mercredi 23 octobre 2013

Entre Califat et Judéo-christianisme choisissez le Judéo-christianisme !


Islam-God-bless-Hitler
En matière de bouffonneries islamophiles et christianophobes, l’audiovisuel public français détient la Palme d’Or, avec ses pseudo-experts totalement imbus d’eux-mêmes qui récitent par cœur les sempiternelles litanies antichrétiennes. Je connais d’excellents vaticanistes italiens, espagnols et américains. Mais en France, tel ne me semble pas être le cas. Il ne suffit pas de s’autoproclamer vaticaniste pour effectivement le devenir.
 
Dans l’Hexagone, l’absolutisme laïcard mine trop souvent les enquêtes et les débats. L’absence de connaissances, elle aussi, est source de propos inexacts.
 
Parmi les innombrables allégations formulées contre les chrétiens, il y a eu celle selon laquelle Benoît XVI aurait, soi-disant, fichu en l’air les rapports de l’Eglise avec l’islam, notamment lors de ses deux discours, l’un à l’Université allemande de Regensburg (« Ratisbonne » en français), et, l’autre, au Collège des Bernardins à Paris.
 
 
 
 
 
A ce propos, j’aimerais reprendre ci-dessous la question des rapports de l’Eglise avec l’islam. Le lecteur constatera ainsi que si Benoît XVI lui-même a en effet tenu des propos courageux sur l’islam qui lui ont été vivement reprochés, le clergé catholique, lui, en revanche, reste étonnamment islamophile et très souvent israélophobe.
 
Petit rappel : en 2010, au cours d’une Congrégation générale, les Pères synodaux de l’Eglise catholique, réunis au Vatican, avaient approuvé le Message final de l’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques. Ce Message final, en voici quatre extraits (commentés par mes soins entre parenthèses).
Premier extrait : « Le Concile Vatican II a publié le document Nostra Aetate, concernant le dialogue avec les religions, avec le judaïsme, l’islam et les autres religions. Il y a d’autre part un dialogue continu entre l’Eglise et des représentants du judaïsme. Nous espérons que ce dialogue puisse nous conduire à agir auprès des responsables pour mettre fin au conflit politique qui ne cesse de nous séparer et de perturber la vie de nos pays » (Note de Michel Garroté : il y a donc un « conflit politique qui ne cesse de nous séparer et de perturber la vie de nos pays », racontent les ecclésiastiques orientaux dans le chapitre du « Message final », chapitre consacré aux Juifs ; j’ignorais que c’est aux Juifs de mettre fin au « conflit politique qui ne cesse » de séparer les ecclésiastiques orientaux des Juifs ; « conflit qui ne cesse de perturber la vie » dans les pays où vivent ses mêmes ecclésiastiques orientaux ; les Juifs seraient donc, selon ces ecclésiastiques orientaux, coupables du « conflit qui ne cesse de perturber la vie » dans les pays où vivent ses mêmes ecclésiastiques orientaux ; c’est en tous les cas que ce l’on peut lire dans le chapitre du « Message final » consacré aux Juifs).
 
 
 
Deuxième extrait : « Il n’est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices. Au contraire le recours à la religion doit porter toute personne à voir le visage de Dieu dans l’autre, et le traiter selon les attributs de Dieu et selon ses commandements » (Note de Michel Garroté : ce paragraphe, à lui seul, constitue peut-être la partie la plus hallucinante du « Message final » de l’Assemblée spéciale « pour » le Moyen Orient du Synode des évêques ; en effet, ce paragraphe s’adresse aux Juifs ; or, si l’Eglise catholique mettait ce paragraphe en pratique, ce ne seraient plus les « positions bibliques et théologiques » juives et chrétiennes qui éclaireraient les Juifs d’Orient et les Chrétiens d’Orient sur la façon de « voir le visage de Dieu dans l’autre, et le traiter selon les attributs de Dieu et selon ses commandements » ; mais si ce ne sont plus les « positions bibliques et théologiques » juives et chrétiennes qui éclaireraient les Juifs d’Orient et les Chrétiens d’Orient, la seule « position » qui leur reste, c’est la « position » coranique. Est-ce bien là le point de vue du Saint-Siège en matière de « positions bibliques et théologiques » ? Ou a-t-on simplement à faire à une contre-église islamo-compatibe inventée par des ecclésiastiques orientaux désorientés ?).
 
Troisième extrait : « Les citoyens des pays du Moyen-Orient interpellent la communauté internationale, en particulier l’ONU, pour qu’elle travaille sincèrement à une solution de paix juste et définitive dans la région, et cela par l’application des résolutions du Conseil de sécurité et la prise des mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à l’occupation des différents territoires arabes. Le peuple palestinien pourra ainsi avoir une patrie indépendante et souveraine et y vivre dans la dignité et la stabilité ».
 
Note de Michel Garroté : décidément, le Message final de l’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques est un message à la fois final et spécial ; on peut même se demander s’il a été rédigé par le Synode des évêques ; ou s’il a été rédigé par l’Organisation de la Coopération Islamique, l’OCI. La formule « communauté internationale » n’existe pas dans les « positions bibliques et théologiques » de l’Eglise catholique. Les ecclésiastiques orientaux, qui veulent abolir les « positions bibliques et théologiques » qui doivent éclairer les Juifs d’Orient et les Chrétiens d’Orient sur la façon de voir le visage de Dieu dans l’autre, et le traiter selon les attributs de Dieu et selon ses commandements, ces mêmes ecclésiastiques orientaux veulent-ils maintenant imposer le concept de « communauté internationale » tel que le développe l’Organisation de la Coopération Islamique ? Les ecclésiastiques orientaux veulent-ils que le Saint-Siège applique les résolutions du Conseil de sécurité ? Auquel cas le Saint-Siège devra, à l’avenir, appliquer absolument toutes les résolutions du Conseil de sécurité, et pas seulement celles qui concernent Israël. Et puis, les ecclésiastiques orientaux veulent-ils que le Saint-Siège mette fin à « l’occupation des différents territoires arabes » ?
Mais alors, tous les « territoires arabes », initialement peuplés de Juifs « Arabes » d’Orient et de Chrétiens « Arabes » d’Orient, devront être libérés. Libérés de toute occupation musulmane ; occupation venue de la péninsule arabique, à partir du VIIe siècle, occupation de la Syrie, du Liban, d’Israël, etc. Et puis de quoi parle-t-on à la fin ? Des Arabes ou des musulmans ? Enfin, à lire le fameux « Message final », le peuple palestinien pourra « avoir une patrie indépendante et souveraine » lorsque des « mesures juridiques » auront mis fin à « l’occupation des différents territoires arabes ». Primo, je me demande sur quelle vérité historique et sur quelle vérité géographique doivent se baser ces « mesures juridiques ». Secundo, je me demande sur quelle vérité historique et sur quelle vérité géographique doit se baser le concept de « l’occupation des différents territoires arabes ».
Et tertio, je me demande sur quelle vérité historique et sur quelle vérité géographique se base l’allégation selon laquelle les palestiniens auraient le sentiment d’avoir, en Judée et en Samarie, « une patrie indépendante et souveraine », alors qu’à l’origine, la seule « patrie indépendante et souveraine » des palestiniens, au sens juridique, historique et géographique, c’est la Jordanie. Nos braves ecclésiastiques orientaux voudraient abolir nos « positions bibliques et théologiques » ; et en plus nos braves ecclésiastiques orientaux voudraient abolir les vérités historiques et les vérités géographiques. Mais alors, si nous les écoutions, que nous resterait-il ?
Quatrième et dernier extrait : « L’Etat d’Israël pourra jouir de la paix et de la sécurité au-dedans des frontières internationalement reconnues. La ville sainte de Jérusalem pourra obtenir le statut juste qui respectera son caractère particulier, sa sainteté et son patrimoine religieux, pour chacune des trois religions juive, chrétienne et musulmane. Nous espérons que la solution des deux Etats – le Synode écrit « états »… – devienne une réalité et ne reste pas un simple rêve » (Note de Michel Garroté : ainsi donc, nos braves pères synodaux concluent, en feu d’artifice, avec ces deux bouts de phrases : « L’Etat d’Israël pourra jouir de la paix et de la sécurité ». Et : « La ville sainte de Jérusalem pourra obtenir le statut juste qui respectera son caractère particulier ». J’en suis ému aux larmes. Lorsque l’Eglise catholique et Israël feront absolument tout ce que leurs demandent l’Organisation des Nations Unies, l’Organisation de la Coopération Islamique, la Ligue Arabe, les ONG, le Fatah, le Hamas, le Hezbollah, les dictatures musulmanes aussi bien laïques que théocratiques, alors, et alors seulement, « l’Etat d’Israël pourra jouir de la paix et de la sécurité » et « La ville sainte de Jérusalem pourra obtenir le statut juste qui respectera son caractère particulier ». Franchement, vous-y croyez, vous ?). Fin des quatre extraits commentés par mes soins entre parenthèses du Message final de l’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques.
Bien. Pour ce qui me concerne, je note qu’un évêque libanais de rite syriaque, Mgr Raboula Antoine Beylouni, a tout de même eu le courage de rappeler, en marge du Synode, que le Coran « ordonne d’imposer la religion par la force, par l’épée », que « le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu’il pense et croit », que « le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad ». Mgr Raboula Antoine Beylouni a également eu le courage de rappeler que « les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres », que le musulman aborde le « dialogue avec cette supériorité et avec l’assurance d’être victorieux », que discuter « sur les dogmes » entre chrétiens et musulmans s’avère impossible et qu’il convient de choisir, pour le dialogue, des « thèmes abordables » ainsi que des « interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents » (Fin des extraits des remarques de Mgr Raboula Antoine Beylouni, remarques faites en marge du Synode ; remarques qui, évidemment, ne figurent pas dans le Message final de l’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient du Synode des évêques).
Je retiendrai donc, pour ce qui me concerne, les remarques – sages et vraies – de Mgr Raboula Antoine Beylouni. Je retiendrai, aussi, le magistère constant et la théologie constante de l’Eglise catholique, depuis quatorze siècles, sur l’islam, notamment dans les écrits des saintes et des saints. Je retiendrais, également, les propos doctrinaux sur l’islam, prononcés par Benoît XVI, à l’Université de Ratisbonne et au Collège des Bernardins.
 
© Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info
 
Le seul evêque à avoir dit la vérité est Mgr Beylouni à savoir que l’islam ordonne de conquérir tous les territoires du monde par l’épée,le mensonge et le massacre.Ce que fait les synode!
Quand l’église discute avec l’Islam qui est une doctrine totalitaire l’église se fourvoie . L’église n’a rien à attendre de l’Islam et le Pape a le droit d’être poli mais pas plus . Le Pape n’a pas à se justifier , se compromettre pour donner une reconnaissance honorable à l’Islam . L’Islam existe , nous sommes bien obligés de le fréquenter mais pas de lui donner de la valeur ou une honorabilité .
Ces gentils shebab cherchant les « non musulmans » dans le Centre commercial de Nairobi, telle cette femme et sa fille, blanches pour les abattre d’une rafale
Ont elles vu Dieu dans ces fumiers ?
Le titre de l’article est un peu curieux. Le Judéo-christianisme, qu’est-ce que terme peut bien vouloir désigner ? Une religion dans laquelle le messie n’est pas encore venu et est déjà venu ? Dans laquelle il est interdit de se prosterner devant des images humaines et il est d’usage de se prosterner devant des images humaines ? Le jour du Seigneur est le samedi et le dimanche ? Le lieu de culte est la synagogue et l’église ? L’alliance entre Dieu et les Juifs est éternelle et unique, et en même temps elle est déclassée par une nouvelle alliance ? Il faut précéder son ennemi et le tuer, tout en lui tendant l’autre joue ? Les ministres du culte doivent être mariés et pères de famille, et ils doivent être célibataires et avoir fait vœu de chasteté ?
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire