La police grecque poursuit la chasse aux « sans-papiers » du centre d'Athènes. Une opération commencée jeudi 2 août qui s'est soldée avec près de 5 000 personnes interpellées, et plus de 1 100 arrêtées.
La détermination des autorités grecques semble intacte dans la lutte contre l'immigration clandestine. 2 000 policiers à Athènes et 2 500 à la frontière gréco-turque participent à l'opération intitulée « Xenios Zeus », du nom du premier des dieux antiques, Zeus, protecteur des hôtes.
Reconduire les migrants clandestins dans leurs pays d'origine « est un besoin de survie nationale », a déclaré le porte-parole de la police grecque. L'objectif, a-t-il expliqué, est de faire en sorte qu'Athènes redevienne une métropole de droit, avec une bonne qualité de vie. Le ministre de la Protection et du Citoyen, Nikos Dendias, a souligné, quant à lui, la nécessité de lutter contre les réseaux de prostitution et de drogue dans le centre de la capitale grecque. Il a rappelé par ailleurs que les « sans-papiers » habitent dans des conditions « honteuses » au centre d'Athènes.
Une chose est sûre, avec la crise économique très grave qu'elle traverse, la Grèce n'a pas les moyens d'assurer du travail et des conditions de séjour décentes aux migrants illégaux. Une partie de la société grecque les rejette de plus en plus. Un parti néonazi, Aube dorée, au discours xénophobe et raciste, a fait son entrée au Parlement lors des récentes élections législatives.
Avec RFI
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