Heureusement, que l’on pèche des fois des motifs de se réjouir…
Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, est depuis hier à Annaba. En tant que deuxième homme de la République, il est venu représenter le président Abdelaziz Bouteflika, encore malade, pour assister à la cérémonie d’inauguration de la basilique Saint-Augustin, prévue aujourd’hui. Il sera rejoint, depuis Alger et Marseille (France), par une forte délégation de personnalités politiques, économiques et religieuses algériennes et étrangères, dont 15 ambassadeurs européens, américain (Mexique) et africain (Cameroun).
Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, est depuis hier à Annaba. En tant que deuxième homme de la République, il est venu représenter le président Abdelaziz Bouteflika, encore malade, pour assister à la cérémonie d’inauguration de la basilique Saint-Augustin, prévue aujourd’hui. Il sera rejoint, depuis Alger et Marseille (France), par une forte délégation de personnalités politiques, économiques et religieuses algériennes et étrangères, dont 15 ambassadeurs européens, américain (Mexique) et africain (Cameroun).
Perchée sur les hauteurs de l’entrée est de la ville, dominant les ruines de l’antique Hippone et la mer, la basilique Saint Augustin a connu bien des dégradations du fait de son exposition aux vicissitudes du climat et à la pollution générée par le complexe des engrais phosphatés de Fertial et d’ArcelorMittal. En effet, depuis la pose de sa première pierre en 1881 et son inauguration en 1900, elle n’a jamais été restaurée. L’inauguration de «Lalla Bouna», comme aiment à l’appeler les Annabis consacrera, ainsi, près de trois ans de travaux de rénovation dont le montant total est estimé à quelque 500 millions de dinars.
Pour ce faire, une convention a été conjointement signée par les deux villes jumelées de Annaba (Algérie) et Saint-Etienne (France) et entre la wilaya de Annaba et la région Rhône-Alpes. Un montage financier auquel ont pris part plusieurs donateurs, dont les ambassades de France et d’Allemagne, des entreprises publiques et privées algériennes (Air Algérie, Algérie Télécom, Sider, Sonelgaz) et étrangères (Total, Vinci, Lafarge…), ainsi que de nombreuses églises et communautés religieuses (l’Ordre de Saint-Augustin, la Conférence des évêques d’Italie, l’Eglise d’Allemagne…). Même le pape a mis la main à la poche, apportant son obole à cette opération. «Connaissant l’attachement du saint père à saint Augustin, sur qui il a fait ses études, je lui ai écrit pour le solliciter et il a accepté de nous faire un don personnel», témoigne l’évêque du diocèse de Constantine-Hippone, monseigneur Paul Desfarges dans une déclaration à El Watan Week-end.
Lors d’une visite guidée, organisée en juin dernier au profit des représentants de la presse locale, Mgr Paul Desfarges avait déclaré : «Cette opération concerne un repère phare de l’antique Hippone. Elle touche la reprise des canalisations, la restauration des vitraux et la réhabilitation des fresques des murs de l’édifice d’une grande qualité architecturale.» En charge, une entreprise française spécialisée dans le domaine de la préservation des sites et monuments anciens. Plusieurs partenaires et institutions gouvernementales nationales et étrangères ont également apporté leur concours à ce projet, initié par l’Association diocésaine d’Algérie. Force est de souligner que la basilique Saint Augustin représente la mémoire de la ville de cet homme religieux, un penseur universel, un théologien chrétien de l’antiquité et évêque d’Hippone. Il est l’un des quatre pères de l’Eglise latine. Considérée comme étant l’un des plus importants sites de la wilaya de Annaba, la basilique Saint Augustin est visitée par plus de 19 000 touristes et pèlerins chrétiens par an.
Pour ce faire, une convention a été conjointement signée par les deux villes jumelées de Annaba (Algérie) et Saint-Etienne (France) et entre la wilaya de Annaba et la région Rhône-Alpes. Un montage financier auquel ont pris part plusieurs donateurs, dont les ambassades de France et d’Allemagne, des entreprises publiques et privées algériennes (Air Algérie, Algérie Télécom, Sider, Sonelgaz) et étrangères (Total, Vinci, Lafarge…), ainsi que de nombreuses églises et communautés religieuses (l’Ordre de Saint-Augustin, la Conférence des évêques d’Italie, l’Eglise d’Allemagne…). Même le pape a mis la main à la poche, apportant son obole à cette opération. «Connaissant l’attachement du saint père à saint Augustin, sur qui il a fait ses études, je lui ai écrit pour le solliciter et il a accepté de nous faire un don personnel», témoigne l’évêque du diocèse de Constantine-Hippone, monseigneur Paul Desfarges dans une déclaration à El Watan Week-end.
Lors d’une visite guidée, organisée en juin dernier au profit des représentants de la presse locale, Mgr Paul Desfarges avait déclaré : «Cette opération concerne un repère phare de l’antique Hippone. Elle touche la reprise des canalisations, la restauration des vitraux et la réhabilitation des fresques des murs de l’édifice d’une grande qualité architecturale.» En charge, une entreprise française spécialisée dans le domaine de la préservation des sites et monuments anciens. Plusieurs partenaires et institutions gouvernementales nationales et étrangères ont également apporté leur concours à ce projet, initié par l’Association diocésaine d’Algérie. Force est de souligner que la basilique Saint Augustin représente la mémoire de la ville de cet homme religieux, un penseur universel, un théologien chrétien de l’antiquité et évêque d’Hippone. Il est l’un des quatre pères de l’Eglise latine. Considérée comme étant l’un des plus importants sites de la wilaya de Annaba, la basilique Saint Augustin est visitée par plus de 19 000 touristes et pèlerins chrétiens par an.
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