L'Iran a besoin d'Israël désespérément. Si Israël n'existait pas, l'Iran l'aurait inventé, car c'est le piment de la vie du régime », ironisait le quotidien israélien « Haaretz » après de nouvelles déclarations incendiaires du président Mahmoud Ahmadinejad contre l'Etat hébreux. Et Téhéran, isolé sur la scène diplomatique non seulement pour son programme d'enrichissement de l'uranium, mais aussi pour son soutien sans faille au régime de Bachar al-Assad en Syrie, est bien décidé à jouer la carte anti-israélienne lors du sommet du Mouvement des pays non alignés qui doit réunir, les 30 et 31 août à Téhéran, une trentaine de dirigeants, y compris le nouveau président égyptien Mohamed Morsi et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Dans une déclaration publiée par le « Teheran Times » (www.teherantimes.com), le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a relancé ses diatribes contre « les actes criminels du régime sioniste » et dénoncé « l'occupation illégitime » des Territoires. Mais si ce genre de discours peut passer auprès de certaines délégations des non-alignés, il reste que les Palestiniens sont divisés sur l'influence de l'Iran. Ainsi l'Iran a dû se résoudre à n'inviter que le président Mahmoud Abbas, qui reconnaît, lui, l'existence de l'Etat d'Israël. En revanche Ismaël Haniyeh, le leader du Hamas à Gaza et allié de l'Iran, a dû annoncer qu'il annulait sa participation au sommet.
Mais ce n'est pas la seule difficulté. Certes, la visite à Téhéran d'un président égyptien est une première depuis la révolution iranienne de 1979. Mais au Caire, tout a été fait pour minimiser son importance en affirmant qu'il s'agissait de passer le témoin de la présidence tournante du mouvement à l'Iran. Sans oublier que l'Egypte, même si les tensions sont apparues avec Israël depuis la chute du régime de Moubarak, n'a pas renié les accords de Camp David. Dans leur majorité, les pays non alignés se sont aussi prononcés contre le régime de Bachar al-Assad.
Reste que Téhéran en réunissant ce sommet, en dépit des appels au boycott israélien et américain, veut jouer sa place de puissance régionale. Pas certain que cela soit un succès...
Dans une déclaration publiée par le « Teheran Times » (www.teherantimes.com), le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a relancé ses diatribes contre « les actes criminels du régime sioniste » et dénoncé « l'occupation illégitime » des Territoires. Mais si ce genre de discours peut passer auprès de certaines délégations des non-alignés, il reste que les Palestiniens sont divisés sur l'influence de l'Iran. Ainsi l'Iran a dû se résoudre à n'inviter que le président Mahmoud Abbas, qui reconnaît, lui, l'existence de l'Etat d'Israël. En revanche Ismaël Haniyeh, le leader du Hamas à Gaza et allié de l'Iran, a dû annoncer qu'il annulait sa participation au sommet.
Mais ce n'est pas la seule difficulté. Certes, la visite à Téhéran d'un président égyptien est une première depuis la révolution iranienne de 1979. Mais au Caire, tout a été fait pour minimiser son importance en affirmant qu'il s'agissait de passer le témoin de la présidence tournante du mouvement à l'Iran. Sans oublier que l'Egypte, même si les tensions sont apparues avec Israël depuis la chute du régime de Moubarak, n'a pas renié les accords de Camp David. Dans leur majorité, les pays non alignés se sont aussi prononcés contre le régime de Bachar al-Assad.
Reste que Téhéran en réunissant ce sommet, en dépit des appels au boycott israélien et américain, veut jouer sa place de puissance régionale. Pas certain que cela soit un succès...
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