Pour la première fois depuis que la Chine ré-émerge en tant que pouvoir, les puissances occidentales sont confrontées à un scénario comportant un risque d’affrontement avec les forces militaires chinoises – merci Barack Obama et sa politique de profil bas des Etats Unis.
Ce week-end, une escorte de la flotte du PLAN (Branche navale de l’armée de libération populaire), qui comprend, entre autres, le destroyer type 052 « Qingdao » (coque 113), la frégate lance missiles de type 054A « Yantai » (coque 538), et le « Weishanhu » (coque 887), un navire auxiliaire de ravitaillement en carburant, a traversé le canal de Suez, avec l’autorisation du Caire, et est entré en mer Méditerranée.
Plusieurs médias du Moyen-Orient ont indiqué lundi que les navires ont continué leur route à travers les Dardanelles pour se rendre en Ukraine.
Aucun média français n’a fait la moindre allusion au passage de la flotte chinoise par le canal de Suez.
Une telle « montée de drapeau » chinois est un précédent avec de graves conséquences pour la sécurité internationale, puisque Pékin, un allié de la Syrie, a rejoint la Russie en opposant son veto à trois décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies qui visaient à accroître les pressions sur Bashar al-Assad, et mettre fin à son régime de répression sanglante contre sa population.
La présence des navires russes et chinois dans la région n’est pas une coïncidence – Elle est clairement conçue comme un moyen de dissuasion contre l’intervention des puissances occidentales dans la crise syrienne.
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
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