L'ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton, a officiellement visité la semaine dernière la région de Baalbeck, à l’Est du Liban.
En réalité, il a voyagé avec une équipe sécuritaire française dans le Nord de la Békaa, région frontalière limitrophe de la province syrienne de Homs.
Côté syrien de la frontière, des officiers et des experts des services de renseignement militaires français, certains sous couvert du statut de journaliste, encadrent les combattants de l’Armée « syrienne » libre. Tous se sont infiltrés illégalement en Syrie.
L’ambassadeur Denis Pietton et ses hôtes ont récupéré à un point de passage illégal des agents des services de renseignement français fuyant l’Émirat islamique de Baba Amr où ils dispensaient leur savoir-faire en matière de combat urbain.
En vertu de la Convention de Vienne, les voitures diplomatiques ne peuvent être perquisitionnées. Le convoi a donc pu ramener les agents français à l’ambassade sans que la police libanaise puisse intervenir.
Avec toute l’arrogance de l’ancienne puissance mandataire, l’ambassadeur de France s’était, une fois de plus, publiquement ingéré dans les affaires libanaises en déclarant le 23 février dernier à nos confrères du Daily Star : « Le Liban devrait rester à l’écart des troubles en Syrie ».
Après la fuite de 35 conseillers militaires et journalistes occidentaux, les 2 000 combattants de l’Armée syrienne libre regroupés dans l’Émirat islamique de Baba Amr ont perdu tout espoir de voir se réaliser les belles promesses occidentales.
Mercredi 29 février 2012, plusieurs centaines ont choisi de se rendre avant que l’Armée nationale syrienne ne rentre dans le quartier rebelle.
L’Émirat islamique de Baba Amr faisait moins de 40 hectares lorsqu’il a été bouclé par les Forces loyalistes. Il ne comprend qu’une partie du quartier de Baba Amr proprement dit, ainsi que quelques rues adjacentes.
La Syrie est un État de 185 000 km2, peuplé par 23 millions d’habitants.
Les insurgés qui se sont rendus ont abandonné leurs armes. Leur arsenal incluait des postes de tir et des missiles antichars AT-13 / 9K115 Metis. Ce matériel russe étant déjà un peu ancien et assez répandu dans la région, on ignore pour le moment quelle filière avait pu l’acheminer sur place.
Au début de la bataille de Homs, les rebelles disposaient également de postes de tir antichar Milan.
Le Réseau Voltaire a appris de source sure qu’un agent français a été fait prisonnier par l’Armée nationale syrienne, lundi 27 février 2012, à Azouz (district d’Idlib, à proximité de la frontière turque).
Cette arrestation porte à 19 (dix-neuf) le nombre de prisonniers français détenus par Damas.
Des négociations pour leur restitution sont en cours via la Fédération de Russie, les Emirats arabes unis et le Sultanat d’Oman.
Durant cette période, les Émirats arabes unis ont pris leur distance avec la position commune du Conseil de Coopération du Golfe, et ont décidé d’adopter une attitude de stricte neutralité. Ils ont donc interdit toute manifestation pro ou anti-syrienne sur leur territoire.
Source : Réseau Voltaire
En réalité, il a voyagé avec une équipe sécuritaire française dans le Nord de la Békaa, région frontalière limitrophe de la province syrienne de Homs.
Côté syrien de la frontière, des officiers et des experts des services de renseignement militaires français, certains sous couvert du statut de journaliste, encadrent les combattants de l’Armée « syrienne » libre. Tous se sont infiltrés illégalement en Syrie.
L’ambassadeur Denis Pietton et ses hôtes ont récupéré à un point de passage illégal des agents des services de renseignement français fuyant l’Émirat islamique de Baba Amr où ils dispensaient leur savoir-faire en matière de combat urbain.
En vertu de la Convention de Vienne, les voitures diplomatiques ne peuvent être perquisitionnées. Le convoi a donc pu ramener les agents français à l’ambassade sans que la police libanaise puisse intervenir.
Avec toute l’arrogance de l’ancienne puissance mandataire, l’ambassadeur de France s’était, une fois de plus, publiquement ingéré dans les affaires libanaises en déclarant le 23 février dernier à nos confrères du Daily Star : « Le Liban devrait rester à l’écart des troubles en Syrie ».
Après la fuite de 35 conseillers militaires et journalistes occidentaux, les 2 000 combattants de l’Armée syrienne libre regroupés dans l’Émirat islamique de Baba Amr ont perdu tout espoir de voir se réaliser les belles promesses occidentales.
Mercredi 29 février 2012, plusieurs centaines ont choisi de se rendre avant que l’Armée nationale syrienne ne rentre dans le quartier rebelle.
L’Émirat islamique de Baba Amr faisait moins de 40 hectares lorsqu’il a été bouclé par les Forces loyalistes. Il ne comprend qu’une partie du quartier de Baba Amr proprement dit, ainsi que quelques rues adjacentes.
La Syrie est un État de 185 000 km2, peuplé par 23 millions d’habitants.
Les insurgés qui se sont rendus ont abandonné leurs armes. Leur arsenal incluait des postes de tir et des missiles antichars AT-13 / 9K115 Metis. Ce matériel russe étant déjà un peu ancien et assez répandu dans la région, on ignore pour le moment quelle filière avait pu l’acheminer sur place.
Au début de la bataille de Homs, les rebelles disposaient également de postes de tir antichar Milan.
Le Réseau Voltaire a appris de source sure qu’un agent français a été fait prisonnier par l’Armée nationale syrienne, lundi 27 février 2012, à Azouz (district d’Idlib, à proximité de la frontière turque).
Cette arrestation porte à 19 (dix-neuf) le nombre de prisonniers français détenus par Damas.
Des négociations pour leur restitution sont en cours via la Fédération de Russie, les Emirats arabes unis et le Sultanat d’Oman.
Durant cette période, les Émirats arabes unis ont pris leur distance avec la position commune du Conseil de Coopération du Golfe, et ont décidé d’adopter une attitude de stricte neutralité. Ils ont donc interdit toute manifestation pro ou anti-syrienne sur leur territoire.
Source : Réseau Voltaire
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