La vie est sans doute possible ailleurs que sur Terre. C’est ce que suggère une étude parue jeudi dans le magazine Science relatant la découverte des restes d’un astéroïde riche en eau gravitant autour d’une étoile mourante, à quelque 170 années-lumière de la Terre. L’objet céleste aurait été composé de 26 % d’eau, une proportion importante quand on sait que l’eau ne représente que 0,02 % de la masse de la Terre.
"Jusqu’ici, la présence d’eau avait déjà été détectée dans l’atmosphère d’exoplanètes géantes et gazeuses mais jamais encore dans un corps rocheux", écrit Maxisciences. Si la découverte provoque autant d’enthousiasme chez les astronomes, c’est que pour la première fois les deux éléments jugés indispensables à la vie sur une autre planète sont réunis : de l’eau et un corps rocheux. Surtout que les auteurs de l’étude, qui ont analysé les données transmises par le télescope Hubble, ont aussi mis en évidence la présence de silicium, de fer et d’oxygène dans les débris.
"Le fait de trouver autant d'eau dans un tel corps céleste de grande taille signifie que les matériaux formant les planètes habitables et de telles planètes elles-mêmes ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 et probablement dans de nombreux autres systèmes similaires", assure Jay Farihi, l’un des astrophysiciens à avoir fait cette découverte.
http://www.atlantico.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire