Le Tribunal Constitutionnel d’Egypte, a, jeudi 14 juin, déclaré invalides les lois qui régissent les élections parlementaires, qui se sont déroulées plus tôt cette année, et a conféré le contrôle aux deux partis islamistes. La TV égyptienne vient juste d’annoncer qu’après l’annulation d’un tiers des sièges, le Parlement va être dissout et que de nouvelles élections doivent se tenir.
La Cour a, également, declare inconstitutionnelle une loi introduite par les Frères Musulmans qui aurait disqualifié l’ancien Premier ministre de Moubarak, Ahmed Shafiq, dans la course à l’élection présidentielle de sameid à dimanche, contre le représentant des Frères Musulmans, Muhammad Morsi.
Debkafile : du fait que l’assemblée constitutionnelle parlementaire n’a pas le pouvoir d’écrire une nouvelle charte afin de déterminer l’étendue des nouveaux pouvoirs présidentiels, ces pouvoirs du gagnant de l’élection présidentielle, que ce soit Shafiq ou Morsi, demeurent indéfinis.
The constitution court’s two decisions Thursday are a major setback for the Muslim Brotherhood. They also send the democratic process back to square one and delay the transition of government from the SCAF military council to civilian hands until new elections are held.
Ces deux décisions de la Cour Constitutionnelle de jeudi constituent un revers déterminant pour les Frères Musulmans. Elles renvoient également le processus démocratique au point de départ et reportent la remise du gouvernement, par le Conseil Militaire (SCAF) entre les mains des civils, jusqu’à ce que se tiennent de nouvelles élections.
DEBKAfile Reportage Exclusif
Adaptation : Marc Brzutowski.
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