C’est la presse de propagande iranienne qui rapporte la double information. D’un côté, la Syrie a redéployé ses missiles SCUD, de production russe, dans les provinces de Khamis et d’Aïn Divari, situé à proximité des frontières turques. De l’autre, l’Iran menace d’attaquer les installations du bouclier anti-missile de l’OTAN en Turquie.
Dans la première information, Bachar el-Assad a particulièrement peur d’une attaque de l’armée d’Erdogan. Assad a parfaitement compris que la seule menace militaire sur son pays est la menace turque. Ankara est le seul qui aurait la légitimité d’attaquer Assad pour le faire fuir. En cas d’attaque, la population syrienne serait apte à soutenir la Turquie dans ses frappes anti-syriennes.
De son côté, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le président syrien Bachar al-Assad de lâcheté et lui a conseillé de d’apprendre du sort de Hitler, Mussolini et Kadhafi.
En réponse, Assad a accusé la Turquie de « vouloir faire revivre l’empire Ottoman » en écrasant « tous les pays de la région ».
Il y a quelques jours, les troupes syriennes ont tiré sur un autobus rempli de pèlerins turcs revenant de la Mecque.
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