Qui a couvé ce monstre ? A l'heure où j'écris ces lignes, mercredi matin, l'assassin des trois enfants juifs, d'un jeune rabbin et de trois parachutistes d'origine musulmane (rajout: dont un de religion catholique) ayant combattu en Afghanistan est toujours retranché dans un appartement à Toulouse, encerclé par le RAID. Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo, de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France, si souvent dénoncé ici-même.
Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?
Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?
Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes. Ils sont les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste. Ce qui me rend furieux est de voir les conséquences tragiques de la constante mauvaise foi de ceux qui, au nom d'une morale de pacotille, ont toujours refusé de se confronter, comme Bayrou par exemple, à la crise de la cohésion nationale née d'une immigration impensée, d'un code de la nationalité angélique, de la survenue d'une idéologie totalitaire. Celle-ci trouve ses protections aussi bien chez les antiracistes au nom de la lutte contre l'islamophobie que chez Tariq Ramadan et ses alliés d'extrême-gauche au nom de la réislamisation des musulmans, de leur "visibilité" et d'un antisionisme suintant la haine du juif. Le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, exclusivement consacré à la mise en accusation d'Israël, est de ces conditionnements qui ne peuvent qu'exciter des esprits fanatisés par le mythe du juif tueur d'enfants, tel que l'affaire Al-Dura (l'armée israélienne accusée sans preuve d'avoir tué un enfant palestinien en 2000 sous la caméra de France 2) l'a propagé dans les médias. Aujourd'hui, les masques tombent enfin. À la campagne présidentielle de s'emparer sereinement du sujet.
Il est connu des services de police. À 22 heures, mardi 20 mars, la cellule de crise à Toulouse décide de donner l’assaut hier matin à 3 heures à l’endroit où loge le tueur « présumé ». Son frère a été interpelé et arrêté.
Qui est-il ? Qui sont-ils ?
Des Français d’origine algérienne. Leur mère vit « au Mirail » et a refusé de coopérer avec la police qui lui demandait de parlementer avec son fils, retranché dans le quartier de la Côte pavée à Toulouse.
Ils se réclament salafistes - la branche la plus radicale de l’islamisme - du djihad et d’El Qaïda. Mais il peut s’agir, simplement, de sympathisants et non forcément de membres du réseau djihadiste.
Ce que savent les services de police sur ces deux frères
Ils ont suivi des entrainements en Afghanistan. Donc, les suspects connaissaient le réseau djihadiste qui enrôle les futurs combattants (ou terroristes) en France. C’est un élément déterminant dans les soupçons de la police puisqu’elle était informée des périodes précises des voyages que les suspects ont effectués vers ce pays en zone tribale pakistanaise.
Elle sait aussi qu’ils sont déterminés à agir en France. Toutes ces informations, les suspects ne les ont jamais cachées, ils avaient pignon sur internet via le site très connu « Forsane Alizza » (1), vecteur important du djihadisme en France. Ce site a été interdit - seulement - en février dernier, par le ministre français de l’intérieur.
Qu’ont fait les autorités françaises, AVANT, les tueries de Montauban et Toulouse ?
La DCRI les connait. Ils les savaient déterminés et donc qu’il pouvait y avoir ce genre de tuerie sur le sol français. De plus, ils les savaient lourdement armés et fanatisés.
Pour quelle raison n’ont-ils pas traqué ces tueurs avant qu’ils ne commettent leurs attentats ? Ne doivent-ils pas « loger » avec précision tous les éventuels terroristes résidant sur le sol français, susceptibles de passer à l’action ?
Il reste de nombreuses interrogations dans la manière qu’a la France de traiter les affaires de terrorisme.
Aujourd’hui et quelques heures après ses attentats qui ont endeuillé la France et la communauté juive, la police est pratiquement certaine que le tueur aura forcément bénéficié de complicités de la part des autres membres de cette « cellule » terroriste. Selon les informations obtenues par des policiers du RAID, plusieurs opérations du même genre ont été menées conjointement dans d’autres lieux, hier.
Son frère a été arrêté. Où, quand ? Comment ? Pourquoi ? Personne ne parle de cette première interpellation qui aura abouti, on peut le supposer, à l’assaut de la planque du quartier de la Côte pavée.
Pourtant, dès les exécutions des militaires de Montauban et de Toulouse, la police prend directement la piste de cet individu et a mené une enquête très discrète auprès du voisinage pour obtenir plus de renseignements sur le tueur présumé.
Pourquoi, alors, n’a-t-il pas été suivi et surveillé afin d’éviter d’autres massacres, connaissant son fanatisme et son passé ?
On ne nous dira pas tout. Comme prévu, les autorités ne donneront pas tous les éléments qui ont permis de les diriger directement vers ces suspects qui s’avèrent être les auteurs des attentats de ces derniers jours.
Mais nous nous posons, une nouvelle fois, la question. Pourquoi la police française n’est pas intervenue auprès de ce groupe terroriste AVANT que n’aient lieu les tueries de Toulouse et Montauban ? par NOBELINE
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