Vingt ans après une première étude sur les résultats scolaires des enfants pauvres dans le système éducatif, le dernier rapport du Bureau de l’inspection de l’Éducation nationale britannique (Ofsted), intitulé « Unseen Children » (« Enfants invisibles »), jette à nouveau un pavé dans la mare. Aujourd’hui, et contrairement aux années 80-90, les enfants pauvres des grandes villes, majoritairement issus des minorités ethniques, s’en tirent de mieux en mieux.
Les écoles du grand Londres, de Birmingham, de Manchester ou de Liverpool ne les abandonnent plus à leur sort et les investissements des trente dernières années portent leurs fruits. En revanche, les enfants pauvres des zones rurales et littorales de l’est et du sud-est de l’Angleterre, ceux de la white working class, fréquentant souvent des écoles où dominent les classes bourgeoises, sont sur la touche, avec un personnel enseignant qui semble indifférent.
Faute de statistiques ethniques, il n’aurait pas été possible de réaliser une telle étude en France. A cela, on répondra aussi que le fait de fonder une politique sociale non sur l’origine ethnique mais sur le niveau de pauvreté, évite, ici pour le moment, ce type de disparités.
Marianne
La classe dominante qui a oublié qui lui avait permis de se hisser “hors sol” est monstrueuse d’inconséquence vis à vis de ses semblables coupables à ses yeux sans doute de trop lui ressembler… J’espère qu’un jour ces “mondialisés” ne trouveront nulle art où se poser sans danger pour leur vie quand ils seront obligés d’atterrir.
Quand je pense à la vaillance et au courage du peuple anglais, un immense dégoût me submerge envers ses dirigeants, même si les dirigeants européens sont à peine moins pire… Je crois que là, on atteint vraiment le fond chez les Rosbeefs.
Michael Wilshaw, directeur de l’Ofsted, les appelle « la minorité invisible des beaux quartiers ». Invisible, car blanche, mais pourtant défavorisée. Il préconise la manière forte : parachuter des « superprofs » dans ces écoles parfois huppées mais délaissant leurs élèves blancs et pauvres. Il a agité la menace d’inspections en rafale.En janvier, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur, David Willetts, qui a tiré la sonnette d’alarme, demandant qu’une discrimination se fasse à l’entrée de l’université en faveur des mâles blancs d’origine modeste et affirmant que ceux-ci ont leur place aux côtés des minorités ethniques et d’autres minorités dites désavantagées.
Faute de statistiques ethniques, il n’aurait pas été possible de réaliser une telle étude en France. A cela, on répondra aussi que le fait de fonder une politique sociale non sur l’origine ethnique mais sur le niveau de pauvreté, évite, ici pour le moment, ce type de disparités.
Marianne
La classe dominante qui a oublié qui lui avait permis de se hisser “hors sol” est monstrueuse d’inconséquence vis à vis de ses semblables coupables à ses yeux sans doute de trop lui ressembler… J’espère qu’un jour ces “mondialisés” ne trouveront nulle art où se poser sans danger pour leur vie quand ils seront obligés d’atterrir.
Quand je pense à la vaillance et au courage du peuple anglais, un immense dégoût me submerge envers ses dirigeants, même si les dirigeants européens sont à peine moins pire… Je crois que là, on atteint vraiment le fond chez les Rosbeefs.
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