Alors que des sources américaines citées par le site libanais « Beirut Observer » affirment que le Pentagone a déjà mis au point ses plans d’action en Syrie pour y intervenir dès que la Maison-Blanche en donne l’ordre, un haut gradé syrien révèle que le régime de Bachar Al-Assad a confié au Hezbollah libanais et à l’Armée du Mahdi, en Irak (de Moqtada Sadr) la mission de venger Damas contre des dirigeants arabes participant au sommet arabe de Bagdad.
Le site « Beirut Observer » s’appuie sur « CNN » pour affirmer que « les responsables militaires américains ont achevé la mis en place des plans d’action détaillés, afin d’intervenir en Syrie dès que l’administration le demande ». Les spécialistes du Pentagone ont ainsi préparé les différents scénarios et les armements adéquats, après une période d’observation de l’évolution sur le terrain. Pourtant, Washington continue de privilégier une solution politique. Ce qui fait dire aux observateurs que « les fuites organisées sur la mise au point des plans d’interventions militaires font partie des pressions exercées sur Damas », sans exclure totalement la possibilité d’intervenir militairement si la communauté internationale parvenait à un consensus dans ce sens.
De son côté, « le régime syrien prépare sa vengeance contre ce qu’il considère ses ennemis arabes qui soutiennent le soulèvement populaire », affirme un haut gradé syrien. « Beirut Observer » cite cet officier supérieur, voulant garder l’anonymat pour protéger sa famille. Il affirme attendre le moment opportun pour déserter et rejoindre l’Armée Syrienne Libre (????) Pas très fiable comme source. Selon cette source, « Bachar Al-Assad a ordonné l’installation d’une salle d’opération commune avec le Hezbollah libanais et l’Armée du Mahdi, dirigée par l’imam chiite irakien Moqtada Sadr ». « Ce dispositif est chargé d’assassiner les dirigeants arabes qualifiés d’hostiles à Damas, lors de leur participation au prochain sommet de la Ligue arabe, prévu à Bagdad avant fin mars prochain », ajoute l’officier syrien. De ce fait, il n’exclut pas des attentats kamikazes en Irak contre des délégations arabes.
La mise à exécution de ces menaces constituerait une déclaration de guerre syrienne, et justifierait les plans d’intervention préparés par le Pentagone. Notons à cet égard que le journal koweïtien « Al Raï » affirme dans son édition de ce matin que les Républicains au Congrès américain accentuent leurs pressions sur le président Obama afin de conduire une coalition internationale pour renverser Assad. « La commission des Affaires étrangères dirigée par John Kerry (qui a rencontré Assad plusieurs fois ces dernières années) doit auditionner demain jeudi le secrétaire d’Etat adjoint Jeffrey Feltman et l’ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford ».
« Pour neutraliser ces pressions, l’administration avait lancé une campagne médiatique préventive autour de la situation en Syrie, pour justifier le refus américain d’intervenir militairement, dans une année électorale », ajoute le quotidien koweïtien. Selon « Al Raï », parmi les arguments utilisés par la Maison Blanche et le Département d’Etat figurent notamment « le risque d’infiltration d’Al-Qaïda en Syrie, la puissance de l’armée syrienne, et les menaces qui planent sur les minorités... ». « Pour ces raisons, la réunion de la commission des Affaires étrangères au Congrès sera sans doute houleuse. Elle devrait être mise à profit pour accentuer les pressions sur l’administration américaine », croit savoir « Al Raï ».
Dario S.
Le problème majeur ne sera jamais de renverser un dirigeant, mais après que fait-on? Le climat dans les villes où l'on se bat est déjà très mauvais , dans certains quartiers de Homs, chasse au Alaouites et Chrétiens.
De son côté, « le régime syrien prépare sa vengeance contre ce qu’il considère ses ennemis arabes qui soutiennent le soulèvement populaire », affirme un haut gradé syrien. « Beirut Observer » cite cet officier supérieur, voulant garder l’anonymat pour protéger sa famille. Il affirme attendre le moment opportun pour déserter et rejoindre l’Armée Syrienne Libre (????) Pas très fiable comme source. Selon cette source, « Bachar Al-Assad a ordonné l’installation d’une salle d’opération commune avec le Hezbollah libanais et l’Armée du Mahdi, dirigée par l’imam chiite irakien Moqtada Sadr ». « Ce dispositif est chargé d’assassiner les dirigeants arabes qualifiés d’hostiles à Damas, lors de leur participation au prochain sommet de la Ligue arabe, prévu à Bagdad avant fin mars prochain », ajoute l’officier syrien. De ce fait, il n’exclut pas des attentats kamikazes en Irak contre des délégations arabes.
La mise à exécution de ces menaces constituerait une déclaration de guerre syrienne, et justifierait les plans d’intervention préparés par le Pentagone. Notons à cet égard que le journal koweïtien « Al Raï » affirme dans son édition de ce matin que les Républicains au Congrès américain accentuent leurs pressions sur le président Obama afin de conduire une coalition internationale pour renverser Assad. « La commission des Affaires étrangères dirigée par John Kerry (qui a rencontré Assad plusieurs fois ces dernières années) doit auditionner demain jeudi le secrétaire d’Etat adjoint Jeffrey Feltman et l’ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford ».
« Pour neutraliser ces pressions, l’administration avait lancé une campagne médiatique préventive autour de la situation en Syrie, pour justifier le refus américain d’intervenir militairement, dans une année électorale », ajoute le quotidien koweïtien. Selon « Al Raï », parmi les arguments utilisés par la Maison Blanche et le Département d’Etat figurent notamment « le risque d’infiltration d’Al-Qaïda en Syrie, la puissance de l’armée syrienne, et les menaces qui planent sur les minorités... ». « Pour ces raisons, la réunion de la commission des Affaires étrangères au Congrès sera sans doute houleuse. Elle devrait être mise à profit pour accentuer les pressions sur l’administration américaine », croit savoir « Al Raï ».
Dario S.
Le problème majeur ne sera jamais de renverser un dirigeant, mais après que fait-on? Le climat dans les villes où l'on se bat est déjà très mauvais , dans certains quartiers de Homs, chasse au Alaouites et Chrétiens.
Source «MediArabe.info»
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