La cigale française peut se plaindre de la fourmi allemande. Celle-ci, après avoir pratiqué l’austérité et la rigueur, diminué le coût du travail et allongé sa durée, peut, à la veille d’élections, distribuer le bénéfice de ses efforts. Déjà les firmes automobiles germaniques ont pu verser des primes à leurs ouvriers. Chez Porsche, 7.600 euros par personne, 7.550 chez BMW, 3.200 pour ceux de Mercedes et 7.200 à chacun des 100.000 employés de Volkswagen. Pendant ce temps, chez Renault et chez Peugeot, on ferme…
De l’autre côté du Rhin, Angela Merkel met désormais l’accent sur la politique familiale avec 6 milliards d’euros destinés à augmenter les retraites des mères de famille et 7,5 milliards pour accroître les allocations familiales. La France, dont la politique familiale était la seule réussite enviable, en est réduite à l’écorner, en baissant le plafond du quotient familial, pour assurer ses fins de mois difficiles.
La chancelière, en bonne gestionnaire, annonce des dépenses d’infrastructure, synonymes d’investissements et d’emplois, quand le gouvernement français crée de faux emplois financés par l’argent public dans le vain espoir de voir une diminution passagère du chômage au mois de décembre, et pour cela il n’hésite pas à se lancer dans une course aux expédients et à la décourageante progression des prélèvements obligatoires.
Faut-il avoir honte de notre pays lorsqu’on le compare à l’Allemagne ? Non ! Mais avoir honte de nos politiciens, prétentieux, incapables et cupides : oui ! De notre mille-feuille administratif, des intercommunalités aux cumuls si discrets jusqu’aux multiples structures de l’État qui offrent à la carrière tant de fromages confortables, la politique présente en France bien des occasions de se servir de l’intérêt public pour satisfaire, sans beaucoup de risques, des appétits personnels.
Il est plus que temps d’y mettre fin, et les surprises électorales qui s’annoncent, après celle de Villeneuve-sur-Lot, vont engager le pays dans la voie des réformes salutaires et inévitables. Au niveau de celles dont la France a besoin, il ne serait pas absurde de parler de révolution.
De l’autre côté du Rhin, Angela Merkel met désormais l’accent sur la politique familiale avec 6 milliards d’euros destinés à augmenter les retraites des mères de famille et 7,5 milliards pour accroître les allocations familiales. La France, dont la politique familiale était la seule réussite enviable, en est réduite à l’écorner, en baissant le plafond du quotient familial, pour assurer ses fins de mois difficiles.
La chancelière, en bonne gestionnaire, annonce des dépenses d’infrastructure, synonymes d’investissements et d’emplois, quand le gouvernement français crée de faux emplois financés par l’argent public dans le vain espoir de voir une diminution passagère du chômage au mois de décembre, et pour cela il n’hésite pas à se lancer dans une course aux expédients et à la décourageante progression des prélèvements obligatoires.
Faut-il avoir honte de notre pays lorsqu’on le compare à l’Allemagne ? Non ! Mais avoir honte de nos politiciens, prétentieux, incapables et cupides : oui ! De notre mille-feuille administratif, des intercommunalités aux cumuls si discrets jusqu’aux multiples structures de l’État qui offrent à la carrière tant de fromages confortables, la politique présente en France bien des occasions de se servir de l’intérêt public pour satisfaire, sans beaucoup de risques, des appétits personnels.
Il est plus que temps d’y mettre fin, et les surprises électorales qui s’annoncent, après celle de Villeneuve-sur-Lot, vont engager le pays dans la voie des réformes salutaires et inévitables. Au niveau de celles dont la France a besoin, il ne serait pas absurde de parler de révolution.
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