Inéluctablement, ces faits divers reflètent clairement l’échec de l’assimilation massive vantée depuis des décennies par un certain nombre de patrons voyous et de politiques dévoyés qui justifiaient comme une richesse la venue sur notre sol de populations étrangères. Le résultat aujourd’hui est frappant et porte un goût bien amer.
Si l’histoire témoigne qu’il est possible d’assimiler des individus isolés, le contexte balkanique actuel démontre au contraire qu’il est impossible d’intégrer des peuples entiers sans engendrer in fine de guerre ethnique. Les émeutes de Trappes et d’ailleurs sont donc l’ébauche de notre Kosovo de demain.
Ce choc de la réalité que constituent ces bandes armées qui ne se reconnaissent pas dans un certain nombre de nos valeurs doit nous rappeler que chaque peuple est fait pour vivre épanoui sur son propre sol, selon son identité. C’est parce que ces première, deuxième, troisième et maintenant quatrième générations d’immigrés sont déracinées qu’elles partagent ce refus de vouloir être et vivre en Français. Les victoires d’ordre sportif, électoral ou encore certaines fêtes religieuses sont pour eux l’occasion de revendiquer ce message qu’une carte nationale d’identité ne leur procurera jamais l’identité propre.
Après les tirs au mortier et les voitures incendiées, l’État dépassé par l’ampleur des événements qui se propagent comme une traînée de poudre va devoir affronter (ou fuir) ses responsabilités devant cette société multi-raciale, devenue multiraciste, faisant vaciller la République.
Il est désormais l’heure de passer à la caisse. L’addition risque d’être salée. Et ce sont toujours les mêmes qui finiront par payer…
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