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Il soutenait le régime de Bachar Al-Assad et le Hezbollah, sous la couverture de la "reconstruction" du Liban
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Téhéran déplore l’assassinat de Houssam Khosh Navis, officiellement chef du comité iranien pour la reconstruction du Liban, créé au lendemain de la guerre de 2006. Il a été tué la nuit dernière sur la route entre Damas et Beyrouth. Mais Houssam Khosh Navis n’est que le nom "civil" qui sert de couverture au général Hassan Shateri, chef des Gardiens de la Révolution iranienne, au Liban. Il aurait été tué dans le raid israélien, fin janvier, alors qu’il supervisait le tranfert d’armes sophistiquées vers le Liban.
Officiellement, l’ambassade a indiqué dans un communiqué que Houssam Khosh Navis a été tué par des groupes terroristes armés alors qu’il faisait route pour Beyrouth depuis Damas. Navis présidait « la commission iranienne pour la reconstruction au Liban ». Mais plusieurs autres sources, dont des médias iraniens et américains, affirment qu’il s’agit réellement du chef des Pasdarans au Liban, le général Shateri, qui utilisait le nom civil de Kosh Navis pour des raisons de sécurité évidentes.
Le site « Middle East Transparent » affirme pour sa part que Shateri a trouvé la mort dans le raid israélien contre un convoi d’armes, fin janvier dernier. Le chef des Gardiens de la Révolution au Liban, et plusieurs autres hauts responsables, syriens et du Hezbollah, auraient trouvé la mort dans ce bombardement, alors qu’ils supervisaient le transfert de missiles sol-air depuis Jarmaya (le centre de recherches scientifique de l’armée syrienne que Damas accuse Israël de l’avoir détruit), pour le compte du parti de Dieu, bras armé extérieur de la République islamique au Liban. L’annonce de sa mort, sous ses fonctions civiles, vise à minimiser l’importance de sa perte. L’Iran veut également occulter son ingérence flagrante en Syrie. En cachant sa mort, pendant deux semaines, Téhéran et ses alliés cherchent aussi à priver Israël d’une « si bonne nouvelle ». D’autant plus que la reconnaissance de son élimination par Tsahal aurait obligé la République islamique et le Hezbollah à riposter.
En tout état de cause, le porte-parole de l’Armée Syrienne Libre, Fahd Al-Masri, vient de publier un communiqué dévoilant l’infiltration de l’Iran et de ses Gardiens de la Révolution, au Liban, en Syrie, mais également dans les pays du Golfe et en Egypte. Selon lui, les coordinateurs des activités subversives de l’Iran dans ces pays sont des officiers des Pasdarans, drapés de statuts diplomatiques, culturels ou économiques.
Al-Masri souligne, dans son communiqué, que plusieurs hauts responsables iraniens, dirigés par le général Ali Jannati, le fils de l’Ayatollah Ahmed Jannati, se trouvent au Liban depuis près d’un mois. Ils s’ajoutent à près de 180 membres des Gardiens de la révolution iranienne, déployés dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, en attendant les ordres de mission liés à l’évolution en Syrie (plusieurs sources affirment que Hassan Nasrallah a proposé de recruter les officiers alaouites dans sa milice, dès la chute du régime de Bachar Al-Assad. Il leur a promis salaires et habitations). Le commandant et coordinateur de ces Pasdarans est le général Shateri, connu sous son nom civil Houssam Khosh Navis, émissaire personnel du président iranien au Liban.
L’Armée Syrienne Libre, accusée par Téhéran d’avoir assassiné Khosh Navis, hier soir, confirme que Shateri a été tué, avec plusieurs de ses lieutenants et des membres du Hezbollah dans le raid israélien à Jarmaya.
Fahd Al-Masri ajoute qu’à l’instar de Shateri, alias Khosh Navis, l’Iran a dépêché d’autres gardiens de la révolution au Liban, en Egypte et au Koweït. A Beyrouth, il s’agit du général Bimane Jabali, directeur du bureau de la télévision Al-Alam (et très proche du vrai-faux opposant syrien Haïtham Manaa). Au Koweït, c’est Abbas Khamayar, officiellement attaché culturel, qui coordonne les cellules dormantes dans tous les pays du Golfe. L’officier Najaf Ali Mirzaï qui fut attaché culturel à Beyrouth, qui est chargé de l’infiltration iranienne en Egypte. Depuis deux ans, il est à la tête d’une équipe comprenant des palestiniens, et des jordaniens, et profite de l’instabilité en Egypte pour atteindre ses objectifs.
Stefano B. C.
Le site « Middle East Transparent » affirme pour sa part que Shateri a trouvé la mort dans le raid israélien contre un convoi d’armes, fin janvier dernier. Le chef des Gardiens de la Révolution au Liban, et plusieurs autres hauts responsables, syriens et du Hezbollah, auraient trouvé la mort dans ce bombardement, alors qu’ils supervisaient le transfert de missiles sol-air depuis Jarmaya (le centre de recherches scientifique de l’armée syrienne que Damas accuse Israël de l’avoir détruit), pour le compte du parti de Dieu, bras armé extérieur de la République islamique au Liban. L’annonce de sa mort, sous ses fonctions civiles, vise à minimiser l’importance de sa perte. L’Iran veut également occulter son ingérence flagrante en Syrie. En cachant sa mort, pendant deux semaines, Téhéran et ses alliés cherchent aussi à priver Israël d’une « si bonne nouvelle ». D’autant plus que la reconnaissance de son élimination par Tsahal aurait obligé la République islamique et le Hezbollah à riposter.
En tout état de cause, le porte-parole de l’Armée Syrienne Libre, Fahd Al-Masri, vient de publier un communiqué dévoilant l’infiltration de l’Iran et de ses Gardiens de la Révolution, au Liban, en Syrie, mais également dans les pays du Golfe et en Egypte. Selon lui, les coordinateurs des activités subversives de l’Iran dans ces pays sont des officiers des Pasdarans, drapés de statuts diplomatiques, culturels ou économiques.
Al-Masri souligne, dans son communiqué, que plusieurs hauts responsables iraniens, dirigés par le général Ali Jannati, le fils de l’Ayatollah Ahmed Jannati, se trouvent au Liban depuis près d’un mois. Ils s’ajoutent à près de 180 membres des Gardiens de la révolution iranienne, déployés dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, en attendant les ordres de mission liés à l’évolution en Syrie (plusieurs sources affirment que Hassan Nasrallah a proposé de recruter les officiers alaouites dans sa milice, dès la chute du régime de Bachar Al-Assad. Il leur a promis salaires et habitations). Le commandant et coordinateur de ces Pasdarans est le général Shateri, connu sous son nom civil Houssam Khosh Navis, émissaire personnel du président iranien au Liban.
L’Armée Syrienne Libre, accusée par Téhéran d’avoir assassiné Khosh Navis, hier soir, confirme que Shateri a été tué, avec plusieurs de ses lieutenants et des membres du Hezbollah dans le raid israélien à Jarmaya.
Fahd Al-Masri ajoute qu’à l’instar de Shateri, alias Khosh Navis, l’Iran a dépêché d’autres gardiens de la révolution au Liban, en Egypte et au Koweït. A Beyrouth, il s’agit du général Bimane Jabali, directeur du bureau de la télévision Al-Alam (et très proche du vrai-faux opposant syrien Haïtham Manaa). Au Koweït, c’est Abbas Khamayar, officiellement attaché culturel, qui coordonne les cellules dormantes dans tous les pays du Golfe. L’officier Najaf Ali Mirzaï qui fut attaché culturel à Beyrouth, qui est chargé de l’infiltration iranienne en Egypte. Depuis deux ans, il est à la tête d’une équipe comprenant des palestiniens, et des jordaniens, et profite de l’instabilité en Egypte pour atteindre ses objectifs.
Stefano B. C.
Source «MediArabe.info»
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