Avec l’attaque d’un centre commercial et la prise d’otages à Nairobi, nous voici revenus 15 ans en arrière, lorsque les ambassades américaines du Kenya et de la Tanzanie avaient été touchées par des attentats, trois ans avant le World Trade Center.
Cet événement suscite une réflexion sur la personnalité de l’icône Obama. Avant même d’avoir fait quoi que ce soit, le président américain recevait le prix Nobel de la Paix, grâce au soutien du socialiste norvégien T. Jagland. Or, si on excepte l’exécution de Ben Laden, à la suite d’une traque menée bien avant son arrivée à la Maison-Blanche, le bilan est mince, voire désastreux : il l’est pour les « colombes », puisque Guantánamo et ses tribunaux militaires pour terroristes fonctionnent toujours, et que les drones continuent leurs attaques à la fois discrètes et efficaces.
Mais il l’est aussi pour les « faucons ». Qu’en sera-t-il de l’Afghanistan, demain ? L’Irak, que le « Surge » de Bush avait consolidé, est livré à une guerre civile larvée qui provoque des dizaines de morts chaque jour. Le Printemps arabe a conduit à une impasse où s’affrontent les islamistes, un temps encouragés, et les militaires. La valse-hésitation dans le dossier syrien a déstabilisé un État, certes peu sympathique, mais qui ne menaçait pas la paix et a généré une atroce guerre civile dans laquelle Al-Qaïda a pris pied en entraînant dans son sillage des « jeunes », convertis ou non, mais fanatiques en tout cas, qui poseront des problèmes considérables à leur retour dans « leurs » pays. Obama a beau souligner que les attentats ne viennent pas de l’extérieur sur le sol américain. C’est peut-être plus grave et il ne semble pas le voir.
Enfin, il faut sereinement poser le problème de l’islam. Qu’il y ait en France de nombreux musulmans qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement en se conformant aux obligations rituelles de la religion est une évidence. Malheureusement, cet islam pacifique est démenti par plusieurs constats. Une véritable ceinture de violence s’étend à la frontière des pays majoritairement musulmans, du sud des Philippines catholiques jusqu’aux provinces chrétiennes du Nigeria, en passant par la Birmanie ou la Thaïlande bouddhistes ou encore l’Inde hindouïste et son frère ennemi musulman, le Pakistan. Il semble que les musulmans aient du mal à être minoritaires, et lorsqu’ils sont majoritaires, de la difficulté à être tolérants.
Le respect de la diversité religieuse, qui fait l’objet d’un consensus de la communauté internationale, implique une modération dans le prosélytisme qui doit exclure pression et violence. Il doit au contraire conduire à la réciprocité des comportements. Si l’on construit des mosquées en France, on doit pouvoir édifier des églises en Arabie saoudite où travaillent des centaines de milliers de chrétiens. La possession licite du Coran, ici, doit entraîner celle de la Bible là-bas. Il est inacceptable qu’Asia Bibi soit en prison au Pakistan parce que, chrétienne, elle a bu dans le même puits que des musulmans ! Les pays de culture chrétienne, les puissances occidentales, les grandes démocraties qui prétendent défendre des valeurs plus que des intérêts doivent mettre la fermeté, la cohérence et la continuité de leurs actions à la hauteur de leur discours, sous peine de perdre tout crédit.
Cet événement suscite une réflexion sur la personnalité de l’icône Obama. Avant même d’avoir fait quoi que ce soit, le président américain recevait le prix Nobel de la Paix, grâce au soutien du socialiste norvégien T. Jagland. Or, si on excepte l’exécution de Ben Laden, à la suite d’une traque menée bien avant son arrivée à la Maison-Blanche, le bilan est mince, voire désastreux : il l’est pour les « colombes », puisque Guantánamo et ses tribunaux militaires pour terroristes fonctionnent toujours, et que les drones continuent leurs attaques à la fois discrètes et efficaces.
Mais il l’est aussi pour les « faucons ». Qu’en sera-t-il de l’Afghanistan, demain ? L’Irak, que le « Surge » de Bush avait consolidé, est livré à une guerre civile larvée qui provoque des dizaines de morts chaque jour. Le Printemps arabe a conduit à une impasse où s’affrontent les islamistes, un temps encouragés, et les militaires. La valse-hésitation dans le dossier syrien a déstabilisé un État, certes peu sympathique, mais qui ne menaçait pas la paix et a généré une atroce guerre civile dans laquelle Al-Qaïda a pris pied en entraînant dans son sillage des « jeunes », convertis ou non, mais fanatiques en tout cas, qui poseront des problèmes considérables à leur retour dans « leurs » pays. Obama a beau souligner que les attentats ne viennent pas de l’extérieur sur le sol américain. C’est peut-être plus grave et il ne semble pas le voir.
Enfin, il faut sereinement poser le problème de l’islam. Qu’il y ait en France de nombreux musulmans qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement en se conformant aux obligations rituelles de la religion est une évidence. Malheureusement, cet islam pacifique est démenti par plusieurs constats. Une véritable ceinture de violence s’étend à la frontière des pays majoritairement musulmans, du sud des Philippines catholiques jusqu’aux provinces chrétiennes du Nigeria, en passant par la Birmanie ou la Thaïlande bouddhistes ou encore l’Inde hindouïste et son frère ennemi musulman, le Pakistan. Il semble que les musulmans aient du mal à être minoritaires, et lorsqu’ils sont majoritaires, de la difficulté à être tolérants.
Le respect de la diversité religieuse, qui fait l’objet d’un consensus de la communauté internationale, implique une modération dans le prosélytisme qui doit exclure pression et violence. Il doit au contraire conduire à la réciprocité des comportements. Si l’on construit des mosquées en France, on doit pouvoir édifier des églises en Arabie saoudite où travaillent des centaines de milliers de chrétiens. La possession licite du Coran, ici, doit entraîner celle de la Bible là-bas. Il est inacceptable qu’Asia Bibi soit en prison au Pakistan parce que, chrétienne, elle a bu dans le même puits que des musulmans ! Les pays de culture chrétienne, les puissances occidentales, les grandes démocraties qui prétendent défendre des valeurs plus que des intérêts doivent mettre la fermeté, la cohérence et la continuité de leurs actions à la hauteur de leur discours, sous peine de perdre tout crédit.
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