Claude
Brasseur
Mathématicien, chercheur en énergies renouvelables
Si la thèse du GIEC est la bonne – l’élévation de 1 °C au cours du XXe siècle est due au taux de CO2 passé de 280 à 400 parties par million (ppm) à cause de l’industrialisation –, nous avons déclenché l’apocalypse thermique et il est parfaitement illusoire de prendre des mesures comme l’installation d’éoliennes. C’est trop tard. Nous atteindrons des températures inconnues depuis un milliard d’années, et cela très rapidement car notre excédent de CO2 actuel est deux fois plus grand que l’écart de 50 ppm qui séparait les périodes glaciaires des périodes torrides durant le dernier million d’années.
De plus, le GIEC prévoit que le gaz carbonique de l’atmosphère, qui oscillait entre 250 et 300 ppm, atteindra bientôt 700 à 800 ppm au cours du XXIe siècle. Les écarts de température qui étaient jadis d’une dizaine de degrés devraient alors s’amplifier et atteindre des dizaines de degrés !
Comment le GIEC évite-t-il d’arriver à cette conclusion ? Il se contente d’amplifier la courbe du XXe siècle, avec plus ou moins d’audace selon les modèles des climatologues, et d’envisager une croissance de la température « limitée » à 5 °C dans le pire des cas… au lieu des 50 °C que son raisonnement implique.
Certains climato-sceptiques nous disent que l’augmentation de CO2 suit l’élévation de température et qu’elle n’en est pas la cause : la mer cracherait du gaz carbonique dans l’air quand la température monte. Dans ce cas aussi, il est inutile de limiter la production humaine de gaz carbonique.
A vrai dire, le problème réel de l’humanité risque d’être la pollution croissante sur tous les plans, pollution générée par les milliards d’humains qui souhaitent atteindre le niveau de confort du milliard de consommateurs actuels.
En somme, la terre est passée de 288 kelvins (15 °C) à 289 kelvins au XXe siècle. Un trois-centième de réchauffement ! Ce n’est pas rien, mais les courbes du GIEC, qui ne portent que sur ce degré, donnent l’impression au lecteur non averti d’une montée tragique. Cette montée est tout juste perceptible et ne suit peut-être que les effets indirects des variations d’activité magnétique du soleil.
La plupart des climato-sceptiques se rallient à l’idée que les phases d’augmentation du nombre de taches solaires – le cycle des 11 ans –, qui engendrent des vents solaires plus puissants, perturbent les rayons cosmiques issus de la Voie lactée (notre galaxie). Or, ces rayons sont à la base des particules ionisantes qui créent les nuages. Ces derniers sont alors moins nombreux et la terre se réchauffe. La corrélation avec l’observation s’avère excellente et a pu être reproduite… en laboratoire.
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