessif de l'argent dans cette élection", "l'emprisonnement d'importantes figures de l'opposition" et notamment l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko ou encore un "déséquilibre dans la couverture médiatique" du scrutin. L'élection, pour laquelle le Parti des régions, au pouvoir, arrive en tête, semble ne pas s'être déroulée sous les meilleurs hospices démocratiques. De fait, plusieurs cas de fraudes ont été recensés par les observateurs et plusieurs vidéos ont été diffusées sur Youtube qui démontrent des cas de tricherie.
Du cas le plus lambda du "sympathique électeur" qui se porte au secours d'une vieille dame qui n'a pas trouvé la bonne case à cocher sur son bulletin de vote (noter tout d'abord un électeur qui transporte plusieurs bulletins dans un sac plastique).
A la salle de dépouillement totalement inaccessible qui peut permettre un meilleur bourrage des urnes.
En passant par un vote étrangement orchestré à quelques encablures du bureau de vote.
Réaction unanime contre la fraude
Autant de tentatives de fraudes qu'il est nécessaire de souligner. Mais "la journée de vote s'est plutôt bien passée" a souligné de son côté le sénateur français Yves Pozzo Di Borgo qui a suivi le scrutin à Belaia Tserkov, à une heure de Kiev, en tant qu'observateur de l'Assemblée permanente du Conseil de l'Europe. "Alors oui, au troisième bureau de vote, un militant de Svoboda est venu me chercher pour m'amener à quelque 500 mètres de là pour me montrer quelqu'un du parti des Régions qui, selon lui, était en train de distribuer de l'argent contre promesse de vote", explique-t-il. "Mais on a bien vu une réaction unanime des personnes présentes contre cette pratique. Ce qu'on a senti surtout lors de cette élection c'est une adhésion de l'opinion publique à ce scrutin. La population, et c'est un sentiment partagé par tous mes collègues, a pris conscience qu'elle vit dans une démocratie", explique le sénateur. "Les choses ont évolué, même s'il y a une régression démocratique dans la pratique du pouvoir depuis la révolution orange".Climat général
En fait, il convient moins de pointer le déroulement du scrutin bureau de vote après bureau de vote que le climat général de l'élection. "Je pense qu'il y a eu plutôt une pression générale du parti au pouvoir, que des tricheries bureau de vote par bureau de vote, même s'il y en a eu quelques unes c'est évident". Pour le sénateur, en tout cas, tout n'est pas à critiquer dans ce scrutin loin de là.Les résultats officiels portant sur le dépouillement des bulletins dans 70% des bureaux de vote, pour les sièges répartis à la proportionnelle (225 sur un total de 450), donnent 33,27% des voix au Parti des régions (au pouvoir), 23% à l'alliance d'opposition Batkivchtchina et 14% aux communistes.
Le parti d'opposition Udar du célèbre boxeur Vitali Klitschko a obtenu 13% et la formation nationaliste Svoboda (Liberté) 9%.
Ioulia Timochenko, emprisonnée depuis août 2011 et condamnée il y a un an à sept ans de prison a commencé une grève de la faim pour protester contre ce qu'elle considère comme une "falsification des élections", a annoncé lundi son avocat, le député Sergui Vlassenko.
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