"Quiconque utilise la religion dans un but politique ou pour favoriser certains par rapport à d'autres, est condamné à l'échec"
Oui le vent tourne, Assad a eu raison de tenir bon, les minorités religieuses de Syrie lui doivent beaucoup ainsi qu’à Poutine d’ailleurs, sans lui… .
Le président syrien Bachar al-Assad a assuré que les manifestations monstres contre son homologue égyptien déchu Mohamed Morsi marquent la fin de l'islam politique, selon des extraits d'une interview à un journal syrien à paraître jeudi
"Ce qui se passe en Egypte est la chute de ce que l'on connaît comme étant l'islam politique", a déclaré le chef de l'Etat syrien au journal officiel As-Saoura.
"Où que ce soit dans le monde, quiconque utilise la religion dans un but politique ou pour favoriser certains par rapport à d'autres, est condamné à l'échec", a ajouté M. Assad, dont les extraits ont été diffusés sur sa page Facebook.
L'armée égyptienne a annoncé dans un message télévisé mercredi soir avoir écarté M. Morsi, suspendu la Constitution et annoncé la tenue d'une élection présidentielle anticipée en Egypte.
Les propos de Bachar al-Assad ont été publiés quelques heures après une déclaration de son ministre de l'Information, Omrane al-Zohbi, dans laquelle il avait assuré que le départ de Mohamed Morsi était nécessaire à la résolution de la crise égyptienne.
L'animosité entre le régime de Damas et les Frères musulmans dure depuis de longues années et l'appartenance à la confrérie est condamnée de la peine de mort en Syrie depuis les années 1980.
La branche syrienne des Frères musulmans joue aujourd'hui un rôle crucial dans le coalition nationale de l'opposition syrienne en exil, qui est reconnue comme représentante légitime du peuple syrien par plus d'une centaine d'Etats et organisations.
L'Egypte est un pays sunnite, de même que la plupart des rebelles syriens hostiles au régime de Bachar al-Assad tenue par la communauté alaouite, une branche de l'islam chiite, dont est issue le président syrien.
Mohamed Morsi de son côté a, comme de nombreux dirigeant arabes, appelé Bachar al-Assad à démissionner.
Depuis le début en mars 2011 du conflit en Syrie, qui a débuté par un soulèvement populaire pacifique et s'est militarisé face à la répression menée par le régime, plus de 100.000 personnes ont péri selon une ONG syrienne.
Oui le vent tourne, Assad a eu raison de tenir bon, les minorités religieuses de Syrie lui doivent beaucoup ainsi qu’à Poutine d’ailleurs, sans lui… .
Ce qu'il dit va à l'encontre de l'Iran
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire