La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a annoncé mercredi que son ministère entendait dorénavant répondre via Internet et les réseaux sociaux à la "propagande" d'Al-Qaida et d'autres groupes islamistes.
La secrétaire d'Etat, qui doit quitter son poste dans quelques jours, a expliqué lors d'une audition au Congrès américain sur l'attentat de Benghazi, avoir commencé à mettre sur pied au département d'Etat "deux structures pour lutter contre l'extrémisme" diffusé sur Internet, notamment via Twitter.CELLULE OPÉRATIONNELLE
"Les médias sociaux sont de grands outils", s'est exclamée Mme Clinton. Elle a annoncé qu'"une cellule opérationnelle au sein du département d'Etat commen(çait) à tenter de répondre à Al-Qaida et à d'autres propagandes djihadistes". Par exemple, si des islamistes extrémistes "diffusent une vidéo qui montre à quel point les Américains sont épouvantables, nous diffuserons une vidéo montrant à quel point ils sont épouvantables", a-t-elle lancé, voulant concurrencer la nébuleuse de groupes islamistes radicaux "à travers les canaux médiatiques par lesquels ils communiquent avec les gens".
Elle a fait une analogie historique avec "la lutte contre le communisme international et l'Union soviétique durant la guerre froide" lorsque "nous communiquions avec les amoureux de la liberté derrière le rideau de fer, via les médias". "Le défi est similaire, même si le monde est différent", a affirmé la secrétaire d'Etat, qui a été une grande avocate des libertés de l'Internet, durant son mandat de quatre ans à la tête du département d'Etat.
Le dernier coup d'éclat sur les réseaux sociaux d'islamistes radicaux remonte à la semaine dernière, lorsque des insurgés somaliens shebab ont annoncé sur leur compte Twitter avoir exécuté leur otage français Denis Allex, détenu depuis 2009 et donné pour mort par Paris depuis une opération ratée de commandos français visant à le libérer quelques jours plus tôt.
Il était temps !!!
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