Michel Garroté, réd en chef – Roger Holeindre, ancien député, ancien conseiller régional d’Île-de-France, ancien conseiller municipal, journaliste (Paris-Match et Le Figaro magazine), écrivain (auteur d’une trentaine de livres dont le célèbre « L’Asie en marche » ; prix Asie 1980) et officier émérite (Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures ; Croix de la Valeur militaire ; Médaille militaire ; et Président du Cercle National des Combattants), Roger Holeindre donc, ce baroudeur sans complexes et plein de verve – qui a quitté le Front National en 2011 – est allé voir Jean-Marie Le Pen.
Pour lui dire, avec une liste à la main : « Ta fille à qui t’as donné le parti ne représente plus mes idées, pas plus d’ailleurs que les tiennes. En plus, elle ne s’est entourée que de pédés et ça ne me plaît pas. Moi, je suis pour les quotas dans la vie et là, le quota a été dépassé puisque dans son entourage direct, il y a quinze ou vingt types homosexuels dont beaucoup sont en ménage entre eux. Voilà, il y en a vingt-deux. Voilà la liste ». Les homosexuels ont une très nette surreprésentation dans le premier cercle de Marine Le Pen où l’on trouve même un partisan du mariage homo, ce qui n’est pas le cas des autres qui, toutefois, ne prennent pas position.
Un secrétaire départemental du FN qui espère garder son poste a déclaré que « pour réussir au FN, désormais, il faut être soit homosexuel, soit mégrétiste. Si on est les deux, alors là, c’est le jackpot ». Plusieurs cadres FN dénoncent une hiérarchie parallèle au sein de l’appareil du parti qui permet de faire remonter l’information jusqu’à la coterie, ou à une fraction de celle-ci, puisqu’elle est, elle aussi, divisée, sans passer par la voie réglementaire. Et de préparer les nominations et les investitures selon des critères de choix fort peu politiques. Ils trouvent étrange l’évolution du parti dont la présidente, Marine Le Pen, voudrait inscrire dans la Constitution, que « la République ne reconnaît aucune communauté », alors que le communautarisme gay y prospère.
De son côté, Boulevard Voltaire écrit : Mais que fout donc Marine Le Pen ? Telle est la question lancinante que se posent un nombre croissant de ses électeurs, déroutés par ses atermoiements quant à sa participation à la manif contre le mariage pour tous (ndmg – le 13 janvier), qu’ils soient issus de la vieille droite traditionnelle, pour lesquels on ne badine pas avec la famille ou des déçus de l’UMP.
C’est la guerre sexuelle au Front National.
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