Les observateurs de l'ONU devaient tenter vendredi 8 juin de gagner le site du dernier massacre commis en Syrie après avoir essuyé des tirs la veille, tandis que le médiateur Kofi Annan évoquait la mise en place d'un nouveau groupe de contact.
Moins de deux semaines après le massacre de Houla qui avait provoqué un tollé international, l'opposition et une ONG syrienne ont accusé les forces fidèles au régime d'en avoir commis un autre mercredi à Al-Koubeir dans la province de Hama (centre), qui aurait fait des dizaines de morts. Mais le régime a démenti qu'il ait eu lieu.
S'exprimant ensuite devant le Conseil de sécurité, il a dénoncé, selon des diplomates, l'usage d'armes lourdes, de balles perforantes et de drones contre les observateurs de l'ONU afin de les forcer à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques.
Ban Ki-moon a indiqué que des observateurs de l'ONU qui tentaient de se rendre sur les lieux avaient été la cible de "tirs à l'arme légère". Les Nations unies ont précisé qu'aucun d'entre eux n'avait été blessé et qu'ils tenteraient à nouveau de se rendre sur place vendredi.
La Russie, hostile à tout changement de régime imposé en Syrie, a dénoncé un acte "barbare", mais y voyant une "provocation" visant à faire échouer le plan de paix de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, et appelé l'Occident à faire pression sur l'opposition syrienne.
S'adressant jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU, Kofi Annan a déclaré que les responsables du massacre devaient "être punis". Il a également averti devant le Conseil de sécurité que la crise en Syrie deviendrait "incontrôlable" si la pression internationale sur Damas ne produit pas rapidement des résultats, ont rapporté des diplomates à l'AFP.
Ce groupe devra "inclure des pays qui ont une influence sur l'un et l'autre camp, le gouvernement et l'opposition", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, sans préciser la liste des membres de ce groupe.
En réponse à une question, il a cependant souligné que "l'Iran est un pays important de la région" et il a déclaré "espérer que l'Iran participera à la résolution" de la crise syrienne. Washington, Londres et Paris se sont déjà déclarés opposés à l'inclusion de l'Iran dans le futur groupe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que son pays bloquerait toute initiative autorisant une intervention extérieure en Syrie. Sur le même ton, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Li Baodong, a exprimé son "opposition résolue" à une "intervention armée extérieure" en Syrie.
Moins de deux semaines après le massacre de Houla qui avait provoqué un tollé international, l'opposition et une ONG syrienne ont accusé les forces fidèles au régime d'en avoir commis un autre mercredi à Al-Koubeir dans la province de Hama (centre), qui aurait fait des dizaines de morts. Mais le régime a démenti qu'il ait eu lieu.
Ce que j'ai vu est inimaginable", a raconté à l'AFP Laith, un jeune villageois qui vit à proximité d'Al-Koubeir, décrivant "des corps brûlés d'enfants, de femmes et de jeunes filles (gisant) à même le sol".
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a qualifié ce nouvel épisode sanglant de "scandaleux et révoltant". "Depuis des mois, il est évident que le président (syrien) Bachar al-Assad a perdu toute légitimité", a-t-il déclaré devant l'Assemblée générale de l'ONU.S'exprimant ensuite devant le Conseil de sécurité, il a dénoncé, selon des diplomates, l'usage d'armes lourdes, de balles perforantes et de drones contre les observateurs de l'ONU afin de les forcer à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques.
Ban Ki-moon a indiqué que des observateurs de l'ONU qui tentaient de se rendre sur les lieux avaient été la cible de "tirs à l'arme légère". Les Nations unies ont précisé qu'aucun d'entre eux n'avait été blessé et qu'ils tenteraient à nouveau de se rendre sur place vendredi.
La Russie dénonce un acte barbare
Le massacre a été vivement condamné: la Maison Blanche a dénoncé un "affront à la dignité humaine" et la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a réclamé une enquête sur ce crime "impardonnable".La Russie, hostile à tout changement de régime imposé en Syrie, a dénoncé un acte "barbare", mais y voyant une "provocation" visant à faire échouer le plan de paix de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, et appelé l'Occident à faire pression sur l'opposition syrienne.
S'adressant jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU, Kofi Annan a déclaré que les responsables du massacre devaient "être punis". Il a également averti devant le Conseil de sécurité que la crise en Syrie deviendrait "incontrôlable" si la pression internationale sur Damas ne produit pas rapidement des résultats, ont rapporté des diplomates à l'AFP.
Un nouveau groupe de contact
Kofi Annan a confirmé que des discussions étaient en cours sur la possibilité d'établir un nouveau groupe de contact international sur la Syrie.Ce groupe devra "inclure des pays qui ont une influence sur l'un et l'autre camp, le gouvernement et l'opposition", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, sans préciser la liste des membres de ce groupe.
En réponse à une question, il a cependant souligné que "l'Iran est un pays important de la région" et il a déclaré "espérer que l'Iran participera à la résolution" de la crise syrienne. Washington, Londres et Paris se sont déjà déclarés opposés à l'inclusion de l'Iran dans le futur groupe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que son pays bloquerait toute initiative autorisant une intervention extérieure en Syrie. Sur le même ton, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Li Baodong, a exprimé son "opposition résolue" à une "intervention armée extérieure" en Syrie.
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