« Sans nouvelle politique européenne sur le droit d’asile et l’immigration, ce ne sont pas seulement les migrants, mais l’Europe qui fera naufrage à Lampedusa», a ajouté la maire du port de la petite île italienne.
La maire de l’île italienne de Lampedusa a appelé jeudi les dirigeants européens à réformer la politique d’asile, à l’occasion d’une visite à Bruxelles à quelques heures d’un sommet de l’UE consacré en partie aux drames des migrants en Méditerranée. «La politique d’asile de l’Union européenne doit changer. Si Lampedusa peut-être utile à comprendre cela, j’en serais fière», a déclaré Giusi Nicolini après s’être entretenue avec le président du Parlement européen, Martin Schulz. «Sans nouvelle politique européenne sur le droit d’asile et l’immigration, ce ne sont pas seulement les migrants, mais l’Europe qui fera naufrage à Lampedusa», a ajouté la maire du port de la petite île italienne, au large de laquelle plus de 360 migrants africains sont morts dans le naufrage de leur embarcation début octobre.
«Il faut changer les règles du droit d’asile en donnant la possibilité de soumettre sa demande dans les ambassades» des pays de départ. «Il est honteux de leur demander de savoir nager», a poursuivi Mme Nicolini, qui a accusé à plusieurs reprises les Européens de «détourner le regard». Le dossier figure au menu du sommet des chefs d’État et de gouvernement qui débute jeudi après-midi à Bruxelles. En dépit des appels des dirigeants des pays les plus touchés, comme l’Italie ou Malte, aucune décision ne devrait être annoncée. La définition d’une «politique de long terme» devrait être renvoyée à juin 2014, soit après les élections européennes, selon le projet de conclusions du sommet.
M. Schulz, qui a également reçu le président de la région Sicile, Rosario Crocetta, a regretté ce report, en affirmant l’urgence de «mieux harmoniser» la politique européenne d’immigration.
Des dizaines de milliers de personnes se verront refuser le visa et seront à nouveau prêtes à prendre tous les risques pour venir quand même. Il n'existe qu'une seule réelle solution: faire savoir au monde entier que quoi qu'il arrive, personne ne sera jamais régularisé, ni même accueilli sur le sol européen, s'il y est arrivé illégalement. C'est l'unique moyen pour mettre fin à cette hécatombe et à ce trafic.
«Il faut changer les règles du droit d’asile en donnant la possibilité de soumettre sa demande dans les ambassades» des pays de départ. «Il est honteux de leur demander de savoir nager», a poursuivi Mme Nicolini, qui a accusé à plusieurs reprises les Européens de «détourner le regard». Le dossier figure au menu du sommet des chefs d’État et de gouvernement qui débute jeudi après-midi à Bruxelles. En dépit des appels des dirigeants des pays les plus touchés, comme l’Italie ou Malte, aucune décision ne devrait être annoncée. La définition d’une «politique de long terme» devrait être renvoyée à juin 2014, soit après les élections européennes, selon le projet de conclusions du sommet.
M. Schulz, qui a également reçu le président de la région Sicile, Rosario Crocetta, a regretté ce report, en affirmant l’urgence de «mieux harmoniser» la politique européenne d’immigration.
Des dizaines de milliers de personnes se verront refuser le visa et seront à nouveau prêtes à prendre tous les risques pour venir quand même. Il n'existe qu'une seule réelle solution: faire savoir au monde entier que quoi qu'il arrive, personne ne sera jamais régularisé, ni même accueilli sur le sol européen, s'il y est arrivé illégalement. C'est l'unique moyen pour mettre fin à cette hécatombe et à ce trafic.
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