Les projets unilatéraux de déploiement du bouclier antimissile constituent une entrave à l'instauration d'un monde dénucléarisé, a déclaré mardi à l'Onu Mikhaïl Oulianov, chef du département pour la Sécurité et la Dénucléarisation du ministère russe des Affaires étrangères.
"Un des plus grands défis lié à l'établissement d'un monde sans arme nucléaire est relatif aux projets unilatéraux de création d'un système mondial de bouclier antimissile", a déclaré le responsable russe lors d'un débat politique du Premier comité de la 68e Assemblée générale de l'Onu.
Et d'ajouter qu'"un déséquilibre au niveau des relations internationales, avant tout dans le domaine militaro-politique, se produit. Des facteurs négatifs gagnent en force, torpillant la stabilité stratégique".
Les projets unilatéraux de déploiement du bouclier antimissile sont contraires "au principe de l'inadmissibilité de renforcer sa propre sécurité au détriment des autres Etats, fixé dans les documents internationaux de base", a souligné le responsable russe, ajoutant que les armes stratégiques défensives et offensives étaient corrélées, ce qui pouvait porter atteinte au système des relations internationales contemporaines.
"Outre le bouclier antimissile, il est nécessaire de concentrer les efforts sur le règlement des problèmes relatifs aux projets de mise en place du concept de +Prompt Global Strike+ (frappe globale rapide), ainsi qu'au déséquilibre dans le domaine des armes conventionnelles et au manque de progrès dans l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaire", a conclu Mikhaïl Oulianov.
Lors du sommet de l'Otan à Lisbonne en 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Toutefois, les parties n'arrivent toujours pas à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. Par ailleurs, le partenariat reste lettre morte, les Etats-Unis refusant de garantir que le futur bouclier ne menacera pas le potentiel nucléaire russe.
"Un des plus grands défis lié à l'établissement d'un monde sans arme nucléaire est relatif aux projets unilatéraux de création d'un système mondial de bouclier antimissile", a déclaré le responsable russe lors d'un débat politique du Premier comité de la 68e Assemblée générale de l'Onu.
Et d'ajouter qu'"un déséquilibre au niveau des relations internationales, avant tout dans le domaine militaro-politique, se produit. Des facteurs négatifs gagnent en force, torpillant la stabilité stratégique".
Les projets unilatéraux de déploiement du bouclier antimissile sont contraires "au principe de l'inadmissibilité de renforcer sa propre sécurité au détriment des autres Etats, fixé dans les documents internationaux de base", a souligné le responsable russe, ajoutant que les armes stratégiques défensives et offensives étaient corrélées, ce qui pouvait porter atteinte au système des relations internationales contemporaines.
"Outre le bouclier antimissile, il est nécessaire de concentrer les efforts sur le règlement des problèmes relatifs aux projets de mise en place du concept de +Prompt Global Strike+ (frappe globale rapide), ainsi qu'au déséquilibre dans le domaine des armes conventionnelles et au manque de progrès dans l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaire", a conclu Mikhaïl Oulianov.
Lors du sommet de l'Otan à Lisbonne en 2010, Moscou et Washington ont convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Toutefois, les parties n'arrivent toujours pas à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. Par ailleurs, le partenariat reste lettre morte, les Etats-Unis refusant de garantir que le futur bouclier ne menacera pas le potentiel nucléaire russe.
© RIA Novosti.
Bouclier antimissile en Europe: la position de Moscou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire