La tension restait vive hier en Israël, après les manifestations de colère des Falashas contre les autorités israéliennes.
Plusieurs milliers d’Israéliens, essentiellement des Falashas, juifs d’origine éthiopienne, ont manifesté avant-hier (18 janvier 2012) à Jérusalem pour dénoncer le racisme et les discriminations dont ils prétendent être victimes de la part des autorités israéliennes et d’une partie de la population juive du pays.
Les manifestants sont en colère face au laxisme des autorités concernant les propos racistes qui sont tenus à l’endroit des Falashas et des barrières insidieuses qui empêchent ces derniers d’accéder à certains postes de responsabilité dans l’armée et la haute administration. « Ce n’est pas logique que dans un Etat qui a tellement souffert que les gens puissent dire ce qu’ils disent, faire des déclarations racistes sans qu’il y ait la moindre punition selon la loi », s’insurgeait hier un manifestant dans la principale artère de la ville sainte.
Ce n’est pas la première fois que ces juifs venus d’Ethiopie manifestent leur ras le bol face à une société où ils ont du mal à s’intégrer. Déjà le 1er février 1996, des dizaines de milliers de manifestants avaient gagné les rues de la vieille ville pour dénoncer le rejet de leur sang par les autorités sanitaires du pays. Venus de l’Ethiopie qu’on disait frappée par un taux de prévalence élevé du sida, ils étaient considérés comme une population à risque par le Centre israëlien de transfusion sanguine. Par prudence donc, le don de sang qu’ils offraient étaient systématiquement détruits dans leurs dos.
C’est pour dénoncer de telles discriminations que les Falashas sont encore descendus dans les rues de Jérusalem avant-hier pour manifester leur courroux face à une société dont ils se sentent de plus en plus étrangers. « Je me sens insulté et déshonoré », affirme Benni, un jeune manifestant de 25 ans qui avait bénéficié du dernier grand pont aérien de 1991, qui avait amené plus de 14 000 Falashas en Israël. « Ils nous ont fait venir ici en nous disant que nous étions des juifs comme les autres et maintenant ils refusent notre intégration », s’exclamait dans les rangs des manifestants de mercredi dernier, Yoshi, un juif éthiopien de 45 ans, en dénonçant pancarte en mains, « un gouvernement raciste ».
Il faut néanmoins dire que les autorités israéliennes ont pris ces dernières années de nombreuses mesures en faveur des Falashas. En terme de logement ou d’éducation, les immigrants de la corne de l’Afrique, ont été plutôt mieux traités que les autres. Ces mesures de discrimination positive n’ont pas suffi à leur intégration. Ces juifs à la peau noire « n’ont jamais été totalement acceptés dans ce pays », estime Shvala Weil qui enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem.
Plusieurs milliers d’Israéliens, essentiellement des Falashas, juifs d’origine éthiopienne, ont manifesté avant-hier (18 janvier 2012) à Jérusalem pour dénoncer le racisme et les discriminations dont ils prétendent être victimes de la part des autorités israéliennes et d’une partie de la population juive du pays.
Les manifestants sont en colère face au laxisme des autorités concernant les propos racistes qui sont tenus à l’endroit des Falashas et des barrières insidieuses qui empêchent ces derniers d’accéder à certains postes de responsabilité dans l’armée et la haute administration. « Ce n’est pas logique que dans un Etat qui a tellement souffert que les gens puissent dire ce qu’ils disent, faire des déclarations racistes sans qu’il y ait la moindre punition selon la loi », s’insurgeait hier un manifestant dans la principale artère de la ville sainte.
Ce n’est pas la première fois que ces juifs venus d’Ethiopie manifestent leur ras le bol face à une société où ils ont du mal à s’intégrer. Déjà le 1er février 1996, des dizaines de milliers de manifestants avaient gagné les rues de la vieille ville pour dénoncer le rejet de leur sang par les autorités sanitaires du pays. Venus de l’Ethiopie qu’on disait frappée par un taux de prévalence élevé du sida, ils étaient considérés comme une population à risque par le Centre israëlien de transfusion sanguine. Par prudence donc, le don de sang qu’ils offraient étaient systématiquement détruits dans leurs dos.
C’est pour dénoncer de telles discriminations que les Falashas sont encore descendus dans les rues de Jérusalem avant-hier pour manifester leur courroux face à une société dont ils se sentent de plus en plus étrangers. « Je me sens insulté et déshonoré », affirme Benni, un jeune manifestant de 25 ans qui avait bénéficié du dernier grand pont aérien de 1991, qui avait amené plus de 14 000 Falashas en Israël. « Ils nous ont fait venir ici en nous disant que nous étions des juifs comme les autres et maintenant ils refusent notre intégration », s’exclamait dans les rangs des manifestants de mercredi dernier, Yoshi, un juif éthiopien de 45 ans, en dénonçant pancarte en mains, « un gouvernement raciste ».
Il faut néanmoins dire que les autorités israéliennes ont pris ces dernières années de nombreuses mesures en faveur des Falashas. En terme de logement ou d’éducation, les immigrants de la corne de l’Afrique, ont été plutôt mieux traités que les autres. Ces mesures de discrimination positive n’ont pas suffi à leur intégration. Ces juifs à la peau noire « n’ont jamais été totalement acceptés dans ce pays », estime Shvala Weil qui enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem.
Source : Camer, 21 janvier 2012
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