Ayman al-Zawahiri menace d’une offensive terroriste anti-américaine.
A juste cinq semaines de l’élection présidentielle américaine, les renseignements américains mentionnent des signes indiquant que le dirigeant d’al Qaeda, Ayman Al Zawahiri se prépare à enchaîner une suite d’attentats terroristes, à la suite des meurtres de l’Ambassadeur Chris Stevens et de trois autres responsables américains à Benghazi, le 11 septembre, selon des preuves recueillies à travers l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient.
Ses objectifs doubles consistent à influencer les résultats des sondages et à bâtir sa réputation en tant que cerveau d’opérations terroristes spectaculaires. Avide d’impressionner les chefs des filières d’Al Qaeda, Zuwahiri est présenté comme célébrant son “exploit de Benghazi” – son premier en tant que dirigeant d’Al Qaeda – et se vantant du préjudice porté à la campagne d’Obama, à cause des dénégations martelées par son Administration qu’il ne s’agissait pas d’un acte de terreur. Le nouveau chef terroriste proclame que ses tactiques ont eu un impact instantané et dévastateur sur Washington et qu’elles ont été supérieures à celles de son prédécesseur Ossama Ben Laden. Le dirigeant d’al Qaeda est actuellement perçu – pas seulement par les experts du renseignement américain, mais par la plupart des experts en Occident, au Moyen-Orient et en Israël – comme impatient de capitaliser sur son succès et de démontrer de manière dramatique, au monde musulman les faiblesses perceptibles de l’Amérique et sa propre valeur en tant que Commandant du mouvement Jihadiste.
Sa planification en vue d’une nouvelle offensive a tiré avantage des soulèvements du Printemps Arabe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et les a retournés pour frapper au cœur des principaux objectifs de la politique moyen-orientale de l’Administration Obama. Les révolutions arabes ont laissé la bride sur le cou aux extrémistes islamistes et aux fondamentalistes salafistes, en Tunisie, Libye, Egypte, alors que le Liban, la Jordanie, l’Irak et la Syrie vacillent au bord du chaos. Les extrémistes se donnent libre cours pour organiser leur action politique, tout en gagnant également accès à de vastes stocks d’armes ultra-modernes.
Selon le point de vue des experts du contre-terrorisme occidental, les groupes salafistes ont longtemps maintenu des relations clandestines avec Al Qaeda, particulièrement avec Ayman Al Zawahiri, qui avait rejoint al Qaeda dès les tous débuts, en tant que chef du Jihad Islamique égyptien ultra-violent et restait en étroit contact avec ses cellules secrètes. Al Qaeda projette aussi de tirer avantage de la focalisation du contre-terrorisme américain, au cours des dernières années, sur la filière de la Péninsule Arabique (AQAP), basée au Yémen. Une moins grande attention américaine a été consacrée à l’extrémisme islamiste qui couve en Afrique du Nord et sur d’autres théâtres du Moyen-Orient. C’est pourtant là que Zawahiri a continué de travailler pour façonner ses nouveaux réseaux terroristes, aux côtés d’Al Qaeda au Maghreb (AQMI), qui ont germé à partir des groupes salafistes, et sont aujourd’hui émergents à travers une vaste zone géographique, comprenant la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Mali, pour se répandre au Moyen-Orient, à travers le Sinaï égyptien.
L’Amérique est, par conséquent, confrontée à un vaste nouveau front d’Al Qaeda, alors qu’elle ne dispose que maigres renseignements sur ces nouveaux réseaux. Pire que tout, Washington ne peut faire confiance aux nouveaux régimes et aux organisations militaires et de renseignements locales, montées au pouvoir dans les pays d’après la « Révolte arabe », en vue d’une éventuelle coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Plutôt que de se confronter à ces nouveaux enjeux, l’Administration Obama a choisi de battre en retraite.
Des sources exclusives de Debkafile révèlent qu’une équipe de l’Administration a composé d’urgence une liste de 20 pays en danger, où les intérêts diplomatiques, militaires et économiques américains pourraient être la cible d’un attentat signé Al Qaeda.
Cette liste est priorisée selon le niveau de risque et des capacités sécuritaires américaines pour leur apporter leur protection. Les sites où les risques sont les plus hauts ont été évacués dans le calme –soit vers les Etats-Unis, soit vers les pays d’Europe occidentale – laissant derrière uniquement une équipe squelettique pour traiter les questions d’urgence. Une source américaine de premier plan a confié à Debkafile, mardi, que la Tunisie, la Libye, le Mali, le Nigéria et l’Egypte avaient pratiquement été dépouillés de toute présence américaine.
Les observateurs des renseignements au Moyen-Orient ont déclaré à Debkafilequ’ils n’ont pas souvenir que le personnel diplomatique, militaire et des renseignements américains, les hommes d’affaires et les équipes techniques ainsi que leurs familles, aient jamais été retirés de la région à une échelle ni à une rapidité comparables.
Abdelmalek Droukdel, l'organisateur du lynchage et du meurtre de Chris Stevens et de ses compagnons d'infortune.
Le Président Obama a fait de cette retraite américaine son ordre du jour, après avoir refusé d’entendre les appels à une opération militaire américaine contre AQMI et son chef, Abdelmalek Droukdel. C’est Droukdel, selon des renseignements cumulés et recoupés, qui, agissant au nom de Zawahiri, a orchestré l’attentat meurtrier de la milice libyenne Ansar al-Shariah contre le Consulat de Benghazi.
Un reportage du Washington Post du mardi 2 octobre, diffuse l’information selon laquelle Obama a aussi décidé de s’abstenir de toute attaque de représailles contre le bastion d’al Qaeda au Mali.
http://www.debka.com/article/22398/More-Al-Qaeda-pre-US-election-attacks-forecast-Americans-quietly-lifted-out
DEBKAfile Reportage Exclusif
Adaptation : Marc Brzustowski.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire