L’ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet, qui répondait aux questions de la dépêche (1), accuse.
Yves Bonnet : « il y (un) problème avec l’argent qui est alloué par des pays salafistes ».
Yves Bonnet : « On n’ose pas parler de l’Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes ».
La Dépêche : Comment jugez-vous ce tapis rouge qu’on déroule devant le Qatar en France ?
Yves Bonnet : « Personnellement, je suis très choqué. Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar car là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris Saint-Germain. »
Le même jour, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius déclarait, au sujet du fond d’investissement de 100 millions d’euros du Qatar dans les banlieues musulmanes françaises (2) : « On a beaucoup parlé du Qatar, c’est vrai que son action est souvent spectaculaire. Mais dès lors que ces investissements sont positifs pour la balance française, pour l’emploi, je ne vois pas pourquoi on serait réticents »
Laurent Fabius : « Nous avons de très bons contacts avec les autorités du Qatar que nous voyons régulièrement et nous sommes parfaitement au clair. Le Qatar a fait le choix d’un partenariat profond avec la France, la France en est heureuse »
La haute trahison, c’est quand ?
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(1) http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/08/1459410-terrorisme-les-lecons-de-l-affaire-merah.html
(2) http://www.kabyles.net/action-du-qatar-en-france,9209.html
Nul besoin d’être un expert quelconque pour s’inquiéter de la
«qatarisation » à outrance de l’Occident, par l’émir-mécène de ce minuscule émirat théocratique coincé entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Quel glouton ce petit ogre qatari, mini par la taille, mais gigantesque par son poids en milliards de dollars.
Le Qatar mène discrètement une politique de conquête de terres arables à l’étranger . Il exploite des terres fertiles au Kenya et lorgne sur le Soudan, l’Ukraine, l’Argentine, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’Australie, n’échappe pas à son appétit vorace. Des pans entiers de l’agriculture australienne disparaissent au profit du Qatar, qui achète des milliers d’hectares aux fermiers, pour la production de céréales et notamment du blé et l’ élevage de moutons destinés à nourrir la population du Qatar, car ce pays, riche en pétrole, en gaz et en sable stérile, doit acheter 90% de sa nourriture à l’extérieur.
Il investit partout en Occident avec une frénésie folle : aucun domaine ne lui échappe : l’immobilier, l’art, le sport, la finance, la haute technologie, l’industrie du luxe, l’humanitaire (comme dans les banlieues). Serait-ce pour assurer son avenir, quand les gisements de pétrole et de gaz seront taris, son indépendance, sa sécurité ?
Ce sont certainement les buts de sa politique d’investissements tout azimut, mais d’autres ambitions se cachent derrière cette stratégie : répandre le wahhabisme, afin de convertir les infidèles et peut-être devenir le nouveau Pôle islamique en lieu et place de son grand voisin : l’Arabie saoudite.
L’émir du Qatar n’est certes pas un philanthrope dans l’âme et comme tous les Arabes, il ne fait rien pour rien, mais attend toujours un retour, donc il n’investit pas sans contrepartie et c’est là que réside le danger, surtout quand il « distribue » ses largesses aux banlieues, majoritairement peuplées de musulmans, de plus en plus « pieux », comme par hasard!
Le Qatar est soumis à la charia, même si certaines libertés sont accordées aux cadres étrangers, car le Qatar a besoin de leurs compétences, dans tous les domaines. Ces pays du Golfe ont le pétrole, mais non les connaissances, encore moins les compétences. Ils ont besoin de l’expertise, du savoir faire occidental, ces mécréants si méprisés par leur « religion ». Par contre, les pauvres immigrés en provenance de l’Inde, du Pakistan, de l’Afghanistan, de l’Iran, cette main d’oeuvre bon marché, mais nécessaire à la réalisation des projets pharaoniques de l’émir mégalomane, sont traités comme des sous hommes.
L’autre face de cet » adorable » émir, si généreux, si apprécié par nos ministres, présidents, hommes d’affaires, reines et rois, est beaucoup plus inquiétante, car ce monarque wahhabite finance les organisations terroristes, fournit des armes aux islamistes d’Al Qaida, apporte une aide financière et militaire aux islamistes du Mali, soutient les mercenaires en Syrie, et tout comme ses amis, les Saoud, il finance les mosquées, les écoles coraniques et les universités en Occident, pour la propagation du wahhabisme, qui est loin d’être un courant modéré et tolérant de l’idéologie islamique.
Et tout cela explique la méfiance que suscite la politique d’investissement actuelle du Qatar auprès de ceux qui réfléchissent un tant soi peu, car derrière son sourire, sous ses épaisses moustaches noires, l’émir du Qatar n’est pas l’ami de l’Occident, car un bon musulman ne peut être l’ami d’un infidèle et l’Emir est un bon musulman!
Comme en Orient, tout s’achète, quoi de plus facile pour l’émir du Qatar que de mettre en pratique cette coutume orientale en Occident et imposer ainsi sa vision wahhabite du monde à cet Occident qui se prostitue pour quelques millions de dollars et se prépare à tout perdre, même l’honneur. Ce mot a-t-il encore un sens aujourd’hui auprès des « grands » de ce monde ?
Yves Bonnet : « il y (un) problème avec l’argent qui est alloué par des pays salafistes ».
Yves Bonnet : « On n’ose pas parler de l’Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes ».
La Dépêche : Comment jugez-vous ce tapis rouge qu’on déroule devant le Qatar en France ?
Yves Bonnet : « Personnellement, je suis très choqué. Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar car là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris Saint-Germain. »
Laurent Fabius : « Nous avons de très bons contacts avec les autorités du Qatar que nous voyons régulièrement et nous sommes parfaitement au clair. Le Qatar a fait le choix d’un partenariat profond avec la France, la France en est heureuse »
La haute trahison, c’est quand ?
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(1) http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/08/1459410-terrorisme-les-lecons-de-l-affaire-merah.html
(2) http://www.kabyles.net/action-du-qatar-en-france,9209.html
Nul besoin d’être un expert quelconque pour s’inquiéter de la
«qatarisation » à outrance de l’Occident, par l’émir-mécène de ce minuscule émirat théocratique coincé entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Quel glouton ce petit ogre qatari, mini par la taille, mais gigantesque par son poids en milliards de dollars.
Le Qatar mène discrètement une politique de conquête de terres arables à l’étranger . Il exploite des terres fertiles au Kenya et lorgne sur le Soudan, l’Ukraine, l’Argentine, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’Australie, n’échappe pas à son appétit vorace. Des pans entiers de l’agriculture australienne disparaissent au profit du Qatar, qui achète des milliers d’hectares aux fermiers, pour la production de céréales et notamment du blé et l’ élevage de moutons destinés à nourrir la population du Qatar, car ce pays, riche en pétrole, en gaz et en sable stérile, doit acheter 90% de sa nourriture à l’extérieur.
Il investit partout en Occident avec une frénésie folle : aucun domaine ne lui échappe : l’immobilier, l’art, le sport, la finance, la haute technologie, l’industrie du luxe, l’humanitaire (comme dans les banlieues). Serait-ce pour assurer son avenir, quand les gisements de pétrole et de gaz seront taris, son indépendance, sa sécurité ?
Ce sont certainement les buts de sa politique d’investissements tout azimut, mais d’autres ambitions se cachent derrière cette stratégie : répandre le wahhabisme, afin de convertir les infidèles et peut-être devenir le nouveau Pôle islamique en lieu et place de son grand voisin : l’Arabie saoudite.
L’émir du Qatar n’est certes pas un philanthrope dans l’âme et comme tous les Arabes, il ne fait rien pour rien, mais attend toujours un retour, donc il n’investit pas sans contrepartie et c’est là que réside le danger, surtout quand il « distribue » ses largesses aux banlieues, majoritairement peuplées de musulmans, de plus en plus « pieux », comme par hasard!
Le Qatar est soumis à la charia, même si certaines libertés sont accordées aux cadres étrangers, car le Qatar a besoin de leurs compétences, dans tous les domaines. Ces pays du Golfe ont le pétrole, mais non les connaissances, encore moins les compétences. Ils ont besoin de l’expertise, du savoir faire occidental, ces mécréants si méprisés par leur « religion ». Par contre, les pauvres immigrés en provenance de l’Inde, du Pakistan, de l’Afghanistan, de l’Iran, cette main d’oeuvre bon marché, mais nécessaire à la réalisation des projets pharaoniques de l’émir mégalomane, sont traités comme des sous hommes.
L’autre face de cet » adorable » émir, si généreux, si apprécié par nos ministres, présidents, hommes d’affaires, reines et rois, est beaucoup plus inquiétante, car ce monarque wahhabite finance les organisations terroristes, fournit des armes aux islamistes d’Al Qaida, apporte une aide financière et militaire aux islamistes du Mali, soutient les mercenaires en Syrie, et tout comme ses amis, les Saoud, il finance les mosquées, les écoles coraniques et les universités en Occident, pour la propagation du wahhabisme, qui est loin d’être un courant modéré et tolérant de l’idéologie islamique.
Et tout cela explique la méfiance que suscite la politique d’investissement actuelle du Qatar auprès de ceux qui réfléchissent un tant soi peu, car derrière son sourire, sous ses épaisses moustaches noires, l’émir du Qatar n’est pas l’ami de l’Occident, car un bon musulman ne peut être l’ami d’un infidèle et l’Emir est un bon musulman!
Comme en Orient, tout s’achète, quoi de plus facile pour l’émir du Qatar que de mettre en pratique cette coutume orientale en Occident et imposer ainsi sa vision wahhabite du monde à cet Occident qui se prostitue pour quelques millions de dollars et se prépare à tout perdre, même l’honneur. Ce mot a-t-il encore un sens aujourd’hui auprès des « grands » de ce monde ?
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