Rendre absolument irréversible la substitution de population en cours, tel est le mot d’ordre de tous les politiciens du Système à travers l’Europe. Il n’est donc pas surprenant qu’une de leurs priorités soit d’augmenter toujours davantage la « diversité » ethnique dans les armées européennes.
En Allemagne, où le service militaire est devenu un volontariat l’année dernière, la part des engagés issus de l’immigration est déjà de plus d’un quart : 26%, soit à peine moins que leur part dans la classe d’âge correspondante dans l’ensemble de la population (27%). Mais ce n’est pas encore assez pour le gouvernement Merkel. Le ministre chrétien-démocrate de la Défense, Thomas de Maizière, vient d’expliquer qu’il voulait plus d’immigrés dans l’armée allemande, afin que celle-ci « soit représentative de la moyenne de la population ».
Un des moyens imaginés par Maizière est d’obtenir du gouvernement turc la reconnaissance du service militaire allemand, de telle sorte que les binationaux qui effectuent leur volontariat en Allemagne soient dispensés du service militaire de 15 mois obligatoire en Turquie. Le ministre chrétien-démocrate s’est rendu mercredi à Ankara pour rencontrer son homologue turc, et s’y est livré à une opération de séduction, jusqu’à saluer en turc les soldats qui lui présentaient les armes (« Merhabe asker! », a-t-il crié, c’est-à-dire « Bonjour, soldats! »).
Surtout, Maizière s’est fait accompagner de deux officiers allemands d’origine turque, le médecin militaire féminin Leval Kaya-Yildis, et le major Erhan Ursavas, dont la présence très médiatisée entend « donner un double signal : du côté turc, que les immigrés sont les bienvenus dans la Bundeswehr ; à destination de l’Allemagne, qu’encore plus d’immigrés seraient les bienvenus dans les forces combattantes ».
Leval Kaya-Yildis, dont le père était arrivé comme travailleur immigré en Allemagne en 1963, et qui est elle-même mariée à un Turc, s’est présentée comme « une musulmane convaincue » et a recommandé la Bundeswehr comme « une patrie pour les musulmans ». Elle a expliqué que, lors de son séjour comme médecin militaire en Afghanistan, elle n’avait pas seulement soigné les soldats allemands mais s’était surtout occupée des musulmanes afghanes, qui refusaient de se laisser soigner par des médecins mâles. Elle a ainsi trouvé dans la Bundeswehr « son accomplissement comme médecin ». Le mess ne lui sert « évidemment » que des menus sans porc. N’y a-t-il pas pourtant « un danger, s’il lui arrivait quelque chose en Afghanistan, d’être enterrée chrétiennement ? » Aucun danger, rassure-t-elle : “Nous prendrions immédiatement contact avec un imam” ».
Bref, le message aux musulmans (à papiers) allemands est clair : engagez-vous, rengagez-vous !
[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]
En Allemagne, où le service militaire est devenu un volontariat l’année dernière, la part des engagés issus de l’immigration est déjà de plus d’un quart : 26%, soit à peine moins que leur part dans la classe d’âge correspondante dans l’ensemble de la population (27%). Mais ce n’est pas encore assez pour le gouvernement Merkel. Le ministre chrétien-démocrate de la Défense, Thomas de Maizière, vient d’expliquer qu’il voulait plus d’immigrés dans l’armée allemande, afin que celle-ci « soit représentative de la moyenne de la population ».
Un des moyens imaginés par Maizière est d’obtenir du gouvernement turc la reconnaissance du service militaire allemand, de telle sorte que les binationaux qui effectuent leur volontariat en Allemagne soient dispensés du service militaire de 15 mois obligatoire en Turquie. Le ministre chrétien-démocrate s’est rendu mercredi à Ankara pour rencontrer son homologue turc, et s’y est livré à une opération de séduction, jusqu’à saluer en turc les soldats qui lui présentaient les armes (« Merhabe asker! », a-t-il crié, c’est-à-dire « Bonjour, soldats! »).
Surtout, Maizière s’est fait accompagner de deux officiers allemands d’origine turque, le médecin militaire féminin Leval Kaya-Yildis, et le major Erhan Ursavas, dont la présence très médiatisée entend « donner un double signal : du côté turc, que les immigrés sont les bienvenus dans la Bundeswehr ; à destination de l’Allemagne, qu’encore plus d’immigrés seraient les bienvenus dans les forces combattantes ».
Leval Kaya-Yildis, dont le père était arrivé comme travailleur immigré en Allemagne en 1963, et qui est elle-même mariée à un Turc, s’est présentée comme « une musulmane convaincue » et a recommandé la Bundeswehr comme « une patrie pour les musulmans ». Elle a expliqué que, lors de son séjour comme médecin militaire en Afghanistan, elle n’avait pas seulement soigné les soldats allemands mais s’était surtout occupée des musulmanes afghanes, qui refusaient de se laisser soigner par des médecins mâles. Elle a ainsi trouvé dans la Bundeswehr « son accomplissement comme médecin ». Le mess ne lui sert « évidemment » que des menus sans porc. N’y a-t-il pas pourtant « un danger, s’il lui arrivait quelque chose en Afghanistan, d’être enterrée chrétiennement ? » Aucun danger, rassure-t-elle : “Nous prendrions immédiatement contact avec un imam” ».
Bref, le message aux musulmans (à papiers) allemands est clair : engagez-vous, rengagez-vous !
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