La victoire imprévue d’Hassan Rohani et la participation massive des Iraniens aux élections prouvent que les sanctions occidentales imposées à Téhéran sont douloureuses et efficaces. Le peuple iranien souhaite vraiment le changement et en a ras le bol de l’isolement de son pays dans l’arène internationale. Il a trop souffert de la politique désastreuse menée ces dernières années par le grotesque et l’extravagant illuminé Mahmoud Ahmadinejad.
En évitant de descendre dans la rue et d’affronter les Gardiens de la Révolution, les Iraniens pensent par un vote sanction populaire réussir à faire sortir leur pays de la quarantaine et pouvoir renouveler le dialogue régional et international. Cette approche naïve mais sincère est en fait l’idée manigancée par le Guide spirituel, l’Ayatollah Khamenei. Pour apaiser la grogne et la contestation, il a choisi avec la ruse et la manipulation un nouveau président qui aux yeux du monde arabe et des Occidentaux représente le compromis et une certaine modération par rapport à son prédécesseur et ses concurrents malheureux. Qu’on ne se trompe pas, Rohani fait partie de la classe religieuse chiite et agit en connivence avec le chef de l’Etat.
La communauté internationale, notamment la France et les Etats-Unis, s’est empressée de réagir favorablement à l’élection de Rohani comme s’il s’agissait de résultats démocratiques. Leurs réactions hâtives rappellent celles prononcées juste après les révoltes intervenues en Tunisie, en Libye et en Egypte, les qualifiants naïvement de « Printemps arabe »…
Certes, le peuple iranien n’est pas notre ennemi. L’Iran bouge lentement et dans le bon sens, et nous devons encourager la jeune génération, celle de Facebook et de Twitter, à intervenir dans les décisions gouvernementales et rejeter toute tentative des ayatollahs de plonger l’Iran dans l’obscurantisme du Moyen-âge. Mais à l’évidence, l’Iran demeure une théocratie chiite et son souverain sera toujours considéré comme le représentant d’Allah jusqu’au jour où un véritable changement démocratique écartera définitivement tous les ayatollahs. D’ici là, vigilance et prudence obligent. Rohani sera jugé par ses actes, par ses réformes et son pouvoir de résister au guide spirituel. Un désaveu pourra également renforcer le désespoir, la frustration et la contestation dans les rues.
Devant le cadeau empoisonné qu’offre ayatollah Khamenei à l’Occident, la tâche se complique. Les Etats-Unis et l’Europe peuvent donner une certaine chance à Rohani mais doivent à tout prix éviter de tomber dans le piège tendu par des ayatollahs aux commandes depuis 1979.
En évitant de descendre dans la rue et d’affronter les Gardiens de la Révolution, les Iraniens pensent par un vote sanction populaire réussir à faire sortir leur pays de la quarantaine et pouvoir renouveler le dialogue régional et international. Cette approche naïve mais sincère est en fait l’idée manigancée par le Guide spirituel, l’Ayatollah Khamenei. Pour apaiser la grogne et la contestation, il a choisi avec la ruse et la manipulation un nouveau président qui aux yeux du monde arabe et des Occidentaux représente le compromis et une certaine modération par rapport à son prédécesseur et ses concurrents malheureux. Qu’on ne se trompe pas, Rohani fait partie de la classe religieuse chiite et agit en connivence avec le chef de l’Etat.
La communauté internationale, notamment la France et les Etats-Unis, s’est empressée de réagir favorablement à l’élection de Rohani comme s’il s’agissait de résultats démocratiques. Leurs réactions hâtives rappellent celles prononcées juste après les révoltes intervenues en Tunisie, en Libye et en Egypte, les qualifiants naïvement de « Printemps arabe »…
Certes, le peuple iranien n’est pas notre ennemi. L’Iran bouge lentement et dans le bon sens, et nous devons encourager la jeune génération, celle de Facebook et de Twitter, à intervenir dans les décisions gouvernementales et rejeter toute tentative des ayatollahs de plonger l’Iran dans l’obscurantisme du Moyen-âge. Mais à l’évidence, l’Iran demeure une théocratie chiite et son souverain sera toujours considéré comme le représentant d’Allah jusqu’au jour où un véritable changement démocratique écartera définitivement tous les ayatollahs. D’ici là, vigilance et prudence obligent. Rohani sera jugé par ses actes, par ses réformes et son pouvoir de résister au guide spirituel. Un désaveu pourra également renforcer le désespoir, la frustration et la contestation dans les rues.
Devant le cadeau empoisonné qu’offre ayatollah Khamenei à l’Occident, la tâche se complique. Les Etats-Unis et l’Europe peuvent donner une certaine chance à Rohani mais doivent à tout prix éviter de tomber dans le piège tendu par des ayatollahs aux commandes depuis 1979.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire