mercredi 8 août 2012

L'inquisition ou le fantasme des ignorants !

Aujourd’hui en 2012, lorsque l'on évoque l'inquisition, on pense a la terreur que l'église aurait exercée sur le monde entier, on pense à des tortures, a des massacres et aux bûchers où des milliers de personnes auraient été brulées , et pourtant puisse ne plaire à ce qui n'aime pas l'église , la réalité est tout autre
Premièrement inquisition en Latin inquisitio ( ɛ̃kizisjɔ̃ ) veut dire enquête, une enquête qui a pour but la recherche de la vérité sur un accusé
Deuxièmement , il n'y eut pas une Inquisition, mais trois, l'Inquisition médiévale, l'Inquisition espagnole et l'Inquisition romaine. Du strict point de vue historique, les confondre n'a pas de sens.

Les inquisitions étaient limitées à la France , l’Italie, l’Espagne, le Portugal et à quelques petits pays aux alentours
Toute l'Europe du Nord ( l’Angleterre entre autres ) et Europe de l’Est, (Grèce, Russie etc.. ) n'ont pas commuent les inquisitions, c'est-à-dire que les Chrétiens protestant et orthodoxe ne sont pas concernés
( Notez que le protestantisme est né vers 1512 donc l'Angleterre était encore catholique au début des premiers siècles de l'inquisition )


Il est important de savoir qu'au Moyen Age en France , il y avait deux justices , une civile et l'autre Inquisitionnel et que la justice civile pratiqué le bûcher ( ainsi que la mort par pendaison et la décapitation )

L'inquisition les condamnations

En réalité, la plupart des condamnations prononcées par l’Inquisition sont… purement religieuses !

réciter des prières, assister à certains offices, jeûner, effectuer des dons aux églises, se rendre en pèlerinage dans un sanctuaire voisin, ou dans les cas graves, à Rome, à St Jacques de Compostelle ou à Jérusalem.Il peut être imposé de porter un signe distinctif sur les vêtements (une croix), humiliation souvent remplacée, dès le XIIIè siècle, par une amende. Peine plus grave, la prison (l'emmurement). Le mot est à l'origine d'une légende : jamais les inquisiteurs n'ont fait emmurer vivant qui que ce soit ; un emmuré, c'est un prisonnier. En cas de deuil familial, de maladie, pendant de fêtes religieuses, les prisonniers obtiennent des permissions qu'ils passent chez eux. « Le pouvoir d'atténuer les sentences était fréquemment exercé », souligne Jean Guiraud (« L'Inquisition Médiévale » chez Tallandier).

Il existe plusieurs cas d’inquisiteurs qui ont été révoqués et punis par Rome parce qu’ils appliquent des sentences trop sévères. L’exemple le plus connu est celui de Robert le Bougre. Ce dominicain prononce des peines telles que trois évêques se plaignent de lui au Pape. Suspendu temporairement une première fois en 1233, il récidive et est condamné à la prison à vie en 1241.

La torture

La torture reste cependant peu pratiquée pendant les inquisitions : moins de 10% des cas selon Olivier Tosseri dans sont livre " 150 idées reçues sur l’Histoire" écrit , alors qu’elle est très utilisée par les tribunaux séculiers. L’Inquisition espagnole l’utilise aussi très peu : avant 1500, sur 300 procès devant le tribunal inquisitorial de Tolède, on relève 6 cas de torture. De 1480 à 1530, sur 2000 procédures du tribunal inquisitorial de Valence, on dénombre 12 cas de torture. Le manuel d’inquisition de Nicolas Eymerich (inquisiteur général d’Aragon) dit explicitement qu’il faut réserver la torture aux cas extrêmes et met en doute son utilité : ‘’La question est trompeuse et inefficace’’. L’historien américain du 19ème siècle Henri-Charles Lea, hostile à l’Inquisition, reconnait que ‘’dans les fragments de procédure inquisitoriale qui nous sont parvenus, les allusions à la torture sont rares ( Histoire de l’Inquisition au Moyen Age , son ouvrage a été récemment réédité)

Il note aussi que "La croyance populaire selon laquelle la chambre de torture était le théâtre (...) d'un acharnement particulier à extorquer des aveux est une erreur imputable aux écrivains à sensation qui ont exploité la crédulité publique."

( Bien avant les inquisitions , en 886, le pape Nicolas 1er déclarait que ce moyen n'était admis ni par les lois humaines ni par les lois divines )

Le bûcher

L'Inquisition en use fort peu. Là encore le mythe ne résiste pas à l'examen. En premier lieu, les aveux spontanés ou les condamnations légères exposent à des peines purement religieuses

Les condamnations capitales sont rares. Les victimes, dans ce cas, sont livrées au bras séculier -la justice laïque- qui pratique le bûcher. Ce supplice entraîne la mort par asphyxie la plupart du temps

Combien de mort ?

La recherche moderne ne cesse de réviser le nombre de victimes à la baisse.

A Albi, ville de 8000 habitants, de 1286 à 1329, sur une population cathare estimée à 250 croyants, 58 personnes seulement subissent des peines afflictives. De 1308 à 1323, l'inquisiteur, Bernard Gui prononce 930 sentences : 139 sont des acquittements ; près de 286 imposent des pénitences religieuses (impositions de croix, pélerinages ou service militaire en Terre Sainte) ; 307 sentences condamnent à la prison ; 156 sentences se partagent entre des peines diverses (emprisonnements théoriques, destructions de maisons, expositions au pilori, exil). Quant aux condamnations à mort, leur nombre s'élève à 42, soit une moyenne de 3 par an sur quinze ans, à une période où l'inquisition est particulièrement active.

D'après l'historien danois Gustav Henningsen, sur l'échantillon de 50 000 procédures de l'Inquisition espagnole s'étalant sur 140 ans (entre 1560 et 1700) qu'il a étudié, "Environ 1% seulement des accusés ont dû être exécutés".

La Revue des études juives étudia l’activité du tribunal de Badajoz entre 1493 et 1599. Elle y a recensé une vingtaine de condamnés à mort sur une période de 106 ans.


L'inquisition de nos jours

L’Inquisition n’a pas complètement disparu du système juridique français. En effet, le système français est dit inquisitorial, il est l’héritier de l’Inquisition et de la révolution juridique que celle-ci a apportée. Dans ce système l’accusé est présumé innocent, c’est à l’accusation d’apporter les preuves de sa culpabilité. Un ministère public se met en place, qui peut mener l’affaire et déposer plainte au nom du préjudice subi, même si la victime retire sa plainte. Le fondement de ce système c’est l’enquête (« inquisitio » en latin), qui doit conduire à démontrer la culpabilité de l’accusé pour que celui-ci puisse être condamné.( voir
Comment se déroule un procès de l'inquisition

Pour tout savoir sur l'inquisition voir cet excellent site :
L'Inquisition pour les nuls

Ne pas avoir peur de sont passé historique car notre civilisation chrétienne a Toujours apporter plus de connaissance et de savoir que l'obscurantisme venant de la civilisation musulmans


( Sans oublier que le peuple juifs nous ont apporter beaucoup aussi )



Les écrits antiques ont été conservés dans les monastères, foyers de prière, mais aussi d’étude et de culture. Ils sont très bien connus des auteurs médiévaux. Dès le VIe siècle, Boèce traduit Aristote en latin. Cassiodore fonde en Italie un monastère qui est un véritable centre d’études classiques avec une grande bibliothèque via un important travail de copistes. L’évêque Isidore de Séville (VIIe siècle) écrit sur tous les sujets : grammaire, théologie, politique, histoire…en s’appuyant bien sûr sur les auteurs latins. Son ouvrage Etymologies, composé durant 20 ans, couvre tous les champs de la connaissance. Il existe nombre de moines érudits : Bède le Vénérable (VIIIe siècle) et les moines des abbayes de St Gall, Fulda, Ruchenau, Babbio. C’est au XIIIe siècle que la logique aristotélicienne et le Christianisme fusionnent suite aux travaux d’Abélard, puis de Saint Thomas d’Aquin, même si cette pensée ne sera pleinement adoptée que bien plus tard. Plusieurs papes sont d’origine grecque et ont gardé un contact fort avec l’empire romain d’Orient qui nous transmet aussi la culture classique. L’avancée des musulmans provoque l’exil de nombreux byzantins qui se réfugient en Occident avec leur savoir et leurs bibliothèques. Ces musulmans, qui envahissent l’Espagne wisigothique et l’empire byzantin, découvrent à leur tour cette culture gréco-latine (ils ne nous l’apportent pas) qu’ils traduisent en arabe et s’approprient.

Ces chiffres “arabes” qui viennent d’Inde

En tant qu’utilisateurs des chiffres dits “arabes”, nous en attribuons souvent la création aux mathématiciens arabes. C’est une erreur grossière. Bien avant, les Indiens connaissaient et utilisaient déjà le système décimal tel que nous le connaissons. Ce n’est que bien plus tard, à la suite de conquêtes militaires en Asie, que les mathématiciens arabes découvrirent ce système. L’idée reçue attribuant la paternité du zéro aux Arabes est également une erreur : le zéro était déja présent dans la numérotation indienne que les arabes ont rapporté de leurs conquêtes.

Au VIIIe siècle après J-C, alors que l’islam s’étendait sur une partie de l’Afrique et de l’Asie, les califes de Bagdad firent traduire les œuvres majeures des peuples sur lesquels ils régnaient.

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Parmi elles se trouvait l’œuvre de Brahmagupta, un mathématicien indien. Sa numération à dix chiffres était si ingénieuse que les marchands arabes l’adoptèrent immédiatement et la transmirent aux Italiens avec lesquels ils commerçaient.

Voir : Les nombres : Histoire et évolution

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