L’impasse semblait toujours totale, les Frères musulmans, le mouvement de M. Morsi, comptant sur la mobilisation de rue pour faire plier le nouveau pouvoir, qui continuait imperturbablement la mise en place d’institutions transitoires.
« L’Égypte ne sera pas une deuxième Syrie et quiconque pousse dans cette voie est un traître », a affirmé un porte-parole du président par intérim Adly Mansour, Ahmed al-Maslamani, dans une déclaration publiée par l’agence officielle MENA.
Neuf personnes ont été tuées mardi matin près de l’Université du Caire, selon un bilan révisé à la hausse en soirée par Mohamed Soltan, chef adjoint des services d’urgence au ministère de la Santé, dans les médias. Deux d’entre elles au moins ont été tuées par un homme qui a ouvert le feu sur des militants pro-Morsi.
Dans l’après-midi, de nouveaux heurts ont éclaté brièvement dans le même secteur, où une quinzaine de véhicules ont été brûlés.
Les abords de l’Université, proches du centre-ville, sont, avec ceux de la mosquée Rabaa al-Adawiya dans le nord-est du Caire, l’un des deux sites occupés en permanence par les islamistes depuis près de trois semaines.
Dans la soirée, huit policiers ont été blessés, certains grièvement, ainsi qu’un nombre indéterminé de civils, par une attaque à la grenade devant le commissariat central de Dahqaliya, dans le nord, selon des sources de sécurité.
Quatre Egyptiens avaient été tués lundi soir. Plus de 150 personnes ont péri dans des heurts liés aux troubles politiques depuis les manifestations massives réclamant le départ de M. Morsi fin juin.
Au moins une quarantaine d’autres ont été tuées durant cette période dans la région instable du Sinaï, frontalière d’Israël et de la bande de Gaza, principalement lors d’attaques contre l’armée et la police, ou d’opérations militaires contre des radicaux islamistes.
Les partisans de Mohamed Morsi, déposé par l’armée le 3 juillet, réclament son retour, faisant valoir qu’il est le premier président égyptien élu démocratiquement.
Ses adversaires estiment qu’il s’est disqualifié par un exercice du pouvoir au profit de son seul camp et que l’ampleur des manifestations contre lui a traduit sa perte de légitimité.
« L’Égypte ne sera pas une deuxième Syrie et quiconque pousse dans cette voie est un traître », a affirmé un porte-parole du président par intérim Adly Mansour, Ahmed al-Maslamani, dans une déclaration publiée par l’agence officielle MENA.
Neuf personnes ont été tuées mardi matin près de l’Université du Caire, selon un bilan révisé à la hausse en soirée par Mohamed Soltan, chef adjoint des services d’urgence au ministère de la Santé, dans les médias. Deux d’entre elles au moins ont été tuées par un homme qui a ouvert le feu sur des militants pro-Morsi.
Dans l’après-midi, de nouveaux heurts ont éclaté brièvement dans le même secteur, où une quinzaine de véhicules ont été brûlés.
Les abords de l’Université, proches du centre-ville, sont, avec ceux de la mosquée Rabaa al-Adawiya dans le nord-est du Caire, l’un des deux sites occupés en permanence par les islamistes depuis près de trois semaines.
Dans la soirée, huit policiers ont été blessés, certains grièvement, ainsi qu’un nombre indéterminé de civils, par une attaque à la grenade devant le commissariat central de Dahqaliya, dans le nord, selon des sources de sécurité.
Quatre Egyptiens avaient été tués lundi soir. Plus de 150 personnes ont péri dans des heurts liés aux troubles politiques depuis les manifestations massives réclamant le départ de M. Morsi fin juin.
Au moins une quarantaine d’autres ont été tuées durant cette période dans la région instable du Sinaï, frontalière d’Israël et de la bande de Gaza, principalement lors d’attaques contre l’armée et la police, ou d’opérations militaires contre des radicaux islamistes.
Les partisans de Mohamed Morsi, déposé par l’armée le 3 juillet, réclament son retour, faisant valoir qu’il est le premier président égyptien élu démocratiquement.
Ses adversaires estiment qu’il s’est disqualifié par un exercice du pouvoir au profit de son seul camp et que l’ampleur des manifestations contre lui a traduit sa perte de légitimité.
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