Lundi 11 février 2013
Les forces françaises et malienne semblent avoir repris le contrôle de Gao. Les troupes ont passé chaque maison au peigne fin pour débusquer des islamistes. « Je n’avais jamais vu une chose comme ce qui s’est passé hier », dit un témoin oculaire, « il y a eu des tirs soutenus pendant quatre heures, des batailles de rue avec les maliens et les français contre les jihadistes »
D’après plusieurs témoins, les soldats maliens se seraient enfuis après le deuxième attentat suicide de Gao samedi soir, permettant aux islamistes de s’infiltrer.
La peur a envahit nombre de soldats maliens conscients que Gao et ses alentours sont truffés d’islamistes organisés pour des actions terroristes, jusqu’aux attentats suicides. Ce matin certains ont clairement refusé d’effectuer une patrouille dans les environs de Gao.
Les forces françaises sont « en état de vulnérabilité » au Mali face aux actions de harcèlement des islamistes, en raison notamment de l’étendue du territoire sur lequel elles sont déployées, a estimé le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre. « Nous sommes passés dans la phase d’affrontement des volontés. Le rapport de forces n’a plus beaucoup d’importance »
Le principal marché de Gao a été évacué par les forces de sécurité par crainte d’un attentat.
L’opération militaire française de dimanche à Gao tue 3 à 5 civils et fait 17 blessés.
Une nouvelle explosion, la troisième en quatre jours, a été entendue ce matin dans la partie nord de la ville de Gao.
Le MNLA accuse l’armée française d’avoir fait disparaître un officier du MNLA et trois combattants à Ménaka.
Communiqué du MNLA : « le MNLA informe que dans les prochains jours il engagera ses troupes dans une lutte sans merci contre l’armée malienne sur l’ensemble du territoire de l’Azawad sans exclure les villes déjà occupées de Gao et Tombouctou où l’armée malienne continue de perpétuer des crimes contre les populations Azawadiennes au vu et au su de l’armée française. »
Photo de Tombouctou : « je n’aurai plus à porter cette burka noire ! » dit cette malienne.
Et comment les islamistes la forçaient à se vêtir :
Des rebelles islamistes lourdement armés ont franchi la frontière vers la Libye avec 13 véhicules. Les gardes frontières ont été submergés.
Un hélicoptère de l’armée française a bombardé le bâtiment du commissariat de Gao. Le bâtiment est totalement détruit. Il y a des débris de corps aux alentours. Un témoin a affirmé de son côté qu’un des islamistes qui se trouvait à l’intérieur du commissariat s’était également fait exploser.
Non confirmé : une bombe aurait explosé devant l’ambassade de France à Damas en Syrie.
Les forces françaises et malienne semblent avoir repris le contrôle de Gao. Les troupes ont passé chaque maison au peigne fin pour débusquer des islamistes. « Je n’avais jamais vu une chose comme ce qui s’est passé hier », dit un témoin oculaire, « il y a eu des tirs soutenus pendant quatre heures, des batailles de rue avec les maliens et les français contre les jihadistes »
D’après plusieurs témoins, les soldats maliens se seraient enfuis après le deuxième attentat suicide de Gao samedi soir, permettant aux islamistes de s’infiltrer.
La peur a envahit nombre de soldats maliens conscients que Gao et ses alentours sont truffés d’islamistes organisés pour des actions terroristes, jusqu’aux attentats suicides. Ce matin certains ont clairement refusé d’effectuer une patrouille dans les environs de Gao.
Les forces françaises sont « en état de vulnérabilité » au Mali face aux actions de harcèlement des islamistes, en raison notamment de l’étendue du territoire sur lequel elles sont déployées, a estimé le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre. « Nous sommes passés dans la phase d’affrontement des volontés. Le rapport de forces n’a plus beaucoup d’importance »
Le principal marché de Gao a été évacué par les forces de sécurité par crainte d’un attentat.
L’opération militaire française de dimanche à Gao tue 3 à 5 civils et fait 17 blessés.
Une nouvelle explosion, la troisième en quatre jours, a été entendue ce matin dans la partie nord de la ville de Gao.
Le MNLA accuse l’armée française d’avoir fait disparaître un officier du MNLA et trois combattants à Ménaka.
Communiqué du MNLA : « le MNLA informe que dans les prochains jours il engagera ses troupes dans une lutte sans merci contre l’armée malienne sur l’ensemble du territoire de l’Azawad sans exclure les villes déjà occupées de Gao et Tombouctou où l’armée malienne continue de perpétuer des crimes contre les populations Azawadiennes au vu et au su de l’armée française. »
Photo de Tombouctou : « je n’aurai plus à porter cette burka noire ! » dit cette malienne.
Et comment les islamistes la forçaient à se vêtir :
Des rebelles islamistes lourdement armés ont franchi la frontière vers la Libye avec 13 véhicules. Les gardes frontières ont été submergés.
Un hélicoptère de l’armée française a bombardé le bâtiment du commissariat de Gao. Le bâtiment est totalement détruit. Il y a des débris de corps aux alentours. Un témoin a affirmé de son côté qu’un des islamistes qui se trouvait à l’intérieur du commissariat s’était également fait exploser.
Non confirmé : une bombe aurait explosé devant l’ambassade de France à Damas en Syrie.
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