Murgan Salem al-Gohary a une obsession. Il veut gommer de la surface de la terre tout ce qui est antérieur à l’islam.
Cet Égyptien djihadiste a lancé une fatwa visant à la destruction des pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos… sans oublier le sphinx. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces monuments sont antérieurs à l’islam et, dès lors, considérés comme impies. Depuis ces menaces, la police quadrille les zones touristiques, craignant non seulement des attaques contre les étrangers, mais aussi contre les trésors artistiques du pays.
Les fous de Dieu n’en sont pas à leur coup d’essai en la matière. Personne n’a oublié le dynamitage par les talibans des Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan. Un crime abject. Plus récemment, ce fut la destruction d’édifices religieux au Mali et l’incendie toujours mystérieux d’une bibliothèque au Caire. En Iran, la chute du shah avait entraîné la dispersion de trésors archéologiques iraniens à travers le monde. Même chose avec les œuvres des musées irakiens qui ont été monnayées à prix d’or sur le marché international de l’art après la chute de Saddam Hussein. Et comment ne pas songer au patrimoine syrien aujourd’hui sacrifié sur l’autel de la guerre civile ?
La bien-pensance — qui sévit aussi dans le domaine artistique et archéologique — a longtemps exigé que les pièces archéologiques soient rendues à leurs pays d’origine. Nos pays payeraient ainsi le prix de leurs vols passés. Ainsi, le scribe accroupi du Louvre aurait dû retourner en Égypte. Dans des régions au passé historique prestigieux et aujourd’hui livrées à la haine des islamistes, on frémit de voir ce qui se serait passé si leurs projets s’étaient concrétisés. Et l’on respire en songeant que ces trésors de l’humanité sont conservés, bien à l’abri, dans les musées des anciennes (et forcément condamnables, aux yeux des excités de la charia et de leurs collabos) puissances coloniales !
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