Le règlement à l’amiable des contentieux liés à la crise financière va coûter plus de 100 milliards de dollars aux banques américaines, selon une estimation publiée par le Wall Street Journal ce 29 octobre.
Concrètement, le régulateur américain leur reproche d’avoir biaisé le marché immobilier global en revendant des produits dérivés de crédit, notamment des subprimes, aux instances para-publiques Fannie Mae et Freddie Mac. En somme, d’avoir refilé des produits toxiques aux deux organismes qui s’occupent du financement du marché immobilier.
Mais ces deux instances, tout comme Deutsche Bank qui s’en prend à Goldman Sachs pour les mêmes raisons, savaient pourtant ce qu’ils achetaient. Le problème, c’est qu’ils se sont retrouvés dans une situation financière insensée, avec des pertes colossales, lorsque le marché de l’immobilier s’est retourné. Si bien qu’ils ont dû être mis sous perfusion directe du Trésor américain.
L’administration essaie donc désormais de récupérer ce qu’elle a perdu pour renflouer “Fannie” et “Freddie”, suivant le principe que ce n’est pas parce que l’acheteur est complice que le vendeur peut s’exonérer de toute responsabilité.
Il faut noter par ailleurs qu’il y a bien eu de véritables manquements aux règles de vente de ce type de produits de la part des banques américaines. Des créances censées être sûres ont été proposées en utilisant une technique bien connue des supermarchés : le “remballe”, où l’on prend un produit périmé pour le mettre dans un emballage tout neuf, très joli, pour faire croire qu’il est de qualité. C’est cela que la justice reproche aux établissements financiers américains.
Cette façon de le faire payer leur renflouement risque en tout cas de les fragiliser. JPMorgan, la banque au cœur de la tempête, est déjà dans le rouge sur le trimestre écoulé précisément à cause de provisions de 23 milliards de dollars pour ses frais de justice. Il lui reste en outre un grand nombre de dossiers à régler, pas seulement dans le domaine des crédits hypothécaires.
Pour certains analystes de Wall Street, cela va commencer très vite à entamer durablement la capacité du secteur américain en général à générer des profits.
BFMTV
La dernière estimation de la facture globale de la crise financière pour les banques américaines donne des sueurs froides. 107 milliards de dollars, c’est ce que les établissements américains devraient verser en règlements à l’amiable dans les prochaines années, d’après les données publiés ce mardi 29 octobre par le Wall Street Journal. Déjà, 66 milliards de pénalité pour les plus grandes banques américaines ont été actés.
Concrètement, le régulateur américain leur reproche d’avoir biaisé le marché immobilier global en revendant des produits dérivés de crédit, notamment des subprimes, aux instances para-publiques Fannie Mae et Freddie Mac. En somme, d’avoir refilé des produits toxiques aux deux organismes qui s’occupent du financement du marché immobilier.
Mais ces deux instances, tout comme Deutsche Bank qui s’en prend à Goldman Sachs pour les mêmes raisons, savaient pourtant ce qu’ils achetaient. Le problème, c’est qu’ils se sont retrouvés dans une situation financière insensée, avec des pertes colossales, lorsque le marché de l’immobilier s’est retourné. Si bien qu’ils ont dû être mis sous perfusion directe du Trésor américain.
L’administration essaie donc désormais de récupérer ce qu’elle a perdu pour renflouer “Fannie” et “Freddie”, suivant le principe que ce n’est pas parce que l’acheteur est complice que le vendeur peut s’exonérer de toute responsabilité.
Il faut noter par ailleurs qu’il y a bien eu de véritables manquements aux règles de vente de ce type de produits de la part des banques américaines. Des créances censées être sûres ont été proposées en utilisant une technique bien connue des supermarchés : le “remballe”, où l’on prend un produit périmé pour le mettre dans un emballage tout neuf, très joli, pour faire croire qu’il est de qualité. C’est cela que la justice reproche aux établissements financiers américains.
Cette façon de le faire payer leur renflouement risque en tout cas de les fragiliser. JPMorgan, la banque au cœur de la tempête, est déjà dans le rouge sur le trimestre écoulé précisément à cause de provisions de 23 milliards de dollars pour ses frais de justice. Il lui reste en outre un grand nombre de dossiers à régler, pas seulement dans le domaine des crédits hypothécaires.
Pour certains analystes de Wall Street, cela va commencer très vite à entamer durablement la capacité du secteur américain en général à générer des profits.
BFMTV
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire