Un attentat à la voiture piégée, à un barrage de l’armée syrienne, près de l’aéroport militaire de la capitale, dans le quartier de Mazzeh, à l’Ouest de Damas, a fait 10 tués et 10 blessés parmi les forces du régime, dimanche.
L'explosion a été "énorme et a été entendue dans plusieurs quartiers de la ville", a-t-il ajouté. "Elle a été suivie de petites explosions, provenant de roquettes de fabrication locale tirées par des rebelles en direction du lieu de l'attentat".
L'aéroport de Mazzé "est aussi important que l'aéroport international de Damas", selon M. Abdel Rahmane. Il "est utilisé par (le président) Bachar al-Assad lui-même dans ses déplacements, ainsi que par les dignitaires du régime et les hauts officiers".
L'aéroport est protégé par la redoutable quatrième division de l'armée, en charge de la protection de Damas et de ses environs et dirigée par le frère du président, Maher al-Assad.
Une série d'attentats a secoué ces derniers mois Damas notamment depuis la militarisation de la révolte en Syrie, la plupart ayant visé des postes de sécurité ou militaires ou encore des bâtiments gouvernementaux. L'un d'eux avait visé, fin avril, le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, qui en était sorti indemne.
Peu de temps après, le journal saoudien Al Watan mentionnait la désertion de 15 soldats de cette même 4ème Division de la Garde Présidentielle d’Assad, stationnée dans les faubourgs de Damas. Pendant ce temps, des sources diplomatiques faisaient état d’une brèche substantielle au sein de l’équipe diplomatique syrienne, qui se manifeste par la défection du Second secrétaire du Ministère des Affaires étrangères syrien (Roi Kais,Israel News).
Sur le terrain, plusieurs soldats ont été tués par les rebelles, à Maarat al-Artik, dans la ville d’Alep et des affrontements ont lieu entre les insurgés et les forces du régime sur la route d’Aqraba beit Sahem, qui mène à l’aéroport de Damas. On relève des dizaines de tués et blessés, dans le bombardement, par le régime, de Dar-Ezza, quartier d’Alep (Now Lebanon). Des rebelles ont pris pour cible des avant-postes du Hezbollah, près de Saïda Zeinab, quartier de Damas, qui recèle l'un des lieux saints du Chi'isme en Syrie, où serait enterrée la soeur de Mahomet, accentuant un peu plus la lutte à mort, entre les confessions islamiques.
De toute évidence, les deux foyers, économique et capitale administrative, de Syrie sont le théâtre du bras de fer pour la domination dans cette guerre civile, ne laissant aucun répit à qui voudrait imposer sa pigne de fer.
Sources : Ynetnews, Now Lebanon, AFP
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