Le procureur de Paris a indiqué lundi que les quatre jeunes islamistes présumés interpellés jeudi et vendredi matin à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône et le Var, étaient en mesure de commettre un attentat "dans les jours qui viennent". Mais leur projet d'attentat reste "non déterminé à ce stade".
Le père du principal suspect a été remis en liberté, mais les trois autres interpellés ont été déférés lundi et seront présentés dans la journée à un juge d'instruction. Ils devraient être mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Concrètement, d'après le procureur de Paris, "ils s'entraînaient à fabriquer des explosifs" dans un atelier découvert au domicile de l'un d'entre eux. Les policiers y ont saisi près de 50 grammes de TATP, "explosif utilisable comme détonateur", 10 kilos de mélange nitrate-fuel, 150 kilos de nitrate et deux litres d'acétone "pouvant permettre la fabrication de 600 grammes de TATP supplémentaires". Le tout aurait pu provoquer "des dégâts considérables sur un rayon de plusieurs centaines de mètres". Deux pistolets automatiques et un révolver ont également été retrouvés sur place.
Le principal suspect avait installé un atelier de fabrication d'explosifs chez lui à Marignane © Maxppp
C'est "un petit groupe d'individus qui était en mesure de commettre à très court terme, probablement dans les jours à venir, un attentat à la bombe". C'est la principale annonce lundi du procureur de Paris, François Molins, après l'arrestation jeudi et vendredi d'un groupe d'islamistes présumés à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var.Le père du principal suspect a été remis en liberté, mais les trois autres interpellés ont été déférés lundi et seront présentés dans la journée à un juge d'instruction. Ils devraient être mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
"Glorification de Mohamed Merah"
C'est via Internet que les enquêteurs ont découvert ce groupe qui postait des vidéos et des messages appelant au djihad. "Les investigations avant leur interpellation avaient permis de relever des échanges (...) sur fond de radicalisation djihadiste, d'une glorification de Mohamed Merahet finalement d'une volonté affirmée de passer à l'acte", a précisé François Molins.Concrètement, d'après le procureur de Paris, "ils s'entraînaient à fabriquer des explosifs" dans un atelier découvert au domicile de l'un d'entre eux. Les policiers y ont saisi près de 50 grammes de TATP, "explosif utilisable comme détonateur", 10 kilos de mélange nitrate-fuel, 150 kilos de nitrate et deux litres d'acétone "pouvant permettre la fabrication de 600 grammes de TATP supplémentaires". Le tout aurait pu provoquer "des dégâts considérables sur un rayon de plusieurs centaines de mètres". Deux pistolets automatiques et un révolver ont également été retrouvés sur place.
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