Le père Paolo venait de faire circuler sur le Net une pétition appelant le pape François à “ s'informer personnellement” sur le rôle joué par certains membres du clergé chrétien en Syrie en faveur de Bachar Al Assad.
Le père Paolo Dall'Oglio, fondateur du monastère de Deïr Mar Moussa en Syrie, a été enlevé ce lundi par des islamistes proches d'Al Qaïda dans la ville syrienne de Rakka, annonce l'agence Reuters.
Paolo avait pris fait et cause pour la rébellion et avait dû quitter la Syrie en juin 2012, expulsé par le régime syrien. Depuis, il se battait sans discontinuer pour dénoncer le régime. Il était venu plusieurs fois à Bruxelles, où il avait rencontré notamment André Léonard, archevêque de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Il a également relancé une communauté chrétienne en Irak, en zone kurde.
Selon l'agence Reuters, le père jésuite a traversé la frontière turque pour arriver en Syrie la semaine dernière, ignorant les avertissements de ses proches qui lui déconseillaient de se rendre à Rakka, où des islamistes ont capturé plusieurs personnalités « libérales ». Il s'y est rendu néanmoins, a été applaudi par la population mais les djihadistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant l'ont arrêté, lui reprochant d'avoir dénoncé les violences faites par des islamistes contre des habitants kurdes de Tel al Abiad.
Le père Paolo venait de faire circuler sur le Net une pétition appelant le pape François à “s'informer personnellement” sur le rôle joué par certains membres du clergé chrétien en Syrie en faveur de Bachar Al Assad. “Malheureusement, le régime syrien a été très habile à utiliser un certain nombre de membres du clergé, hommes et femmes, pour diffuser sa propagande et se présenter en Occident comme l'unique et dernier rempart dans la défense des chrétiens persécutés par le terrorisme islamique”, écrivait-il.
Paolo avait pris fait et cause pour la rébellion et avait dû quitter la Syrie en juin 2012, expulsé par le régime syrien. Depuis, il se battait sans discontinuer pour dénoncer le régime. Il était venu plusieurs fois à Bruxelles, où il avait rencontré notamment André Léonard, archevêque de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Il a également relancé une communauté chrétienne en Irak, en zone kurde.
Selon l'agence Reuters, le père jésuite a traversé la frontière turque pour arriver en Syrie la semaine dernière, ignorant les avertissements de ses proches qui lui déconseillaient de se rendre à Rakka, où des islamistes ont capturé plusieurs personnalités « libérales ». Il s'y est rendu néanmoins, a été applaudi par la population mais les djihadistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant l'ont arrêté, lui reprochant d'avoir dénoncé les violences faites par des islamistes contre des habitants kurdes de Tel al Abiad.
Le père Paolo venait de faire circuler sur le Net une pétition appelant le pape François à “s'informer personnellement” sur le rôle joué par certains membres du clergé chrétien en Syrie en faveur de Bachar Al Assad. “Malheureusement, le régime syrien a été très habile à utiliser un certain nombre de membres du clergé, hommes et femmes, pour diffuser sa propagande et se présenter en Occident comme l'unique et dernier rempart dans la défense des chrétiens persécutés par le terrorisme islamique”, écrivait-il.
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