Les soldats tchadiens se sont particulièrement fait remarquer pour leur efficacité depuis le début de la guerre au Mali. Ils sont devenus en l’espace de quelques semaines, une force incontournable dans le conflit.
« Sans le Tchad où serait l’Afrique dans le conflit malien ? », questionne cet ex-colonel de l’armée française. Ce ne sont pas des paroles en l’air. Actuellement le Tchad est bien au secours du Mali. Le pays, qui est le seul Etat africain dont les soldats sont opérationnels sur le front, n’est pas membre de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Et pourtant… pourtant… c’est bien lui qui a envoyé le plus important bataillon, avec 2200 hommes.
Le Tchad, qui appui la France dans le conflit malien, a déjà payé un lourd tribut, avec la mort de 27 de ses soldats engagés dans le pays. Parmi les 66 blessés, figure le général Mahamat Idriss Deby, fils du président tchadien et numéro 2 du contingent au Mali, qui a été évacué vers la France. Une journée de deuil national a été décrétée dans le pays pour rendre hommage à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.
Colère d’Idriss Deby
Face à la situation, le président tchadien Idriss Deby, qui n’y est pas allé dans la dentelle, a exhorté les chefs d’Etat de la Cedeao à accélérer le déploiement de leurs troupes dans le nord du Mali. « L’heure n’est plus aux discours (...) mais plutôt à l’action, l’ennemi n’attend pas », a déclaré le dirigeant, appelant aussi les soldats maliens à se rendre au front.
Pour l’heure, les éléments que la Cedeao a envoyé ne sont pas opérationnels pour combattre dans le nord du Mali, hormis les militaires nigériens. L’organisation régionale, qui avait promis l’engagement de 8 000 hommes dans le pays, déplore toujours des manque de moyens, réclamant des financements pour mener à bien cette mission.
Un discours qui crée des crispations entre l’organisation ouest-africaine et N’Djamena qui s’impatiente, refusant que ses troupes soient les seules à régler les comptes des anciens maître du nord-Mali, retranchés dans les massifs de l’Ifoghas, après avoir été chassés du nord.
Des soldats opérationnels
Les forces tchadiennes qui ne font pas parti de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) étaient pourtant au départ seulement destinées à prêter main forte aux troupes françaises et maliennes. Mais elles sont en quelques semaines devenues incontournable dans le conflit malien.
Les militaires tchadiens, loués pour leur efficacité dans les combats au sol et leur maîtrise du terrain, sont formés pour ce type de mission, bénéficiant d’une solide formation dans la lutte contre les terroristes. Le régiment que le président Idris Deby a envoyé est essentiellement composé de la garde présidentielle et des soldats d’élites, selon la presse locale. En clair, ce sont les meilleurs éléments de l’armée qui ont été déployés dans le nord du Mali.
De la guerre à la guérilla
Le conflit malien se corse. Alors qu’au début, il avait pris le visage d’une guerre, désormais il s’est métamorphosé en guérilla. Et c’est exactement ce que recherchaient les groupes armés islamistes, qui savent qu’ils ne peuvent pas se confronter frontalement aux troupes engagées au Mali. La stratégie de ces dernières est de les traquer un à un.
Les extirper de la région où ils ont trouvé refuge ne sera pas une mince affaire. Si Paris craint un enlisement de la situation, N’Djamena redoute, pour sa part, d’être la seule force africaine à devoir leur faire la guerre, en attendant le renfort des troupes de la Cedeao. Pour le moment, le Tchad accepte ce compromis. Mais jusqu’à combien de temps encore ?
Le Tchad, qui appui la France dans le conflit malien, a déjà payé un lourd tribut, avec la mort de 27 de ses soldats engagés dans le pays. Parmi les 66 blessés, figure le général Mahamat Idriss Deby, fils du président tchadien et numéro 2 du contingent au Mali, qui a été évacué vers la France. Une journée de deuil national a été décrétée dans le pays pour rendre hommage à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.
Colère d’Idriss Deby
Face à la situation, le président tchadien Idriss Deby, qui n’y est pas allé dans la dentelle, a exhorté les chefs d’Etat de la Cedeao à accélérer le déploiement de leurs troupes dans le nord du Mali. « L’heure n’est plus aux discours (...) mais plutôt à l’action, l’ennemi n’attend pas », a déclaré le dirigeant, appelant aussi les soldats maliens à se rendre au front.
Pour l’heure, les éléments que la Cedeao a envoyé ne sont pas opérationnels pour combattre dans le nord du Mali, hormis les militaires nigériens. L’organisation régionale, qui avait promis l’engagement de 8 000 hommes dans le pays, déplore toujours des manque de moyens, réclamant des financements pour mener à bien cette mission.
Un discours qui crée des crispations entre l’organisation ouest-africaine et N’Djamena qui s’impatiente, refusant que ses troupes soient les seules à régler les comptes des anciens maître du nord-Mali, retranchés dans les massifs de l’Ifoghas, après avoir été chassés du nord.
Des soldats opérationnels
Les forces tchadiennes qui ne font pas parti de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) étaient pourtant au départ seulement destinées à prêter main forte aux troupes françaises et maliennes. Mais elles sont en quelques semaines devenues incontournable dans le conflit malien.
Les militaires tchadiens, loués pour leur efficacité dans les combats au sol et leur maîtrise du terrain, sont formés pour ce type de mission, bénéficiant d’une solide formation dans la lutte contre les terroristes. Le régiment que le président Idris Deby a envoyé est essentiellement composé de la garde présidentielle et des soldats d’élites, selon la presse locale. En clair, ce sont les meilleurs éléments de l’armée qui ont été déployés dans le nord du Mali.
De la guerre à la guérilla
Le conflit malien se corse. Alors qu’au début, il avait pris le visage d’une guerre, désormais il s’est métamorphosé en guérilla. Et c’est exactement ce que recherchaient les groupes armés islamistes, qui savent qu’ils ne peuvent pas se confronter frontalement aux troupes engagées au Mali. La stratégie de ces dernières est de les traquer un à un.
Les extirper de la région où ils ont trouvé refuge ne sera pas une mince affaire. Si Paris craint un enlisement de la situation, N’Djamena redoute, pour sa part, d’être la seule force africaine à devoir leur faire la guerre, en attendant le renfort des troupes de la Cedeao. Pour le moment, le Tchad accepte ce compromis. Mais jusqu’à combien de temps encore ?
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