Les États-Unis n’ont jamais été aussi proches du défaut de paiement, selon le secrétaire au Trésor, Jack Lew. Les républicains refusent en effet de donner leur accord pour le relèvement du plafond de la dette tant que les démocrates n’auront pas accepté de couper dans les dépenses sociales.
Le blocage politique au Congrès finira-t-il par causer la faillite des États-Unis ? C’est en tout cas la crainte affichée par certains responsables démocrates et républicains. Même le secrétaire au Trésor Jack Lew, dont le rôle consiste généralement à rassurer sur la sécurité du papier américain s’en inquiète désormais.
Les réserves du Trésor s’épuisent
D’importantes coupes budgétaires ont déjà été réalisées
Le problème vient de la difficulté qu’ont démocrates et républicains à trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette. Parmi les principaux motifs de préoccupation figure la volonté des élus républicains d’obtenir des coupes dans les dépenses publiques en échange du relèvement du plafond fédéral, actuellement fixé à 16.700 milliards de dollars.
Or, Washington a déjà coupé dans pratiquement tous les postes budgétaires, à l’exception de ceux de la sécurité sociale, chère au président Barack Obama, depuis la dernière crise politique du même type qui était survenue en 2011 et les coupes dans les dépenses imposées par les républicains lors des discussions sur le budget début 2013. Des coupes qui sont responsables d’un affaiblissement de la reprise selon le président américain.
Les républicains se préparent déjà au défaut
Jusqu’ici, un défaut était impensable. Mais contrairement aux fois précédentes, les marges de manœuvre qu’a le Congrès sont désormais très réduites. Ne restent en effet possibles que des réductions des pensions de retraite ou de l’assurance santé des seniors.
Ce à quoi Barack Obama, qui avait mis en garde les républicains contre une “crise montée de toute pièce“, en juillet dernier, et les démocrates dans leur ensemble sont opposés. Ce qui fait dire aux analystes que cette fois-ci, le risque de défaut serait réel.
Pour l’heure, les investisseurs ont une telle confiance dans la signature des États-Unis qu’ils minimisent généralement le risque de voir Washington incapable d’honorer ses engagements. Mais un tel défaut ne manquerait pas de faire remonter en flèche les coûts du crédit, que la Fed, la banque centrale américaine, s’évertue à maintenir au plus bas pour favoriser la reprise.
De leur côté, certains républicains préparent un compromis visant à établir une liste des créanciers prioritaires au cas où le Trésor serait effectivement à court de liquidités. Une idée que rejette en bloc la Maison Blanche.
La Tribune
Le blocage politique au Congrès finira-t-il par causer la faillite des États-Unis ? C’est en tout cas la crainte affichée par certains responsables démocrates et républicains. Même le secrétaire au Trésor Jack Lew, dont le rôle consiste généralement à rassurer sur la sécurité du papier américain s’en inquiète désormais.
Les réserves du Trésor s’épuisent
Les capacités d’emprunt des États-Unis seront en effet épuisées au plus tard le 17 octobre prochain, date à laquelle la trésorerie du pouvoir fédéral ne sera plus que de 30 milliards de dollars, a averti mercredi Jack Lew, dans une lettre adressée aux dirigeants du Congrès.Les dernières réserves seront utilisées entre le 22 octobre et le 31 octobre si le plafond de la dette américaine, c’est à dire la limite maximale d’endettement américain décidée par le Congrès, n’est pas relevée d’ici là. Or, le Trésor devra faire face le 1er novembre prochain à 55 milliards de dollars de dépenses sociales, médicales et militaires.
D’importantes coupes budgétaires ont déjà été réalisées
Le problème vient de la difficulté qu’ont démocrates et républicains à trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette. Parmi les principaux motifs de préoccupation figure la volonté des élus républicains d’obtenir des coupes dans les dépenses publiques en échange du relèvement du plafond fédéral, actuellement fixé à 16.700 milliards de dollars.
Or, Washington a déjà coupé dans pratiquement tous les postes budgétaires, à l’exception de ceux de la sécurité sociale, chère au président Barack Obama, depuis la dernière crise politique du même type qui était survenue en 2011 et les coupes dans les dépenses imposées par les républicains lors des discussions sur le budget début 2013. Des coupes qui sont responsables d’un affaiblissement de la reprise selon le président américain.
Les républicains se préparent déjà au défaut
Jusqu’ici, un défaut était impensable. Mais contrairement aux fois précédentes, les marges de manœuvre qu’a le Congrès sont désormais très réduites. Ne restent en effet possibles que des réductions des pensions de retraite ou de l’assurance santé des seniors.
Ce à quoi Barack Obama, qui avait mis en garde les républicains contre une “crise montée de toute pièce“, en juillet dernier, et les démocrates dans leur ensemble sont opposés. Ce qui fait dire aux analystes que cette fois-ci, le risque de défaut serait réel.
Pour l’heure, les investisseurs ont une telle confiance dans la signature des États-Unis qu’ils minimisent généralement le risque de voir Washington incapable d’honorer ses engagements. Mais un tel défaut ne manquerait pas de faire remonter en flèche les coûts du crédit, que la Fed, la banque centrale américaine, s’évertue à maintenir au plus bas pour favoriser la reprise.
De leur côté, certains républicains préparent un compromis visant à établir une liste des créanciers prioritaires au cas où le Trésor serait effectivement à court de liquidités. Une idée que rejette en bloc la Maison Blanche.
La Tribune
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