Une réponse aux “menaces” du Premier ministre turc Erdogan
L’Iran "ne permettra pas à l’ennemi d’avancer" en Syrie, a déclaré le général Massoud Jazayeri, l’adjoint du chef de l’Etat-major des forces armées iraniennes.
"Pour l’instant, il n’est pas nécessaire que les amis de la Syrie entrent en scène et notre évaluation est qu’ils n’auront pas besoin de le faire" , a ajouté le général Jazayeri, apparemment certain de l’impact de son message chez les principaux intéressés.
Cette mise en garde iranienne, parue mardi dans le quotidien "Shargh" basé à Téhéran, s’adresse en particulier à la Turquie, mais également aux Etats-Unis, aux pays occidentaux, à l’Arabie Saoudite et au Qatar.
Ces déclarations font écho à celles, tenues par une source diplomatique arabe anonyme, selon laquelle la Turquie et les Etats-Unis s’étaient accordés sur "une intervention frontalière limitée dans le nord de la Syrie, et notamment dans la province d’Alep en vue de créer une zone tampon" .
Selon cette source, dont les propos étaient rapportés lundi dans le quotidien syrien "Al Watan", proche du pouvoir à Damas, "Ankara se préparait, aux côtés des Etats-Unis, à intervenir militairement dans le dossier syrien en utilisant le dossier kurde comme un prétexte, mais l’Iran a mis fin aux rêves turcs" .
Le journal précise que la République islamique a informé Ankara qu’elle "ripostera très durement contre toute agression à l’intérieur du territoire syrien et que l’Iran réactiverait (le cas échéant) l’accord de défense commune signée avec la Syrie". Il s’agit d’une "réponse claire aux dernières menaces du Premier ministre turc" , selon ce diplomate.
Recep Tayyip Erdogan avait accusé Damas, la semaine dernière, d’avoir "confié" plusieurs zones du nord de la Syrie au PKK (le principal parti indépendantiste kurde de Turquie) et prévenu qu’Ankara pourrait exercer son droit de poursuite à chaud en Syrie contre ces rebelles kurdes, ennemis jurés d’Ankara. La Turquie estime que ceux-ci pourraient profiter de la situation pour installer des bases arrières dans le nord de la Syrie pour mener des attaques en Turquie.
Selon le général Massoud Jazayeri, "toutes les composantes de la résistance (le Hezbollah libanais et les mouvements islamistes palestiniens, NdlR) sont les amis de la Syrie, en plus des puissances (Russie et Chine) qui comptent sur la scène internationale" , a-t-il dit. " Nous déciderons, selon les circonstances, comment nous devons aider nos amis et la résistance dans la région."
L’Iran "ne permettra pas à l’ennemi d’avancer" en Syrie, a déclaré le général Massoud Jazayeri, l’adjoint du chef de l’Etat-major des forces armées iraniennes.
"Pour l’instant, il n’est pas nécessaire que les amis de la Syrie entrent en scène et notre évaluation est qu’ils n’auront pas besoin de le faire" , a ajouté le général Jazayeri, apparemment certain de l’impact de son message chez les principaux intéressés.
Cette mise en garde iranienne, parue mardi dans le quotidien "Shargh" basé à Téhéran, s’adresse en particulier à la Turquie, mais également aux Etats-Unis, aux pays occidentaux, à l’Arabie Saoudite et au Qatar.
Ces déclarations font écho à celles, tenues par une source diplomatique arabe anonyme, selon laquelle la Turquie et les Etats-Unis s’étaient accordés sur "une intervention frontalière limitée dans le nord de la Syrie, et notamment dans la province d’Alep en vue de créer une zone tampon" .
Selon cette source, dont les propos étaient rapportés lundi dans le quotidien syrien "Al Watan", proche du pouvoir à Damas, "Ankara se préparait, aux côtés des Etats-Unis, à intervenir militairement dans le dossier syrien en utilisant le dossier kurde comme un prétexte, mais l’Iran a mis fin aux rêves turcs" .
Le journal précise que la République islamique a informé Ankara qu’elle "ripostera très durement contre toute agression à l’intérieur du territoire syrien et que l’Iran réactiverait (le cas échéant) l’accord de défense commune signée avec la Syrie". Il s’agit d’une "réponse claire aux dernières menaces du Premier ministre turc" , selon ce diplomate.
Recep Tayyip Erdogan avait accusé Damas, la semaine dernière, d’avoir "confié" plusieurs zones du nord de la Syrie au PKK (le principal parti indépendantiste kurde de Turquie) et prévenu qu’Ankara pourrait exercer son droit de poursuite à chaud en Syrie contre ces rebelles kurdes, ennemis jurés d’Ankara. La Turquie estime que ceux-ci pourraient profiter de la situation pour installer des bases arrières dans le nord de la Syrie pour mener des attaques en Turquie.
Selon le général Massoud Jazayeri, "toutes les composantes de la résistance (le Hezbollah libanais et les mouvements islamistes palestiniens, NdlR) sont les amis de la Syrie, en plus des puissances (Russie et Chine) qui comptent sur la scène internationale" , a-t-il dit. " Nous déciderons, selon les circonstances, comment nous devons aider nos amis et la résistance dans la région."
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