http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9bXT4eyGtso
Debkafile révèle en exclusivité, que le 5 mars est la date trouvée pour des pourparlers de paix qui doivent s’ouvrir à Moscou entre l’opposition syrienne et le régime Assad. Le chef de l’opposition Moaz-al-Khatib attend de rencontrer les représentants du régime Assad, probablement le Ministre des Affaires étrangères Walid al-Moallem, dans la capitale russe, vers la fin février, pour préparer les discussions. Bachar al Assad est parvenu à retirer la clause de sa démission de l’agenda et insiste pour se réserver l’option de se présenter, à nouveau, pour la Présidence, en 2014. Il a l’appui de Vladimir Poutine pour cela. Et même l’opposition syrienne semble avoir fini par s’incliner tacitement, concernant cette précondition – une façon d’admettre que le mouvement rebelle a rencontré ses limites et que le génocide d’Assad et les tactiques où tous les coups sont permis ont fini par payer. Avec toutes leurs prétendues victoires, les forces rebelles savent que leur tentative désespérée de conquérir Damas a été repoussée par la puissance de feu et les blindages lourds de l’armée syrienne, qui lui restent supérieurs. Ils ont été rejetés du cœur d’Alep, la ville syrienne la plus importante. Et ils ont échoué à prendre le contrôle de l’arsenal chimique d’Assad.
Debkafile révèle en exclusivité, que le 5 mars est la date trouvée pour des pourparlers de paix qui doivent s’ouvrir à Moscou entre l’opposition syrienne et le régime Assad. Le chef de l’opposition Moaz-al-Khatib attend de rencontrer les représentants du régime Assad, probablement le Ministre des Affaires étrangères Walid al-Moallem, dans la capitale russe, vers la fin février, pour préparer les discussions. Bachar al Assad est parvenu à retirer la clause de sa démission de l’agenda et insiste pour se réserver l’option de se présenter, à nouveau, pour la Présidence, en 2014. Il a l’appui de Vladimir Poutine pour cela. Et même l’opposition syrienne semble avoir fini par s’incliner tacitement, concernant cette précondition – une façon d’admettre que le mouvement rebelle a rencontré ses limites et que le génocide d’Assad et les tactiques où tous les coups sont permis ont fini par payer. Avec toutes leurs prétendues victoires, les forces rebelles savent que leur tentative désespérée de conquérir Damas a été repoussée par la puissance de feu et les blindages lourds de l’armée syrienne, qui lui restent supérieurs. Ils ont été rejetés du cœur d’Alep, la ville syrienne la plus importante. Et ils ont échoué à prendre le contrôle de l’arsenal chimique d’Assad.
Des combats féroces ne sont pas parvenus à faire tomber les grandes bases de l’armée de l’air syrienne entre les mains des rebelles. Désormais, la majorité des forces combattantes de l’opposition contre le régime Assad est prête à négocier les termes d’un cessez-le-feu, comme par ce jeu ouvert pour parvenir à un accord politique. Ils sont confrontés à un ennemi qui tient bon, en tant que dictateur invaincu de la Syrie et Commandant-en-chef de ses forces armées, au prix de 80 à 100 000 morts syriens et d’un pays totalement ravagé. En procédant ainsi, Assad a cimenté l’alliance Téhéran-Damas-Hezbollah.
La sphère d’influence de l’Ayatollah Ali Khamenei s’étend aujourd’hui depuis le Golfe Persique jusqu’à la Méditerranée – sa récompense pour l’aide mensuelle d’une valeur d’un milliard de $ qu’il a déversé pour renforcer Assad contre vents et marées. Son autre allié, Hassan Nasrallah, dont les combattants se sont battus épaule contre épaule avec les troupes syriennes, en ressort comme l’homme fort du Liban. Le Président Vladimir Poutine, le fervent partisan d’Assad en matière diplomatique, en livraison d’armements et en soutien moral, se félicite d'avoir choisi le camp victorieux, dans la guerre civile syrienne et, en outre, d’avoir mis en échec les tactiques conçues par les Etats-Unis et l’Otan pour renverser le pouvoir du dirigeant syrien. Tels sont les vainqueurs de cette manche.
Et les perdants sont les Etats-Unis, les Emirats du Golfe et l’Arabie Saoudite, Israël et la Turquie. La vision d’un « Printemps Arabe » démocratique et libéral de Barack Obama s’est effondrée. Al Qaeda affirme, partout, l’ubiquité de sa présence, alors que les gouvernements transitoires luttent pour rester sur pieds –ou non- en Tunisie, en Libye, et en Egypte. Israël se trouve confronté à un étau irano-syrien et du Hezbollah plus resserré que jamais, autour de ses frontières, alors que le programme d’armement nucléaire de Téhéran se poursuit à marche forcée. La Turquie a parié gros sur le renversement d’Assad comme une clé stratégique, dans sa tentative d’assoir sa propre puissance régionale – elle est passée à côté.
DEBKAfile Video 26 février 2013, 3:42 AM (GMT+02:00)
Adaptation : Marc Brzustowski.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire