C’est un soulèvement auquel on ne s’attendait plus, celui des gens bien élevés contre un système qui pousse toujours plus notre civilisation multiséculaire dans le renoncement à ses valeurs millénaires. Le mouvement est né en plein cœur de la manifestation pour tous, en France, où, bien davantage que le refus du mariage homosexuel, combat qui semble dépassé vu de Belgique, fut lancé un appel à renoncer à la décadence.
Les familles en poussette, les jeunes en quête de sens, les plus âgés entendant transmettre un héritage décent furent dépeints tels des fieffés réactionnaires par les médias toujours prompts à trouver des traces de fascisme dans les idées trop peu progressistes à leur goût. Pourtant, ces citoyens ordinaires qui composent ce peuple baillonné n’ont rien cassé, rien incendié, rien pillé. Quand ils sont interrogés par les chaînes de télévision, ils répondent toujours posément, dans une syntaxe dignement construite et sans excès dans la voix.
Au même moment, des bandes de jeunes voyous profitaient de la célébration du titre du Paris-Saint-Germain pour toiser les forces de l’ordre, dévaliser les magasins et arborer leur inculture. Plus récemment, toujours dans l’Hexagone, des sauvageons ont profité de la catastrophe ferroviaire de Brétigny pour détrousser les cadavres et caillasser les services de secours. Quand ceux-là sont interrogés par les médias, ils cachent leur visage sous la capuche de leur sweat pour déblatérer quelque propos haineux.
La société semble désormais divisée, entre d’une part les gens de petite vertu qui écoutent leur musique –souvent du rap- à pleins décibels dans les transports en commun, vandalisent leur environnement, ne respectent plus rien, exhibent leur vulgarité et, d’autre part, ces personnes silencieuses, qui se lèvent pour laisser la place aux plus âgés dans les transports en commun, s’instruisent et prennent soin de leur environnement.
Le problème survient lorsqu’il est trouvé aux premiers toutes les excuses du monde par la grande majorité des élus, des journalistes et des intellectuels, cette élite qui a prôné le laisser-aller dans l’héritage de mai-68 auquel ils –ou leurs parents- ont allègrement participé. Le malaise surgit lorsque les seconds sont sans cesse diabolisés, qualifiés de réactionnaire, taxés d’intolérance. Nous avons choisi notre camps, celui du respect contre l’intolérance, celui de la défense de la veuve et de l’orphelin contre les détrousseurs de cadavre –observez la déchéance dans la virilité-, celui de l’ordre contre le vandalisme, celui de nos valeurs contre la décadence.
L’exemple venu de France doit perler vers la Belgique et l’Europe où le sursaut passera par le réveil populaire. Les réelles valeurs d’un continent qui peine à se trouver une identité se trouvent probablement enfouies dans cette majorité silencieuse à qui il ne manque que le pouvoir de s’exprimer. Le Peuple sera toujours le porte-voix de ces gens bien élevés.
GREGOIRE BRUEL
Les familles en poussette, les jeunes en quête de sens, les plus âgés entendant transmettre un héritage décent furent dépeints tels des fieffés réactionnaires par les médias toujours prompts à trouver des traces de fascisme dans les idées trop peu progressistes à leur goût. Pourtant, ces citoyens ordinaires qui composent ce peuple baillonné n’ont rien cassé, rien incendié, rien pillé. Quand ils sont interrogés par les chaînes de télévision, ils répondent toujours posément, dans une syntaxe dignement construite et sans excès dans la voix.
Au même moment, des bandes de jeunes voyous profitaient de la célébration du titre du Paris-Saint-Germain pour toiser les forces de l’ordre, dévaliser les magasins et arborer leur inculture. Plus récemment, toujours dans l’Hexagone, des sauvageons ont profité de la catastrophe ferroviaire de Brétigny pour détrousser les cadavres et caillasser les services de secours. Quand ceux-là sont interrogés par les médias, ils cachent leur visage sous la capuche de leur sweat pour déblatérer quelque propos haineux.
La société semble désormais divisée, entre d’une part les gens de petite vertu qui écoutent leur musique –souvent du rap- à pleins décibels dans les transports en commun, vandalisent leur environnement, ne respectent plus rien, exhibent leur vulgarité et, d’autre part, ces personnes silencieuses, qui se lèvent pour laisser la place aux plus âgés dans les transports en commun, s’instruisent et prennent soin de leur environnement.
Le problème survient lorsqu’il est trouvé aux premiers toutes les excuses du monde par la grande majorité des élus, des journalistes et des intellectuels, cette élite qui a prôné le laisser-aller dans l’héritage de mai-68 auquel ils –ou leurs parents- ont allègrement participé. Le malaise surgit lorsque les seconds sont sans cesse diabolisés, qualifiés de réactionnaire, taxés d’intolérance. Nous avons choisi notre camps, celui du respect contre l’intolérance, celui de la défense de la veuve et de l’orphelin contre les détrousseurs de cadavre –observez la déchéance dans la virilité-, celui de l’ordre contre le vandalisme, celui de nos valeurs contre la décadence.
L’exemple venu de France doit perler vers la Belgique et l’Europe où le sursaut passera par le réveil populaire. Les réelles valeurs d’un continent qui peine à se trouver une identité se trouvent probablement enfouies dans cette majorité silencieuse à qui il ne manque que le pouvoir de s’exprimer. Le Peuple sera toujours le porte-voix de ces gens bien élevés.
GREGOIRE BRUEL
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