Ali Akbar Javanfekr, le porte-parole d’Ahmadinejad
Téhéran a commencé à capitaliser deux victoires apparentes de ses alliés : le succès de Bachar al Assad dans la prise d’Idlib, alors aux mains des rebelles et l’assaut triomphal des missiles du Jihad Islamique, depuis Gaza.
Les Iraniens avancent, maintenant, leurs plans de renforcer l’écho de l’attaque palestinienne au Sud d’Israël, par une offensive contre le nord, depuis le Liban. C’est ce que révèlent des sources exclusives de Debkafile, à la suite d’une visite de hauts-responsables iraniens à leurs partenaires du Hezbollah, mercredi matin, 14 mars, dans la région frontalière libano-israélienne qui se situe face à Mettula, la ville israélienne la plus au nord, à la pointe de la bande de terre galiléenne.
La délégation iranienne, conduit par Ali Akbar Javanfekr, porte-parole du Président Mahmoud Ahmadinedjad, arrivé dans un convoi lourdement gardé, au poste avancé de Fatma, juste en face de Mettula, à son rendez-vous avec des officiers du renseignement militaire du Hezbollah.
Une fois sur place, ils n’ont pas cessé de tourner autour de la barrière de sécurité de la frontière libano-israélienne. A certains moments, ils s’en sont rapprochés très près pour examiner le travail incessant des Forces de Défense d’Israël, visant à fortifier la barrière de sécurité frontalière et à transformer ce marqueur des limites territoriales en réelle barrière militaire, capable de résister à des incursions terroristes dans la bande de terre de Galilée.
Le visiteur iranien, Javanfekr, a commenté la scène, selon ce que nos sources ont relevé, de la façon suivante : “Les Sionistes peuvent construire n’importe quel mur qu’ils voudront, que ce soit en béton, en acier ou en plastique, mais nous et le Hezbollah, nous l’abattrons, de la même manière que nous ferons tomber Israël lui-même ! ».
Il a fait porter sa voix suffisamment fort pour être entendu des deux côtés de la frontière.
Ses paroles ont été rapportées à des Commandants du haut échelon israélien, comme une menace soudaine du lancement d’une offensive de missiles, du même type que la confrontation à Gaza – sinon que cette fois, à la place du Jihad Islamique à Gaza, ce serait le Hezbollah qui aurait mission de tirer des missiles depuis le Liban.
Des paroles relatives à cette menace ont transpiré dans la façon du Premier ministre israélien de charpenter la tonalité de son discours à la Knesset, plus tard, mercredi, quand il a déclaré : « Nous frapperons l’Iran même si nos amis américains y font objection ».
Cette position a été, un peu plus tard, contrarié par une décision du Président américain Barack Obama, et le Premier ministre britannique en visite, David Cameron, selon des sources à Washington de Debkafile, d’intensifier leurs efforts pour retenir Israël de frapper les installations nucléaires de l’Iran.
Par conséquent, Netanyahou a insisté une nouvelle fois, qu’Israël déciderait par lui-même ce qu’est la manière façon d’empêcher l’avènement d’un Iran nucléaire.
A peine ses déclarations sorties dans le domaine public, que Washington annonçait que l’assistant au Secrétariat d’Etat pour les affaires politico-militaires Andrew Shapiro se rendrait immédiatement en voyage en Israël. Il essaiera, sans aucun doute de clarifier, jusqu’à quel point Netanyahou a réellement l’intention d’aller.
DEBKAfile Exclusive Reportage
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