Voici quelque temps, le gouvernement israélien a décidé de restituer les corps d’assassins à l’Autorité Palestinienne et au Hamas.
Comme on pouvait s’y attendre, cette restitution a été prise comme un signe de victoire par les populations arabes sous le contrôle de l’Autorité Palestinienne comme par les populations arabes sous le contrôle du Hamas.
Le contraire eut été très étonnant. A chaque fois que des Israéliens sont assassinés, ces gens font la fête par milliers. Les rues de Ramallah et de Gaza City portent des noms d’assassins, qui sont considérés comme des héros ou, plus précisément, des « martyrs ». Les télévisions « palestiniennes » financées avec l’argent occidental sont des organes d’incitation à la haine antisémite et au meurtre. Les manuels scolaires « palestiniens » sont des instruments servant aux mêmes fins.
S’il fallait une preuve supplémentaire qu’aucune paix n’est possible avec le Hamas, bien sûr, mais aussi avec l’Autorité Palestinienne, on en disposerait ainsi. Mais faut-il une preuve supplémentaire ? Les preuves sont abondantes, et absolument accablantes, depuis longtemps. Ceux qui ne veulent pas voir sont des aveugles volontaires dont je ne peux m’empêcher de penser qu’ils sont imprégnés d’intentions aussi vomitives qu’inavouables.
Les gens qu’on nomme « Palestiniens » ne pourraient vivre en paix avec leurs voisins qu’après de nombreuses années passées en désintoxication, et ces années passées en désintoxication devraient être un préalable à toute forme de geste ou de déclaration. La désintoxication ne pourrait venir, bien sûr, qu’après un changement de régime à Gaza et dans l’Autorité Palestinienne.
Ce changement de régime devrait commencer par l’abolition du Hamastan de Gaza et par l’abolition de l’Autorité Palestinienne. Ces abolitions devront venir. Elles viendront tôt ou tard.
Ceux qui pensent que des accords sont possibles avec le Hamas ou avec l’Autorité Palestinienne me font penser à ceux qui pensaient en 1938 qu’on pouvait s’entendre en Europe avec Adolf Hitler. Et ce n’est sans doute pas un hasard si Mein Kampf est un best seller dans une bonne part du monde arabe. Fort heureusement, le Hamas et l’Autorité palestinienne ont des moyens très réduits par rapport à ceux dont disposait Hitler.
Un changement de régime à Gaza et dans les territoires de Judée-Samarie occupés par l’Autorité Palestinienne serait un commencement en direction du règlement de la guerre musulmane contre Israël.
Mais le règlement ne pourra venir tant qu’existera encore le mal, plus vaste, qui touche toutes les terres d’islam et une large part de la « communauté des croyants ».
Et ce mal doit être regardé en face. Il existe une barbarie islamique qui touche depuis des années l’ensemble du monde musulman, et la barbarie « palestinienne » fait partie intégrante de la barbarie islamique.
Les exemples de barbarie islamique sont trop nombreux pour qu’on les énumère. Il y faudrait des pages et des pages.
Faut-il rappeler les crimes innommables commis pendant des années par le GIA et le FIS en Algérie ? Faut-il évoquer les innombrables attentats commis par Al Qaida, qui ne se limitent pas aux attaques du 11 septembre 2001 ? Faut-il rappeler les actes abjects commis en Irak sous la dictature de Saddam Hussein et après la chute de celui-ci ? Faut-il dire, n’en déplaise à Bernard Henri Levy, que la Libye est passée des mains d’un dictateur brutal aux mains de hordes et de milices qui ont assassiné par centaines des noirs africains et mis en circulation des armes qui se retrouvent dans le Sinaï ? Faut-il décrire les meurtres commis par les talibans en Afghanistan, par des islamistes pakistanais en Inde ? Faut-il parler des scènes d’égorgement filmés en vidéo qui ont jalonnée la dernière décennie ? Faut-il parler des attentats multiples déjoués par les services de sécurité du monde entier ? Les attentats non islamiques sont des exceptions qui confirment la règle.
Je persiste à dire que tous les musulmans ne sont pas coupables, mais je dois rappeler que les coupables de la barbarie islamique sont musulmans. Et je dois dire que la barbarie islamique est le danger principal aujourd’hui sur la terre.
La barbarie islamique passera et s’éteindra. Elle est stérile et destructrice, et ne peut donc que passer et s’éteindre.
Ce qui importe est de veiller à ce qu’elle fasse le moins de dégâts possible avant qu’elle passe et s’éteigne.
Ce qui importe est de ne se faire aucune illusion à son égard. Strictement aucune illusion.
Ce qui importe est de l’appeler par son nom et de ne pas avoir à son égard des attitudes à géométrie variable, en considérant, par exemple, que la barbarie « palestinienne » peut être dissociée du reste de la barbarie islamique.
Nous sommes dans une guerre planétaire et multiforme. Nous devons la voir comme telle.
Et, puisque c’est à l’ordre du jour, nous devons voir que ce qui se passe présentement en Syrie relève aussi de la barbarie islamique.
J’avais écrit au début de l’intervention contre le régime Kadhafi en Libye que le choix serait entre la peste et le choléra. Le choléra Kadhafi a perdu, la peste a gagné.
Je dis qu’en Syrie, le choix est à nouveau entre la peste et le choléra. Le moment où des modérés auraient pu émerger est passé. Le choix est désormais entre le régime Assad et ses meurtres de masse, et un pouvoir passant aux mains des Frères musulmans, et des meurtres de masse. C’est abominable.
C’est la barbarie islamique qui est abominable.
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© Guy Millière pour www.Dreuz.info
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