Alors que d’aucuns traquent par ici la moindre trace d’islamophobie dans l’espoir d’en faire un plat médiatique très étouffe chrétien, ces mêmes d’aucuns n’ont pas grand chose à dire au sujet de ce qui suit :
1) A Maaloula en Syrie : «Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le !»
Pour les chrétiens syriens, Maaloula, le village chrétien, au nord de Damas, attaqué au cours de ces derniers jours par des groupes islamistes, est déjà « terre de martyrs ».
Grâce à un témoin oculaire, une chrétienne actuellement hospitalisée à Damas qui a demandé à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, Fides a reconstruit dans le détail le sort des trois chrétiens tués à Maaloula. Leurs obsèques ont été célébrées le 10 septembre à Damas en la Cathédrale gréco-catholique dans le cadre d’une Messe présidée par le Patriarche melkite, S.B. Grégoire III Laham, et en présence d’évêques d’autres confessions.
D’après le récit de la femme, les groupes armés ont pénétré le 7 septembre dans de nombreuses maisons civiles, se livrant à des destructions et terrorisant les habitants, frappant toutes les images sacrées. Les islamistes ont intimé à tous les présents de se convertir à l’islam sous peine de mort. Sarkis a répondu avec clarté : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ». Le jeune homme a été tué de sang froid ainsi que les deux autres hommes présents. La femme a été blessée et s’est sauvée par miracle, avant d’être conduite à l’hôpital, à Damas. (plus chez Aleteia…)
2) Refus de payer la “Djizya” : deux Coptes assassinés en Égypte
Le 11 septembre, l’Observatoire de la Christianophobie signalait l’imposition, notamment dans la ville de Delga qui compte 20 000 chrétiens, par les Frères Musulmans de la Djizya, ce racket humiliant que le coran permet à ses sectateurs notamment contre les minorités chrétiennes. Pour avoir refusé de s’y plier et de reconnaître ainsi leur statut de dhimmis, deux chrétiens, Emad Damian, 50 ans, et son cousin Medhat Damian, 37 ans, ont été criblés de balles par un gang islamique, mené par un certain Ashraf Ahmed Mohammed Khalajah, bien connu, comme dit, des services de police, dans le village de Sahel Selim (gouvernorat d’Assiout). Les deux Coptes avaient, au préalable, déposé plainte à la police pour cette tentative d’extorsion sous menace, mais la police ne fit strictement rien, ni pour les protéger ni pour appréhender les criminels. (plus par ici…)
3) Egypte : Des voyous profitent des violences religieuses pour piller les églises coptes
À Kordossa, petite ville de Gizeh, ou dans la campagne au sud du Caire, l’armée égyptienne multiplie les opérations et les arrestations pour ramener le calme dans des zones où la communauté copte est particulièrement visée. Si la vague de révolte islamiste n’est pas étrangère à ces violences confessionnelles, notre Observateur dénonce les actes commis par des groupes de voyous qui profitent de la situation.
(…) Afin de mettre fin aux violences, l’armée égyptienne a lancé plusieurs opérations ces derniers jours, à Kordossa mais aussi à Delga, un village (????) de 120 000 habitants dans la région de Menya, au centre du pays, où les islamistes faisaient régner leur loi depuis la chute de Mohamed Morsi, notamment en multipliant les agressions contre les coptes.
(…) Aller à Delga avant l’intervention de l’armée était un pari risqué, car si les médias relayaient les informations les plus alarmantes sur la situation là-bas, les journalistes n’y avaient pas mis les pieds. Je connaissais déjà la région de Menya et j’ai donc décidé de m’y rendre.
Les dégâts étaient considérables. Les églises ont été pillées et brûlées, les maisons détruites et tout ce qui était transportable a été emporté par les assaillants, même les bancs des églises. Ils n’ont laissé que les murs. En tout, ce sont cinq églises qui ont été attaquées à Delga, dont une vieille de 1600 ans. Et huit autres ont subi le même sort dans toute la région de Menya. On estime aussi à 160 le nombre de familles qui ont été chassées de leurs maisons. Un copte a même été lynché et tué parce qu’il avait tiré en l’air avec son fusil pour éloigner les assaillants de chez lui.
« Pour donner un semblant de légitimité à leurs actes de pillages, les voyous se cachent derrière l’étiquette religieuse et politique »
On a entendu un certain nombre de personnes, notamment des prêtres, accuser les partisans de Morsi d’être derrière ces attaques. Pour ma part, je ne suis pas aussi catégorique. Certes, des imams de mosquées dans la région ont multiplié les appels à la révolte et ont incité leurs fidèles à « défendre leur religion ». J’ai vu également des inscriptions contre le Pape copte sur des murs du village. Mais si le déclenchement vient de là, ceux qui pillent, volent et brûlent sont pour la plupart des voyous et des délinquants, qui profitent du chaos ambiant. (plus sur France24…)
4) Pendant ce temps-là du côté d’Orléans : accusé de faire la guerre aux djihadistes, un militaire est frappé dans la rue
La victime ne portait pas son uniforme. Selon cet homme de 22 ans, c’est pourtant bien en raison de sa profession qu’il a été agressé violemment, à deux reprises, dans le quartier de La Source.
Il a raconté aux policiers qu’il préférait taire son métier de peur d’être insulté quand il venait rendre visite à ses parents, dans le quartier de La Source. C’est pourtant au pied de l’immeuble de ces derniers que ce militaire de 22 ans a été violemment pris à parti le 27 août dernier. Ce jour-là, un voisin, connaissant sa profession, lui aurait reproché de « défendre les intérêts de la France au Mali », raconte un enquêteur. Joignant le geste à la parole, il frappe le militaire à la tête avec une clé de voiture, ce qui lui vaudra cinq points de suture. L’agresseur s’en prend également à sa propre sœur qui tente de s’interposer. Fin du premier acte.
Jeudi, 14 heures. Le même militaire est de nouveau la cible du même homme alors qu’il patiente tranquillement à un arrêt de tram du quartier de La Source. Coups de pied, coups de poing : l’agresseur aurait menacé de mort le soldat, lui disant « qu’il n’a pas à intervenir contre des djihadistes ».
Cette fois, l’homme est interpellé par la police, dans la foulée des faits. Il nie en bloc mais la vidéosurveillance de l’opérateur du tram permet aux policiers de La Source d’avoir confirmation que des coups ont bien été portés contre le militaire.
Âgé de 29 ans, né en Libye et de nationalité tchadienne, l’agresseur finit par reconnaître l’altercation mais pas les circonstances dans lesquelles elles se sont déroulées. Selon lui, c’est parce qu’il s’était approché d’un peu trop près de sa sœur qu’il en est venu aux mains avec le soldat. Et non pour des raisons géopolitiques. « Il conteste la version de la victime et évoque un motif familial », confirme-t-on au parquet d’Orléans.
Connu de la justice, il a été déféré au palais de justice d’Orléans, vendredi soir. Le parquet a requis son incarcération en vue d’une comparution immédiate, lundi, devant le tribunal correctionnel pour violences et menaces de mort. (source)
1) A Maaloula en Syrie : «Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le !»
Pour les chrétiens syriens, Maaloula, le village chrétien, au nord de Damas, attaqué au cours de ces derniers jours par des groupes islamistes, est déjà « terre de martyrs ».
Grâce à un témoin oculaire, une chrétienne actuellement hospitalisée à Damas qui a demandé à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, Fides a reconstruit dans le détail le sort des trois chrétiens tués à Maaloula. Leurs obsèques ont été célébrées le 10 septembre à Damas en la Cathédrale gréco-catholique dans le cadre d’une Messe présidée par le Patriarche melkite, S.B. Grégoire III Laham, et en présence d’évêques d’autres confessions.
D’après le récit de la femme, les groupes armés ont pénétré le 7 septembre dans de nombreuses maisons civiles, se livrant à des destructions et terrorisant les habitants, frappant toutes les images sacrées. Les islamistes ont intimé à tous les présents de se convertir à l’islam sous peine de mort. Sarkis a répondu avec clarté : « Je suis chrétien et, si vous voulez me tuer parce que je suis chrétien, faites-le ». Le jeune homme a été tué de sang froid ainsi que les deux autres hommes présents. La femme a été blessée et s’est sauvée par miracle, avant d’être conduite à l’hôpital, à Damas. (plus chez Aleteia…)
2) Refus de payer la “Djizya” : deux Coptes assassinés en Égypte
Le 11 septembre, l’Observatoire de la Christianophobie signalait l’imposition, notamment dans la ville de Delga qui compte 20 000 chrétiens, par les Frères Musulmans de la Djizya, ce racket humiliant que le coran permet à ses sectateurs notamment contre les minorités chrétiennes. Pour avoir refusé de s’y plier et de reconnaître ainsi leur statut de dhimmis, deux chrétiens, Emad Damian, 50 ans, et son cousin Medhat Damian, 37 ans, ont été criblés de balles par un gang islamique, mené par un certain Ashraf Ahmed Mohammed Khalajah, bien connu, comme dit, des services de police, dans le village de Sahel Selim (gouvernorat d’Assiout). Les deux Coptes avaient, au préalable, déposé plainte à la police pour cette tentative d’extorsion sous menace, mais la police ne fit strictement rien, ni pour les protéger ni pour appréhender les criminels. (plus par ici…)
3) Egypte : Des voyous profitent des violences religieuses pour piller les églises coptes
À Kordossa, petite ville de Gizeh, ou dans la campagne au sud du Caire, l’armée égyptienne multiplie les opérations et les arrestations pour ramener le calme dans des zones où la communauté copte est particulièrement visée. Si la vague de révolte islamiste n’est pas étrangère à ces violences confessionnelles, notre Observateur dénonce les actes commis par des groupes de voyous qui profitent de la situation.
(…) Afin de mettre fin aux violences, l’armée égyptienne a lancé plusieurs opérations ces derniers jours, à Kordossa mais aussi à Delga, un village (????) de 120 000 habitants dans la région de Menya, au centre du pays, où les islamistes faisaient régner leur loi depuis la chute de Mohamed Morsi, notamment en multipliant les agressions contre les coptes.
(…) Aller à Delga avant l’intervention de l’armée était un pari risqué, car si les médias relayaient les informations les plus alarmantes sur la situation là-bas, les journalistes n’y avaient pas mis les pieds. Je connaissais déjà la région de Menya et j’ai donc décidé de m’y rendre.
Les dégâts étaient considérables. Les églises ont été pillées et brûlées, les maisons détruites et tout ce qui était transportable a été emporté par les assaillants, même les bancs des églises. Ils n’ont laissé que les murs. En tout, ce sont cinq églises qui ont été attaquées à Delga, dont une vieille de 1600 ans. Et huit autres ont subi le même sort dans toute la région de Menya. On estime aussi à 160 le nombre de familles qui ont été chassées de leurs maisons. Un copte a même été lynché et tué parce qu’il avait tiré en l’air avec son fusil pour éloigner les assaillants de chez lui.
« Pour donner un semblant de légitimité à leurs actes de pillages, les voyous se cachent derrière l’étiquette religieuse et politique »
On a entendu un certain nombre de personnes, notamment des prêtres, accuser les partisans de Morsi d’être derrière ces attaques. Pour ma part, je ne suis pas aussi catégorique. Certes, des imams de mosquées dans la région ont multiplié les appels à la révolte et ont incité leurs fidèles à « défendre leur religion ». J’ai vu également des inscriptions contre le Pape copte sur des murs du village. Mais si le déclenchement vient de là, ceux qui pillent, volent et brûlent sont pour la plupart des voyous et des délinquants, qui profitent du chaos ambiant. (plus sur France24…)
4) Pendant ce temps-là du côté d’Orléans : accusé de faire la guerre aux djihadistes, un militaire est frappé dans la rue
La victime ne portait pas son uniforme. Selon cet homme de 22 ans, c’est pourtant bien en raison de sa profession qu’il a été agressé violemment, à deux reprises, dans le quartier de La Source.
Il a raconté aux policiers qu’il préférait taire son métier de peur d’être insulté quand il venait rendre visite à ses parents, dans le quartier de La Source. C’est pourtant au pied de l’immeuble de ces derniers que ce militaire de 22 ans a été violemment pris à parti le 27 août dernier. Ce jour-là, un voisin, connaissant sa profession, lui aurait reproché de « défendre les intérêts de la France au Mali », raconte un enquêteur. Joignant le geste à la parole, il frappe le militaire à la tête avec une clé de voiture, ce qui lui vaudra cinq points de suture. L’agresseur s’en prend également à sa propre sœur qui tente de s’interposer. Fin du premier acte.
Jeudi, 14 heures. Le même militaire est de nouveau la cible du même homme alors qu’il patiente tranquillement à un arrêt de tram du quartier de La Source. Coups de pied, coups de poing : l’agresseur aurait menacé de mort le soldat, lui disant « qu’il n’a pas à intervenir contre des djihadistes ».
Cette fois, l’homme est interpellé par la police, dans la foulée des faits. Il nie en bloc mais la vidéosurveillance de l’opérateur du tram permet aux policiers de La Source d’avoir confirmation que des coups ont bien été portés contre le militaire.
Âgé de 29 ans, né en Libye et de nationalité tchadienne, l’agresseur finit par reconnaître l’altercation mais pas les circonstances dans lesquelles elles se sont déroulées. Selon lui, c’est parce qu’il s’était approché d’un peu trop près de sa sœur qu’il en est venu aux mains avec le soldat. Et non pour des raisons géopolitiques. « Il conteste la version de la victime et évoque un motif familial », confirme-t-on au parquet d’Orléans.
Connu de la justice, il a été déféré au palais de justice d’Orléans, vendredi soir. Le parquet a requis son incarcération en vue d’une comparution immédiate, lundi, devant le tribunal correctionnel pour violences et menaces de mort. (source)
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