Le journal Samvada rapporte que depuis quelques jours les bodos, une tribu locale de l’Assam situé dans le nord-est de l’Inde, vit dans la terreur. Un regain de violence, que les Bodos attribuent à l’afflux massif de musulmans venant du Bangladesh voisin.
Par Jean Vercors
Le journal Samvada rapporte que depuis quelques jours les bodos, une tribu locale de l’Assam situé dans le nord-est de l’Inde, vit dans la terreur. Un regain de violence, que les Bodos attribuent à l’afflux massif de musulmans venant du Bangladesh voisin.
L’Etat a fait intervenir l’armée et des troupes paramilitaires pour mettre fin à un conflit qui a déjà fait 80 morts et plus de 400.000 déplacés.
Leurs maisons ont été brulées, les envahisseurs musulmans ont tué des hommes et des femmes, des écoles ont été incendiées et des enfants ont également été tués, plus de 150,000 sans-abris, sans domicile, sans nourriture avec juste un sac de vieux vêtements ont été chassés de leurs maisons et villages.
Les Bodos constituent un groupe tribal important et ils sont les plus nombreux dans les plaines de l’Assam, représentant environ 2 millions des 22 millions d’habitants que comptait l’état en 1991.
Les Bodos sont les premiers et authentiques habitants de l’Assam, les autres Assamais viennent d’ailleurs. Au moment de l’indépendance de l’Inde en 1947, les Bodos constituaient 49 pour cent de la population totale, mais les migrations et les colonisations successives de Bengalais, d’Assamais et d’autres communautés dans leur région les ont relégué au rang de minorité.
Les migrations successives ont eu pour conséquence la spoliation de leurs terres au profit d’immigrants non tribaux et une perte substantielle de leur force économique et de leur identité.
Les attaques contre ces tribus et les Hindous durent depuis près de 10 ans mais n’ont jamais été rendues publiques.
Aujourd’hui la situation a complètement changée et est devenue incontrôlable, plus de 50 tribus et hindous sont sur le point d’être anéanties en raison de l’invasion massive de Musulmans du Bangladesh infiltrés.
Les tribus Karbi Anglong, Khasi, Bodo, Dimasa, Jaintiya ainsi que de nombreuses autres tribus sont gravement affectées par ces attaques. Les vieillards sont sans médicaments. Les Enfants sans même une goutte de lait.
Les abris offerts par le gouvernement Indien logent les Musulmans qui prétendent être sans abri alors qu’ils sont les infiltrés. Les tribaux et les hindous ont nulle part où aller sinon rester dans des camps de soulagement (Kokrajhar) sans aide et protection.
Sur les 27 camps de Kokrajhar, 21 sont attribués aux Bodos et 5 aux musulmans, le restant est occupé par d’autres tribus. 33517 personnes vivent dans ces camps, 26,117 sont Bodos, 5,700 sont musulmans et 1,700 autres.
Ceci donne juste l’ampleur de l’échelle de la souffrance humaine.
Jean Vercors
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